Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Poisson pourrit...

par la tête.

Rien de plus vulgaire que la quête d'esthétisme, c'est-à-dire Marcel Proust. Je prends l'exemple de Proust, comme je pourrais en prendre un autre : celui du cinéma français, de Karl Lagerfeld, ou encore du marketing, pour montrer que la vulgarité ne vient pas du peuple, mais de l'élite.

Comme dit Nicolas Sarkozy, "Il n'y a pas besoin d'être pédé pour apprécier Proust." ; c'est juste, en revanche il faut faire partie de l'élite, ou vouloir en être, pour l'apprécier.

Comme dit encore une fois le président : "Il n'y a pas besoin d'être antisémite pour apprécier Céline." ; ce n'est pas moins exact ; en revanche, il faut détester l'élitisme et la vulgarité qui en découlent pour apprécier pleinement Céline, comme un auteur vivant n'ayant pas pris une ride.

"Du pain et des jeux." : nul besoin d'aller chercher très loin la raison du recours de l'élite au cinéma, au football, à la pornographie, aux magazines de mode féminins, c'est-à-dire au style et à la vulgarité.

Cela permet de faire oublier aux populations laborieuses qu'elles sont gouvernées par des irresponsables de la trempe de Néron. Ou que le capitaine du "Titanic", hiérarchiquement, est forcément le premier des cons.

Il faut dire que Céline a trempé jusqu'au cou dans la merde de l'esthétique vulgaire et qu'il a bien failli y rester, puisque la guerre participe de l'ordre bourgeois et du règlement de compte entre débiteurs et créanciers. Qui, en dehors d'un cinéaste, aura la bassesse morale de présenter la guerre sous un angle esthétique ?

 

  

Les commentaires sont fermés.