On peut dire les femmes des personnes "économiques" et le féminisme a pour équivalent "l'obsession économique". Les femmes pourraient prétendre au titre de "victimes de la société", si elles n'étaient aussi habituellement masochistes.
Dans la conscience ou la responsabilité chrétienne, ennemie de la civilisation, n'agissant pas contre elle, mais pensant contre de toutes ses forces, afin qu'advienne la vérité, cette tendance économique ou masochiste coïncide avec le tableau de l'apocalypse représentant l'Eglise comme une putain.
Cette image contraste de façon étonnante avec l'image idéalisée qu'on peut s'en faire. Ainsi qu'avec l'idolâtrie en vigueur dans les sectes, et qui revient comme le fonctionnaire à s'incliner devant un Etat, une personne morale qui n'est rien.
L'apôtre Jean est le premier étonné. Il n'a pas le pouvoir de Moïse de tancer ses corréligionnaires prosternés devant le veau d'or rassurant (comme toutes les idoles ou personnes morales). Le défaut de pouvoir de Dieu dans l'histoire chrétienne laisse le champ d'autant plus ouvert à celui de Satan, grand manipulateur à l'aide de l'espace-temps et du hasard. Surprenant pour un juif, le débordement de la puissance publique ne l'est pas pour le chrétien a qui le Christ a donné l'arme de l'esprit et le don de confondre les démons.
Comme bien sûr l'économie traduit la cupidité ou l'érotisme, cela indique aussi au chrétien que la fin du monde ressemble à son origine, quand il prit à Adam et Eve au jardin d'Eden l'envie d'imiter le singe, fondant ainsi l'économie libérale. La "pourriture du Danemark" selon Bacon alias Shakespeare, renvoie au mythe d'Adam et Eve et au fruit défendu.