Quand la religion éloigne de l'apocalypse, l'art y ramène toujours. Le clergé fabrique des rêves, du cinoche et des formules mathématiques alambiquées pour le compte des puissants.
Shakespeare, lui, affronte la réalité. Une pièce de Shakespeare jouée intelligemment à New York ou Boston, a plus de réalité que tout le fatras de dévotions religieuses empilées les unes par dessus les autres baptisé "Etats-Unis".
Commentaires
Il est naturel que le clergé nie l'Apocalypse puisqu'il sera le premier visé.
La nouveauté du christianisme est qu'il engage chacun à connaître Dieu, son alliance avec le peuple juif n'ayant pas abouti à la révélation.
Non seulement Jésus lave les pieds de ses apôtres, mais il les invite à l'appeler "frère". L'interdiction est aussi dans le Nouveau Testament d'appeler "père" quelqu'un d'autre que Dieu.