Le seul passage où il est question de "valeurs chrétiennes" dans le nouveau testament est celui des trente deniers de Judas.
Si le chef des catholiques romains croit qu'il est possible d'encadrer l'argent ou de moraliser le monde des affaires, c'est son problème. C'est nier l'évidence que les escrocs sont les meilleurs hommes d'affaire du monde, précisément parce qu'ils bafouent la morale du jour pour écrire l'éthique de demain.
Mais surtout, jamais le Christ n'a soutenu une telle baliverne. Est-il dit que le jeune homme riche, qui refusa de suivre le Christ, avait un comportement immoral ? Non, il est dit au contraire qu'il se conformait à toutes les prescriptions de la religion.
Défiez-vous donc des charlatans qui défendent la monnaie de singe des "valeurs chrétiennes". Elles seront leur tombeau. Ils seront aussi surpris que l'apôtre Jean, découvrant l'Eglise romaine, tenancière des "valeurs chrétiennes" et de toutes sortes d'immondices, représentée sous les traits d'une prostituée dans l'apocalypse ; ils seront surpris, mais dans l'autre sens.