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Apocalypse 2012

Rien ne dit que l'objectif de l'apocalypse est plus difficile à atteindre que, pour un petit groupe de pirates de l'air, mettre à genoux une nation puissante.

La puissance du monde tient à sa force d'attraction, contenue dans la promesse faite à tous d'un peu de gloire future. La piraterie et le terrorisme ne font que regrouper quelques déçus d'un système dont le fonctionnement exige de promettre beaucoup, tout en tenant peu. Les politiciens ne savent même pas pourquoi ils font autant de promesses ubuesques. C'est leur rôle, voilà tout ; comme des acteurs, ils se confondent avec leurs costumes. Et il n'y a rien que de l'étoffe de petits héros diplômés dans leur tête.

Chaque fois que cet adversaire impersonnel est frappé, il cicatrise et sort renforcé de la démonstration aux plus téméraires de son invicibilité.

Coupez une ramification, et il en poussera deux. Sans y toucher, laisser pourrir cette société de rapport n'est pas moins efficace.

Le terroriste conçoit le rapport humain plus blanc que la société elle-même. Il imagine des vierges pures au paradis. La société sait mieux de quoi elle est faite, et cette vieille putain fardée se sert de cette science pour allumer l'envie d'elle aux plus naïfs, leur instiller la fureur de vivre, qui est le tempérament du terroriste, plus con que la société qui l'a enfanté.

C'est la vérité qu'il faut apprendre ; une fois celle-ci sue, la vieille matrice flasque ne sera plus qu'une sorcière dépourvue de charme ; à ses pieds un miroir brisé.

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