Quand j'évoque le nouveau testament et le Christ, une gonzesse me réplique qu'il s'agit là, pour elle, d'une vérité "dogmatique" (sic) improbable, je suis complètement estomaqué.
La France dans laquelle je vis est probablement la plus rigide et dogmatique de toutes, plus pythagoricienne que Pythagore, en un sens - en même temps qu'elle n'a jamais été aussi éloignée du christianisme et, malgré ça, il faut continuer de s'entendre dire que le christianisme est "dogmatique".
Il n'y a pas d'art plus dogmatique que le cinéma, en même temps qu'il inspire le dégoût aux chrétiens et aux juifs, pour la simple et bonne raison qu'il est, comme l'art égyptien, un art procréatif, typique des cultes solaires théocratiques.
Or le cinéma, au niveau de l'escroquerie religieuse la plus grande, est partout. On doit féliciter le cinéaste néo-nazi Lars von Trier pour sa franchise, ainsi que tous les cinéastes abonnés à des sectes sataniques. Gare, en revanche, aux cinéastes chrétiens ou juifs, engeance de vipère, qui introduisent le culte de Lucifer sous couvert du Christ. Si les catholiques romains entendaient sincèrement combattre la pédérastie et le viol des enfants dont leur Eglise s'est rendue coupable, ils commenceraient par, de toute urgence, inculquer à leurs gosses l'esprit, qui protège du cinéma, fait pour asservir à la matrice.
Dogme et ennui, voilà ce qu'exprime le cinéma. En ce qui me concerne, j'en ai été protégé par la littérature française. Même Proust, aussi autrichien et nazi soit-il, n'est pas aussi emmerdant que le cinéma, bien que son art soit aussi thérapeutique. Une fois que vous avez pigé l'astuce de E = mc2, tous les films vous paraissent du même niveau, de la science égyptienne la plus molle, car la plus spéculative.
- Pourquoi le clergé républicain répand-il parmi ses ouailles l'idée que le christianisme est "dogmatique" ? Ce mensonge est nécessaire afin d'occulter que le régime républicain prolonge le dogmatisme catholique romain, en le renforçant selon le diagnostic exact de Marx. Ce sophisme consiste à assimiler le christianisme à l'Eglise catholique romaine médiévale, alors que le dogme catholique romain est soumis à la théorie de la relativité, comme toutes les règles. Je veux dire que l'Eglise romaine n'est plus qu'une coquille juridique vide, ou une personne morale creuse : les vérités institutionnelles qu'elle énonçait n'ont plus force de loi, ou seulement dans la mesure où elles sont compatibles avec le dogme républicain.
Une personne normalement alphabétisée constatera en lisant le nouveau testament que le christianisme est, sans doute plus encore que le marxisme, une pensée anti-institutionnelle, c'est-à-dire entièrement eschatologique. De ce point de vue explique saint Paul, le christianisme perfectionne le judaïsme, et ramène les juifs désorientés par leurs prêtres dans la voie spirituelle et surnaturelle. Ce qui justifie Nitche de combattre saint Paul comme un anarchiste, au nom du dogme religieux, qui implique un mysticisme juridique naturel, tel que celui dont les cinéastes se servent pour bercer leurs clients et leur inculquer l'abnégation du culte identitaire nazi.
A part un cinéphile, qui peut croire qu'un énergumène comme BHL est juif ? De tous les juifs, chrétiens ou même seulement Français, le moins capable de discerner que la principale religion aux Etats-Unis est le culte égyptien de la propriété, et tout le mysticisme écoeurant, incestueux, qui va avec. Le moins capable de voir que Barack Obama est un pharaon égyptien. Et que, de ce genre de culte profondément antisémite et antichrétien, sont issus tous les génocides sans exception, quelle que soit le logo dont les bannières des assassins sont frappées.
Ce n'est pas pour rien que le cinéma est évoqué dans l'apocalypse chrétienne, car il est la formule du mensonge universel, de nature dogmatique.
Les chrétiens authentiques et qui conservent la parole de dieu telle qu'elle est doivent garder l'espoir, bien que le mensonge universel paraisse l'emporter largement. La violence du dogme, comme toute violence, s'épuise d'elle-même une fois son pic atteint. Elle finit par céder au principe d'évolution auquel elle se soumet, tandis que la vérité chrétienne, anticonstitutionnelle et antidogmatique, est parfaitement incorruptible. Elle EST, mais ne devient pas, et la musique de Satan ne durera pas éternellement.
Il ne faut surtout pas hésiter à opposer à la racaille démocrate-chrétienne la plus grande fermeté.
Commentaires
En même temps, quelle idée de parler du Nouveau Testament au tout venant européen, qui plus est une femme.
En dehors de la religion démocrate-chrétienne à laquelle cette jeune femme n'appartient pas, il est tout de même plus facile de parler des évangiles et du Christ, d'expliquer que le dieu des chrétiens n'est pas le dieu de la fécondité, Amon-Râ ou quelqu'un comme ça, comme les démocrates-chrétiens croient généralement, et ne veulent pas en démordre.
- En revanche la prétention de cette gonzesse à comprendre l'art occidental (la conversation partait de là) en ignorant pratiquement tout du christianisme est complètement ridicule : c'est le meilleur moyen de dire n'importe quoi, comme ce gros cochon italien d'Henri Beyle, suceur de dogmes (entre les glands et les dogmes, le rapport est étroit), ou plus récemment le crapaud gaulliste Malraux, qui a introduit le cinéma parmi les arts, alors que même les talibans n'en veulent pas.!