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Exit le féminisme

Le féminisme n'est qu'un corollaire du libéralisme. Il continuera de faire partie de la morale dominante, tant que le libéralisme durera. Pratiquement, l'éthique libérale aujourd'hui est une esthétique qui consiste à tirer profit de la mise en valeur des biens de consommation. La décroissance ou l'écologisme ne sont pas des idées marxistes, mais traduisent plutôt l'impasse libérale.

Si la morale pure républicaine ou nazie (Hegel) n'a aucune chance d'enrayer le capitalisme, explique Marx, c'est pour la raison qu'elle est parfaitement virtuelle, la plus religieuse qui soit, sans prise sur la réalité. C'est essentiellement une pensée juridique, et la fonction première du droit ou de la morale pure est de blanchir la société, d'occulter qu'elle repose toujours sur un rapport de forces. Même les sociétés les plus équilibrées, où il est permis de jouir parce que la frustration ne joue pas un rôle moral décisif afin de tenir les masses ouvrières en haleine, même ces sociétés-là, qui sont aussi les moins religieuses ou socialistes, reposent aussi sur le rapport de forces.

L'égalitarisme, qui est sans doute l'idéologie morale la plus stupide et hypocrite de tous les temps, que ses partisans ne prennent même pas la précaution de joindre au rejet du droit de propriété, nécessairement inégalitaire, l'égalitarisme surgit dans le régime républicain, férocement compétitif et esclavagiste.

Dans les nations asservies à la production agricole et non au divertissement comme la nôtre, le féminisme est impossible, même si cela ne veut pas dire que les femmes ont moins de pouvoir. Dans les nations asservies à la production industrielle, les femmes peuvent se féliciter de la grâce que leur accordent le patronat d'être enchaînées aux machines à égalité avec les hommes.

C'est certainement une des idées les plus typiquement féminines de croire que le travail peut rendre libre. Je me souviens d'une idiote, journaliste au "Monde", qui avait attribué cette citation de saint Jean : "La vérité rend libre" à... Hitler. Les femmes raisonnent comme les Allemands, préférant le travail à la vérité. Je suggère d'ailleurs aux féministes français, hommes ou femmes, d'émigrer en Allemagne ou aux Etats-Unis, où les femmes tiennent le manche. Ils pourront constater que dans ces pays, dont les systèmes d'enrichissement sans cause connaissent actuellement une défaillance, le travail n'a rien perdu de son lustre, ce qui indique assez clairement que le travail est une doctrine de jean-foutre mélancolique.

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