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Dans la Matrice

Si la politique conserve un sens pour les femmes, même au stade de l'impuissance atteint par l'Europe, à qui il ne reste plus que la ruse pour essayer de "faire durer le plaisir", c'est pour la raison que les femmes traduisent la vérité comme "le pouvoir". Dès lors qu'une société est mue par le principe de la compétition, on peut être sûr qu'elle est mue par le principe féminin.

C'est une marque de sagesse de la part des Grecs, probablement inspirée du judaïsme, d'avoir fait de la divinité de la chasse et de la prédation une femme, Diane, réservant le sort qu'on sait à l'homme qui l'a vue nue. La société frappe ainsi sans pitié ceux qui dévoilent son mécanisme.

Je précise ici que les femmes prennent soin d'ignorer la mythologie ou la bible, qui ne leur fait pas la part belle, préférant le cinéma, qui passe son temps à les flatter et les présenter en objets de désir parfaits.

Le rejet de la société par les chrétiens s'explique tout simplement parce que le socialisme cache un mouvement instinctif de peur. La société est protectrice de l'âme des lâches. Dès lors qu'un homme ne se méfie pas du "piège de la femme", comme disent les juifs, il ne se méfie pas du monde, et la confiance qu'il affiche dans l'avenir n'est qu'un slogan, une de ces philosophies orientales débiles qui ont la faveur des barbares allemands, pédales invétérées qui cherchent dans "l'amour des femmes" (sic), à retrouver le joug de leur mère.

On voit que la genèse ou les grandes mythologies n'ont pas subi l'outrage du temps et demeurent vraies. Les agglomérations de lâches continuent de vivre sous l'emprise des femmes, c'est-à-dire du socialisme ou de l'éthique, discipline qui accorde la plus large part de manoeuvre à l'hypocrisise et l'iniquité. Tandis que le socialisme du dernier pape boche, lui, est en revanche parfaitement local et délimité.

La volonté de certains groupuscules féministes de donner une version féminine d'oeuvres littéraires écrites par des hommes peut passer pour une imbécillité. Elle n'est pas moins déterminée par cette vérité que les artistes -en majorité des hommes-, méprisent le sexe ou l'érotisme, contrairement au clergé, dont le pouvoir est fondé sur le coït, autant que sur la célébration des funérailles. Si c'est pour faire de l'art érotique, autant s'adonner directement à la masturbation, à quoi Marx résume justement l'art existentialiste.

- Pourquoi l'érotisme est au niveau d'une nonne socialiste, et non d'un artiste ? Nul besoin d'études artistiques très poussées pour savoir que l'obsession sexuelle féminine ou infantile traduit la peur de la mort. Même si l'artiste n'est pas sans peur ni reproche, il ne peut se contenter du slogan de la culture de vie païenne. La condition humaine, en soi, n'a pas d'intérêt artistique mais seulement cinématographique. L'artiste peut avoir besoin de sexe, comme on a besoin de repos ou de confort, mais il ne fera pas du plaisir ou de la douleur le thème de son art. Le marquis de Sade fait ça, mais c'est un propos bien plus religieux et théocratique qu'artistique ; s'il vaut mieux que le cinéma, c'est parce qu'il pousse le bouchon à fond ; grâce à Sade on peut comprendre que le nazisme, pour ne pas dire l'Allemagne, car personne n'est vraiment dupe de l'opération de blanchiment opérée par la démocratie-chrétienne, le nazisme est à la fois une théocratie et une pornographie.

Commentaires

  • Lapinos,
    Très bon post, si je puis me permettre.
    Mais la beauté ? J'ai beau invoquer Giacommo, qui aimait à rappeler qu'"en matière de beauté, chez les femmes, la première chose à écarter, c'est les jambes", je me fais toujours avoir !

  • L'herbe folle est plus belle que la rose fanée, dit Shakespeare, pour qui la beauté est surnaturelle. Seule la vérité est vraiment belle, et on s'use les yeux à admirer, comme Platon, la vertu, à géométrie variable.

  • Bel échange! Giacommo est délicieusement ambigu même si tu l’interprètes dans le "bon" sens, Porteur, mais admettons que Shakespeare parle divinement vrai et l'emporte haut la main par la grâce de l'esprit du Lapin. L'esthétique, l'éthique et les mathématiques sont un même piège à cons.

  • Oui, ce qui plaît autant dans Platon aux Allemandes - et le drame de l'Allemagne comme toutes les nations de commerçants est d'être dominées par les femmes -, c'est la compatibilité de l'éthique de Platon, et donc de son esthétique, avec la propriété. C'est la raison pour laquelle il n'y a pratiquement pas d'artistes en Allemagne ou parmi les femmes, mais une sorte de méthode pour se rassurer en lieu et place, proche du cinéma, du godemiché ou de la tétine.
    Plus grave que d'avoir de l'appétit pour telle ou telle femme, le fait d'idéaliser la femme ou le sexe : c'est le secret de la morale pure prônée par l'antéchrist.

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