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La Femme et le Dragon

La femme est toujours du côté de la société, c'est-à-dire du dragon. De ma vie, je n'ai jamais rencontré de femme anarchiste, et l'extraordinaire pédérastie engendrée par les doctrines sociales modernes est sans aucun doute le résultat de l'emprise des femmes.

Simone Weil est, à ma connaissance, la seule femme qui qualifie la société de dragon, à l'instar des chrétiens. Il est regrettable qu'elle ait découvert Shakespeare tardivement, car Shakespeare est vraiment celui qui menace le dragon le plus dangereusement, le dernier à s'immoler par le feu en son honneur. Notamment parce que Shakespeare dénonce la démoniaque supercherie du "socialisme chrétien", d'une façon plus intelligente ou lucide que Martin Luther. Shakespeare n'est ni schismatique, ni romain, car être romain c'est être à l'origine du schisme. Le problème de Luther est similaire à celui de Dante Alighieri : ils ne peuvent pas supporter l'abominable corruption de la papauté, mais ils continuent de croire qu'une institution temporelle peut être vierge, alors qu'elle est nécessairement une putain.

Shakespeare est un exemple pour les musulmans qui, aujourd'hui, dénoncent l'entreprise occidentale d'avilissement de l'homme au niveau de la livre de chair consommable, de conserve avec les émirs du moyen-orient. Shakespeare n'accuse pas les adorateurs judéo-chrétiens du veau d'or ou du dragon, il dit : toi-même, individuellement, si tu te prémunis contre le veau d'or ou le dragon, adulés sournoisement à travers l'éthique socialiste, alors dieu te prémuniras contre le dragon, mieux qu'aucune arme, il mettra entre la société et un toi un étang de feu, comme il mit entre les Hébreux de Moïse la mer rouge. Les civilisations passent, l'individu seul peut être libre. Hamlet défie seul Elseneur, avec la force de l'Esprit. Et Elseneur c'est l'Occident au sommet de sa puissance.

La femme est toujours du côté du dragon ; les symboles de la Genèse et de l'apocalypse de Jean se trouvent ainsi confirmés.

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