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Folie et Travail

Faire l"éloge de la folie revient à faire celui du travail, tant l'ouvrage accompli par l'homme moderne revêt un caractère ubuesque. L'esprit de compétition, sournoisement excité au nom des droits de l'homme et divers idéaux truqués, entraîne l'aliénation perceptible aux Etats-Unis, les plus avancés sur cette pente, où les rapports amoureux, aussi bien que la pornographie, sont décalqués sur les rapports de travail.

Le féministe ou la pédérastie, qui est la religion des Etats-Unis, repose par exemple sur l'économie dite "tertiaire" ; la procréation, comme la production, revêt dans ce type d'économie (nécessairement impérialiste), un aspect secondaire.

Produire pour produire est déjà une folie d'un point de vue artistique ou scientifique : ce mouvement, naturel pour l'espèce animale, revêt pour l'espèce humaine un caractère occulte. La surproduction est par conséquent plus avilissante et aliénante encore : les transactions sur la chair humaine deviennent normales, et le libéralisme, invention démoniaque selon Shakespeare, est bel et bien l'avènement de Shylock.

Karl Marx fait bien sûr le constat de l'aliénation aggravée des élites libérales au XIXe, non pas pour y opposer une quelconque recette économique ou constitution politique qui permettrait à l'humanité de "décélérer" ou stopper l'objectif de croissance fixé par des technocrates imbéciles et méprisables. Il prône plutôt l'individualisme et la vérité comme les seules forces pouvant permettre à l'homme d'échapper à la folie collective et au chaos que les élites assignent aux nations et aux citoyens qui les composent, réduits au culte identitaire anthropophage. A la suite de Marx également il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus, car le pacte avec le diable est le mode de vie ordinaire. La puissance de séduction de Satan est telle qu'il n'est nul besoin de savoir le reconnaître pour lui obéir. Il règne en maître sur les obligations sociales.

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