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Musique et nazisme

A moins d'être pétri de préjugés sur l'histoire, on se doute bien que le nazisme n'a pas surgi par hasard, d'un seul coup, au début des années 30. La culture nationale-socialiste n'est pas sui-generis, pas plus qu'aucune autre. La culture ou la rhétorique nazie ne fut qu'une manière de remobiliser l'Allemagne.

La comparaison entre la musique et le nazisme permet de comprendre en quoi ce régime fut satanique.

En général, intimidés par le discours religieux, la plupart des citoyens français reconnaissent que Hitler était un personnage satanique. De même, de très nombreux groupes musicaux mettent en avant le culte satanique ou identitaire, qui est presque devenu un argument de vente, un label "rebelle". Pourtant ces groupes de musiciens ne sont pas inquiétés par les représentants de l'ordre éthique. Paradoxalement, puisque le parti nazi n'est plus actif.

L'autorité chargée du maintien et du respect de l'éthique républicaine et qui lutte contre les religions alternatives, s'étonne un peu naïvement de la multiplication des sectes sataniques en France. On peut dire que cette multiplication est corrélative au développement de la musique. En quoi les valeurs de la République française diffèrent-elles des valeurs nazies ? On aimerait en avoir une démonstration historique, plutôt qu'entendre les slogans des éducateurs civiques.

Pourquoi la multiplication des sectes sataniques ne serait-elle pas seulement la traduction artistique des valeurs éthiques républicaines ? Dans une société dite de "service", selon un cynisme extraordinaire, qui dissimule les méthodes d'exploitation républicaines, l'art abstrait ou existentialiste prend la place qu'occupait l'artisanat ou la production industrielle auparavant. Pour ce qui est du commerce, les meilleurs physiciens ou spécialistes de Satan, ont toujours dit qu'il était directement lié au diable, qu'il s'agisse du "commerce amoureux", comme du commerce de détail.

Si la rhétorique nazie n'est autre, comme la musique, que l'opium du peuple ou des imbéciles qui se croient des "hommes d'élite", cela signifie que, très loin d'être un courant mort, le nazisme n'a fait qu'enfler. D'une certaine façon, on peut même dire que la vacuité intellectuelle du nazisme, à l'instar de la musique, facilite sa propagation.

Dans un contexte de frustration généralisée, du fait de l'organisation capitaliste, et de la nécessité de remobilisation incessante du citoyen lambda au service de la matrice nationale, le nazisme s'impose, comme la musique, en raison du confort qu'il procure. On note que dans des civilisations plus stables, l'intérêt pour la musique est limité, tandis que le garde-fou de la musique est essentiel dans certaines nations au bord de la folie. Le fait de diffuser de la musique classique à des bovins avant de les abattre nous éclaire sur le rôle social de la musique.

Les juifs et les chrétiens de dénoncer cet art païen ou fachiste. D'amener à comprendre que le fachisme n'est qu'un paganisme qui ne veut pas avouer que, loin d'aller vers le progrès, il est entré dans une phase de décomposition. Comme les vieillards s'accommodent plus facilement du pourrissement - ils ne le sentent pas, puisque son odeur est la même que la leur, c'est vers les jeunes gens qu'il faut se tourner, pour leur dire que la musique est le réconfort des lâches. La musique est comme la volonté : sans but spirituel. Laissez les philosophes adeptes de la musique finir à l'asile. Ne vous pliez pas à leur désir, qui implique de vous soumettre au leur.

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