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Culte du Progrès

Le culte du progrès a peu à peu remplacé les anciens cultes, jusqu'à devenir presque universel. Comme tout culte, ce dernier repose sur d'importants moyens de coercition et de censure.

- Ainsi les institutions françaises "progressistes" censurent une littérature française globalement très sceptique vis-à-vis de l'idée de progrès social.

- L'idolâtrie du progrès social est un culte en apparence chrétien.

- Un païen ne peut en effet croire au progrès social en vertu de la matière, qui assigne à l'homme des limites spatio-temporelles. Les poètes païens vont parfois jusqu'à dire, conscient que le temps est représentatif du plan humain, que le temps n'existe pas. Autrement dit, l'idée que la volonté humaine peut s'imposer sur une volonté d'ordre cosmologique, selon sa formule zodiacale (666), est impossible dans la philosophie naturelle païenne rationaliste où l'homme est relatif à la nature et non l'inverse.

L'hypothèse du transformisme biologique est peu crédible du point de vue païen essentiellement conservateur, dans la mesure où la philosophie naturelle évolutionniste semble déterminée par l'idée de progrès social.

- Le chrétien, quant à lui, ne peut croire au progrès social dans la mesure où le plan social, introduit par Eve et auquel l'Epouse du Christ mettra un terme définitif, est indiqué par la parole divine comme une voie sans issue.

L'histoire récente a montré l'aptitude extraordinaire des théoriciens du progrès social à remplir les charniers de cadavres. Dans la doctrine hitlérienne, apparemment la plus païenne, c'est encore l'aspect du progrès social qui constitue la part la plus illusoire et dangereuse.

Le procédé de la propagande en faveur du progrès social est celui de l'illusionnisme ou du cinéma : il consiste à attirer l'attention sur un détail secondaire, afin de distraire l'attention du mouvement général. La théorie du progrès social se nourrit d'indices statistiques et non de preuves.

L'humour est certainement la meilleure arme contre le culte du progrès social et ses prêtres, car il entraîne la prise de conscience inverse de l'idolâtrie du progrès, à savoir la faiblesse et la nudité de l'homme, son athéisme essentiel.

Si l'idolâtrie du progrès social résulte d'une faiblesse particulière de la psychologie chrétienne, comme prétend Nitche, ou bien d'une ruse de Satan, je vous laisse en décider.

Commentaires

  • @ MACP:

    Salut l'ami.

    Je ne sais pas si vous lirez ce message, mais je profite du Terrier pour vous faire savoir que j'ai finalement cédé à votre aimable recommandation de soumettre ma prose, comme vous disiez, à l'appréciation des passants, et ouvert avant-hier mon petit lieu d'expression que je veux bien entendu le moins narcissique possible.

    Une note à ce jour ! J'en prépare une autre sur ce thème capital et négligé : la voix de Najat Vallaud-Belkacem... L'époque a ça de bien qu'elle rend intarissables les plus caustiques et désemparés d'entre nous. En période d'hallucination collective, nous devenons tous philosophes à notre plus grand dam. Je vais aussi réécrire le long commentaire sur le conspirationnisme déposé ici et fourmillant de bribes inintelligibles : voilà ce qui arrive quand on écrit comme moi sous les auspices du tonneau.

    Bref, c'est ici : rireetchaos.hautetfort.com

    Évidemment, j'y ai mis un lien vers le Terrier !

  • Je lis, Guit'z. Bonne initiative, même si philosopher contre le surréalisme ambiant est une tâche salissante.

  • Lire est une démarche morale relativiste. Je ne sais plus quel moraliste plaide que la lecture est un facteur d'imbécillité majeur, dans la mesure où celle-ci coupe de l'expérience. Il a raison ! Ecrire est plus exigeant. Comme un peintre, un écrivain conçoit mieux que, s'il est à la portée de n'importe qui de faire étalage de ses rêveries ou projets, la réalité est d'un abord plus difficile.

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