La place accordée au temps dans l'exégèse pseudo-chrétienne de Jean-Paul II suffit à reconnaître son caractère athée. On découvre ici le processus satanique décrit par l'apôtre Paul, selon lequel l'anthropologie se substitue peu à peu à la foi et à la théologie véritables.
Le corollaire de ce discours anthropologique est le relativisme, destructeur de l'universalisme, c'est-à-dire du catholicisme véritable de Paul de Tarse. On peut observer l'effet néfaste de ce relativisme occidental jusque dans le domaine de la science scolastique.
Le temps, ainsi que l'argent, n'a en soi aucune valeur. L'anthropologie moderne conduit à faire de ce néant, en tant qu'il est propre à l'homme, un motif d'idolâtrie. Shylock, monstre judéo-chrétien, règne sur un monde qui a érigé un piédestal au temps, faisant ainsi d'une référence humaine une référence absolue, pour son malheur.
Inutile d'aller chercher plus loin la cause des génocides et des massacres du XXe siècle entre Occidentaux : elle réside dans son anthropologie ubuesque, qui a balayé l'effort des nazis pour revenir à la raison païenne. Attendre d'un philosophe démocrate-chrétien qu'il élucide la cause des génocides modernes revient à demander à Shylock de critiquer le capitalisme, régime de banalisation des transactions portant sur la chair humaine. La démocratie-chrétienne doit être ce que fut Capharnaüm pour les premiers apôtres juifs : un motif de scandale et de profond dégoût.