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Shakespeare-Bacon

Les plus intéressantes preuves que William Shakespeare et Francis Bacon Verulam ne font qu'un résident dans l'arrière-plan cosmologique et scientifique de l'oeuvre du célèbre tragédien et du savant admirable.

La résistance du monde devant le savoir scientifique, son besoin de religion, "d'anthropologie", comme on dit pompeusement aujourd'hui, et non de science, est d'ailleurs l'un des thèmes communs à Shakespeare et Bacon.

"Les couards meurent plusieurs fois avant de mourir." W. Shakespeare

"Les hommes ont leur temps, et meurent plusieurs fois dans le désir de choses qui vient principalement du coeur." F. Bacon

"La vie n'est rien qu'une ombre mouvante." W. Shakespeare

"Permettez-moi de vivre pour vous servir, bien que la vie ne soit rien que l'ombre de la mort aux yeux de votre serviteur le plus dévoué, majesté." F. Bacon

"Ô, Ciel ! la bête qui voudrait discourir de la raison ne vivrait pas longtemps." W. Shakespeare

"Le véritable courage n'est pas donné à l'homme par nature, mais il doit croître à l'écart du discours de la raison." F. Bacon

"Infirme de but (infirm of purpose), donnez-moi des dagues." W. Shakespeare

"...voyant qu'ils étaient infirmes de but, etc." F. Bacon

["l'infirmité de but" est très exactement ce qui résume le vice de la science dite "moderne", en quoi on peut dire qu'elle tourne en rond depuis le moyen-âge, empilant des couches de spéculations les unes par dessus les autres. Quand un essayiste croit voir dans les spéculations débiles d'un moine du moyen-âge sur la pluralité des mondes une intuition géniale de la science moderne, il ne fait en réalité que s'esbaudir devant deux miroirs qui se renvoient une même image. On peut en mathématiques comme en droit tout démontrer et tout justifier, et même affirmer que le rien est quelque chose. Il y a dans le domaine de la science moderne, dite fondamentale, des tas de thèses qui resteront à jamais, à l'instar de la démocratie, lettres mortes.]

Commentaires

  • "Il n' y a aucune raison de souscrire à la théorie selon laquelle Bacon (dont la vie fut fort remplie) serait l'auteur de pièces de Shakespeare"
    G. Monsarrat, (obscur) professeur honoraire à l'université de Bourgogne.
    Quel argument! Le même tartufe ose affirmer que B. serait un des prophètes de la civilisation technico-scientifique moderne. Le voilà le "vieillard" type et son rêve que prophétise Joël, fils de Pethuel; miroir dis-moi que j'ai raison de croire ce que je dis et qui me rend si beau ... et si lâche à la fois! "La réflexion fait de nous des lâches" dixit Hamlet. Plus loin ce résidu de sépulcre affirme toute honte bue (alors qu'en bourgogne il y a bien d'autres choses à boire) : "il estimait (Bacon) que la vérité ne se trouvait pas dans les écrits des Anciens mais dans la nature elle-même." Partant ce renégat ne cite pas "La Sagesse de Anciens", ça briserait net le miroir!
    Si on prend la seule "Titus Andronicus" on voit d'entrée que cette pièce contient tous les éléments de la tragédie : crime originel, sur des innocents; recherche tâtonnante de la vérité; impossibilité d'obtenir réparation puisque la justice est entre les mains de scélérats; nécessité de recourir à la vengeance, "justice sauvage" selon la définition de Bacon "Revenge is a kind of a wild justice" in les Essais, 1625, transformant en criminel celui qui y fait appel; déraison réelle ou simulée du vengeur écrasé par sa tâche, préfiguration d'Hamlet.

  • le piège du miroir évoqué par Paulo l'l'intello de Tarse, ça devait être à l'origine de la querelle des iconoclates tellement c'est une métaphore de l'image efficace; mais c'est que c'est exactement (pratiquement) ça, l'esprit se renvoie naturellement une image, une "pensée" avantageuse et donc à l'écart de la vérité, puérile mais tellement raisonnable, ça réfléchit à mort! Athena retourne le miroir, à élucider ou interpréter au sens baconien qu'elle nous invite. Et de fait depuis que j'ai arrêté de réfléchir, après une côte de bœuf ukrainien grillé sur l'épave d'un char russe, mais ukrainien, un shot de gnôle samagon locale et un hommage à Pénélope made in UA, une tasse de café Fort et un petit boou de Poltava, non seulement je comprends mieux Balzac mais Homère aussi et Bacon, et comme je disais à P. qui me les brisait menues en faisant valoir qu'ils étaient bien nombreux les autres, ma douce beauté slave et barbare, les autres ils ouvrent jamais un livre se shoote à la télé au quotidien connaissent des centaines de personnes qui sont pour la plupart des cerveaux faiblement dotés d'esprit voire carrément privés prêts à croire! et à faire croire! à l'idée de la mort aussi courageusement et désespérément qu'à l'idée de la vie, des nullos qu'ils connaissent de vue (si on veut) en public et parfois en pseudo privé lors d'interview mais moi je connais bien que trois ou quatre penseurs qui plus est véritablement chrétien dont Lapinos à propos duquel tu peux toi-même en personne in quasi testiculos témoigner qu'il est sain d'esprit puisque tu l'as côtoyé toute une soirée et que t'as même dormi dans son lit vieille canaille (private joke entre P. et moi pour tenter une sortie de coït en douceur) donc toute la clique des papes et des potes peut penser et dire et faire ce qu'elle veut, ma belle enfant écartelée, c'est la partie de la bête qui parle ou qui fait parler les images; les suivre ou les cautionner c'est engager un doigt dans un broyeur de cerveau, ça devient très confortable quand ça rapporte du pognon mais à la longue c'est l'enfer avec ou sans pognon, le nowhere de l'entre-deux miroir, le trou, l'abîme pour les plus macabres imaginations, les feux de la géhenne et les grincements de dent pour Jésus, pour dieu, enfin bref je lui harangue à P. une de ces imbéciles et inutiles contorsions littéraires qu'on se croit obliger de faire devant une personne du sexe d'accord. Bref, toute cette masse d'abrutis influencés par des troupeaux d'enculés d'un côté, les autres comme tu dis, et de l'autre une poignée d'esprits libres et supérieurs, tu l'as reconnu toi-même (P. comme toutes les femmes n'oublie jamais rien, elle change momentanément de point de vue, nuance!). et chto! difficile de choisir son camp? faut s'en donner les moyens, le prix n'est pas raisonnable, pour certains c'est des kopecks pour d'autres des millions de dollars, en vérité c'est des kopecks mais certains aiment bien y mettre le prix, les avares, bref sacrifier cet esprit naturel politique mathématique juridique sur l'autel des illusions et affronter la vérité avec l'aide du S-E. c'est tout ce qui nous est demandé et en échange amour et liberté, merde et tu hésites?
    Après me suis un peu emballé cause que ces chars d'assaut ça pue sur la fin quand c'est le cahoutchouc du tankiste qui crame avec les cheveux dedans, vraiment infect, ça me ramène à la pourriture du Danemark et forcément je finis par traiter Napoléon Staline et Hitler de pédérastes et pour bien faire chier je cite à la légion d'orreur le nègre Obahma, l'homo Hollandus et la mégère bosh Merkel en laissant passer comme un mauvais rot que Poutine au moins il a de l'envergure et on le sait depuis long-temps qu'en CCCP qui tient le kgb tient le pays, en plus c'est le mec qui pleure de joie à la télé sans honte et sûrement un peu bourré, le gainzbarre de la scène politique INTERNATZIONALE!
    Malgré sa patience légendaire ça a fait sortir Pénélope de ses gonds et ça explique ce commentaire interminable qu'on dirait un sermon du dimanche. manque même pas les morts du Donbass, prions mes frères!

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