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L'arnaque "Laudato si"

Je lis sur un site "altermondialiste" à propos de l'encyclique écolo "Laudato si" la phrase suivante (Martin Brésis) :

"L'encyclique publiée le 18 juin marque un engagement fort de l'Eglise sur l'écologie. Pour l'écrire, le pape s'est inspiré de la théologie de la Libération, un courant né dans les années 1960 en Amérique latine. Il place les pauvres au coeur de la religion."

Il s'agit manifestement d'un commentaire superficiel de journaliste, mais attardons-nous sur la dernière proposition : "La théologie de la Libération place les pauvres au coeur de la religion."

Cette phrase est doublement fausse : d'abord parce que la pauvreté est INDISPENSABLE pour être chrétien selon les Evangiles (les béatitudes, la parabole du jeune homme riche) ; ensuite parce que les évangiles ne parlent pas de pauvreté au sens politique ou éthique où on l'entend communément.

La pauvreté, dans le christianisme, est conçue comme une force, un remède volontaire contre la faiblesse de la chair. Autrement dit, la pauvreté dans le langage chrétien, n'est ni un fléau, ni la misère, encore moins la base d'un régime économique. Si on prend la peine de lire la Bible, on verra que les prophètes sont parfaitement indifférents aux questions économiques et sociales.

On retrouve dans l'Antiquité un éloge similaire de la pauvreté volontaire chez certains sages païens (sous l'influence du judaïsme ?) ; ainsi Démocrite fait l'éloge de la pauvreté, faisant valoir que la richesse place l'homme riche dans un état d'insatisfaction similaire à celui que connaît l'homme dans la misère. Démocrite fait ainsi le diagnostic, avec plusieurs millénaires d'avance, de la misère spirituelle des nations occidentales modernes.

Pour ce qui est de l'arnaque écologiste, elle est plus facile à détecter puisque l'écologie est une idéologie inventée par les riches pour remédier à des problèmes causés par des nations riches. L'écologie devrait donc s'adresser aux riches et seulement à eux. Après tout ne sont-ils pas les premiers intéressés aux revenus, au rendement et à l'exploitation de la terre ? Qui pense en termes de "générations futures", si ce ne sont les nantis ?

Le problème auquel les élites nanties se heurtent, en termes d'écologie, c'est un problème d'équilibre politique : autrement dit le gaspillage et la société de consommation ne sont pas seulement un mode de vie, ils sont un mode d'oppression, d'asservissement aux élites politiques.

Le chrétien, lui, ne fait pas partie de ce monde. En lui est tranché le lien (et la pauvreté y contribue), qui lie les mondains à la terre et au tombeau, suivant une détermination qui est un nombre d'hommes, le nombre 666.

 

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