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Darwinisme et bestialité

Le darwinisme est un des dogmes de nos régimes technocratiques. Il est par conséquent difficile d'argumenter contre publiquement, de faire valoir certaines lacunes de la théorie ou de faire remarquer l'appui de tel ou tel régime totalitaire sur l'idéologie évolutionniste. On mesure ici l'état véritable de la liberté d'expression.

La cruauté de l'industrie moderne vis-à-vis des animaux peut sembler paradoxale, compte tenu de la culture darwiniste du quidam moyen. Est-ce que le rapprochement de l'homme avec le singe ne devrait pas le rendre plus indulgent vis-à-vis des espèces quadrupèdes ?

C'est méconnaître certains aspects sous-jacent du darwinisme ; d'abord le fait qu'elle est une théorie anthropocentrée. L'intuition de Darwin est que l'homme est la finalité du processus biologique. Du point de vue de la science naturelle antique (Aristote, notamment), l'homme est aussi l'animal le plus doué de raison, ce qui assure sa supériorité sur les autres espèces ; mais l'homme est dépassé par des puissances cosmiques, tandis que le cosmos n'est du point de vue moderne qu'un territoire, un espace à conquérir.

Si les conséquences du darwinisme sont désastreuses en termes d'éthique, c'est parce qu'il contribue à conforter le statut de démiurge de l'homme moderne. A l'homme moderne, tout est permis en théorie. Les élites modernes s'arrogent un droit extraordinaire sur la nature.

Ici on voit d'ailleurs que la thèse de l'héritage grec est pure propagande, nazie, capitaliste ou démocrate-chrétienne, venant de régimes essentiellement technocratiques. La raison grecque n'est pas la raison moderne.

Il est probable que la foi de l'Occident dans les capacités illimitées de l'homme - foi particulièrement dogmatique - signe son arrêt de mort.

On ne peut s'empêcher ici de faire le rapprochement entre un arrêt aussi étrange de la civilisation et les mythes d'Adam & Eve ou de Prométhée, particulièrement riches d'enseignement sur la condition humaine, tandis que le darwinisme a eu pour conséquence de faire de la condition humaine... un hasard ou une chance.

 

Commentaires

  • Finalement, le darwinisme en enlevant Dieu, voire en le "tuant" et en le replaçant par l'homme, (ce qui à fait le lit de tous les totalitarismes y compris celui contemporain que nous subissons) est ce qu'il ne nous a pas transformés en... animaux ? Le darwinisme social (même si Darwin lui même n'y adhérait pas) n'est t-il pas quelque part la suite logique, de l'homme devenu loup pour l'homme ?

  • L'anthropocentrisme de la science moderne est le produit de la "philosophie catholique".

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