Il faut mener un combat sans repos et sans merci pour être heureux.
Il y a de plus une idée du bonheur proche de la vie, pour les gens aisés, et une idée du bonheur proche de la mort pour les esclaves ou les personnes soumises au hasard, ce destin boiteux et souffreteux.
Le bonheur est devenu une chose si compliquée que certains en oublient l'amour ; toute la ruse de Satan est là.
Commentaires
Sûr qu'un homme heureux se fout pas mal de dieu du Diable et de la Sainte Table, autant sinon plus qu'un assassin un junkie ou un fou. Le bonheur c'est de l'opium en barre, Satan l'a fait, César est son dealer!
Le bonheur/joie/sérénité/etc. n'est à acquérir réellement que dans un travail spirituel personnel et le plus honnête possible. Encore que, les pièges dans cette voie sont légions, (pour ne pas dire la norme même) mais la récompense que l'on en tire est sans doute la plus précieuse qui soit.
Après tout, même le drogué consommateur à au fond cette volonté de s'élever, sinon il ne rechercherait pas le bonheur, même si le bonheur qu'il a à travers sa drogue est bien éphémère.
Le bonheur est un truc de carriériste de l'existence et le royaume du Christ n'est "pas de ce monde."
La douleur dans ce monde n'est pas une promesse de bonheur au-delà ; Jésus n'a pas dit : - Fustigez-vous les uns les autres.
Effectivement pas. D'ailleurs, Jésus a demandé si la coupe pouvait se tenir éloignée de lui.
Et je n'ai jamais dit que le dolorisme était chrétien, simplement que la recherche effrénée ou paisible du bonheur se faisait délibérément ou fortuitement aux dépens d'autrui. Au bonheur, je préfère la joie, Lapin.
Précision de ma part due au fait que le christianisme est doublement accusé de dolorisme : - d'une part par Nietzsche et ses disciples, d'autre part principalement parce que le christianisme social revient à faire du christianisme un dolorisme.
- La nuance que tu fais entre joie et bonheur, macp, n'est-elle pas trop subtile ? Je comprends ce que tu veux dire, et que tu opposes la joie métaphysique au bonheur physique, mais nous vivons dans un temps reculé, où jamais la tentative d'étouffer la métaphysique n'a reçu le concours d'autant de puissances démoniaques alliées, à commencer par la conjuration "démocrate-chrétienne".