Un débat à la télé pour essayer de faire le point sur le niveau de la critique littéraire en France. Pour représenter la critique : Jérôme Garcin et Arnaud Viviant. Vu le niveau de ces deux argousinets de la pensée, je pourrais aussi bien aller me coucher…
Quelques "images d'archives" sont rediffusées, montrant Edern-Hallier flanquant à la poubelle un bouquin de Labro par-dessus son épaule, avec dandysme. Et Viviant, petit critiquelard démocratique sur France-Inter, de s'offusquer devant ce qu'il prend pour de la désinvolture de la part d'Edern-Hallier. Pour se faire bien voir, il ironise sur le fait qu'E.-H. était aveugle, et que par conséquent comme critique littéraire… Comme s'il était besoin de lunettes pour deviner que la littérature de Labro n'a que deux fonctions complémentaires, la première laxative, la seconde hygiénique. "La littérature sans estomac", c'est encore trop gentil pour parler de la littérature de cabinets.
C'est Marc Dambre dans sa grosse bio. de Nimier qui observe que celui-ci avait la "religion de la chose écrite" - à ne pas confondre avec la religion de la chose imprimée vendue sous le nom de "livre".
Viviant s'enfonce encore un peu plus, concluant l'émission en disant qu'il adore David Lynche.
arnaud viviant
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Bloy à la télé