Le Messie nous prévient qu'à la fin des temps, le mensonge sera tel que la clameur des faux prophètes et des chiens qui invoquent son nom sera si forte qu'elle rendra presque inaudible la parole et l'esprit de dieu.
L'homme naïf et stupide qui croit dans la vertu surhumaine de l'homme, à la fin de son temps vit dans le mensonge et la croyance qu'il n'est pas qu'un mort en sursis.
Il y a une manière de traduire le monde, voire l'univers, entièrement physique et biologique : c'est celle de la "civilisation". D'où Aristote est stupéfiant pour le curé nazi Heidegger, puisque le savant grec conçoit une logique qui échappe aux lois de la physique (et la pataphysique algébrique).
Il y a une manière de comprendre le monde qui ne s'attache qu'au progrès, négligeant les principes physiques sur lesquels repose la civilisation, et cette manière c'est l'histoire ou l'apocalypse.
Les données de la physique étant invariables, et les civilisations se fiant à ces données, il n'y a pas de progrès à attendre de la civilisation, qui est sans doute la chose la plus ennuyeuse pour l'homme qui cherche la liberté, et donc à triompher de la nature.
La manière dont l'Occident judéo-chrétien ou athée (ces deux idéologies ont la même cause élitiste) présente le progrès, le met en avant, c'est sous la forme de la culture de mort. Certainement l'antichrist Nitche a raison sur ce point, et sa misogynie s'explique très bien ici par le fait que l'Occident est entraîné par une puissance féminine et macabre. L'Occident se définit en creux et en négatif comme une femme. Il se trompe sur le fait qu'on puisse s'opposer à ce mouvement. Et sa haine du Messie et des apôtres n'entame en rien la vérité. Pour empêcher l'Occident de se déterminer contre elle, encore faudrait-le que l'antéchrist puisse détruire cette vérité. Et il ne peut rien contre elle.