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lycée

  • Education nationale

    Nombre de collèges et lycées parisiens ont l'aspect de véritables prisons. Moi qui ai eu en province, vers treize ou quatorze ans, la sensation d'étouffer dans le cadre scolaire, à cause de sa pédérastie et de sa mélancolie latentes, je ne sais pas comment j'aurais réagi à cet emprisonnement sévère et justifié par les femmes, comme tous les régimes militaires ou disciplinaires.

    Les mères sont avant tout dangereuses pour leurs enfants à cause du masochisme qu'elles leurs inculquent, et qui est décelable au stade identitaire ultime chez les néo-nazis défenseurs de la civilisation comme Breivik, hommes-soldats, c'est-à-dire hommes-femelles.

    Dans la perspective élitiste républicaine, la pédagogie revêt une importance cruciale. Moins dévotement, on observe comme s'élabore au sein des institutions pédagogiques l'éternel retour de la connerie, et à quel point les institutions actuelles, sous couvert d'humanisme, entretiennent le sentimentalisme, et donc la bestialité et la tragédie futures. La tartufferie règne.

    Ce système scolaire disciplinaire carcéral était prédestiné à être facilement vaincu par les promesses mercantiles d'évasion vers des paradis artificiels. L'austère et mélancolique bourgeoisie parisienne a préparé le triomphe des semi-libertins de Mai-68 (semi-libertins, parce qu'ils sont presque tous devenus de gentils papys-gâteau).

    La volonté du ministre de l'Education nationale de rétablir la morale est une plaisanterie de mauvais goût. Ce ministre a écrit il y a quelques années sur la mafia : il ferait bien d'examiner les rapports, non seulement crapuleux, mais aussi éthiques, que la République entretient avec la mafia ; est-ce que la semeuse républicaine n'est pas très proche de la "madone" des truands siciliens ?

    Dans les milieux bourgeois, la plupart des gamins sont aux trousses de leurs mères à travers la première jeune fille en fleur qui passe : quasiment aliénés dès la naissance. D'ailleurs parfaitement serviles et prêts à se soumettre à la discipline masochiste qu'on leur imposera.

    Dans la population moins "proustienne" des gamins de banlieue, on sait parfaitement que l'ordre public le plus sûr est assuré par les gangs les mieux organisés, qui procurent à leurs petites mains le travail que la République ne fournit plus. Sans la riche clientèle parisienne, le trafic ne marcherait pas.

    Concrètement, c'est dans l'incitation au travail que tient le secret et l'effectivité de l'éthique et de la morale, pourquoi elles sont aussi féminines. Justifiant le travail, c'est comme si la femme se justifiait elle-même. La société féministe est donc pénétrée de l'idée de travail, en même temps que cette société est incapable de fournir un travail décent à ses sectateurs.

    L'enseignement de la morale républicaine, à ce stade, ne consiste plus que dans une défense désespérée de la propriété privée ou publique, conçue comme sacrée et mystique dans la République, comme dans les clans mafieux.