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république

  • République et sectes

    La République est une secte qui prospère sur les ruines de l'Eglise romaine.

    Tout ce que la République française reproche à de plus petites chapelles, on pourrait le reprocher à la République française elle-même, en particulier le déficit scientifique et le caractère meurtrier de ses entreprises, camouflé en "avortements", "suicides", ou autres "opérations militaires extérieures"...

    La République française perpétue le système inquisitorial de l'Eglise romaine. Elle a la possessivité d'une mère - le genre de salope qui n'hésite pas à envoyer ses fils au carnage si son intérêt l'exige.

    Le culte de la République française est un culte qui tient par le cordon ombilical.

    La République française perpétue le système inquisitorial mis en place par l'Eglise romaine.

    La République française est vis-à-vis de l'Eglise romaine comme ces filles qui ne sont que la répétition de leurs mères, croyant s'en démarquer par quelques différences superficielles. 


  • L'Imposture laïque

    Les valeurs de la République française se situent au niveau des valeurs du football. En période de guerre, la République engendre des soldats brutaux ; en période de paix des militants hystériques.

    Si l'on compare la littérature porteuse des valeurs républicaines, c'est-à-dire principalement celle du XXe siècle, avec des littératures contestataires, c'est l'excès de religiosité qui caractérise la littérature républicaine. Pour ne prendre qu'un exemple, Baudelaire : celui-ci estime la démocratie, la regardant en face telle qu'elle est, comme une démagogie grossière.

    Si la civilisation et la "culture moderne", expression qui rend l'idée de civilisation automobile, sont des notions abstraites étrangères à la conscience chrétienne, la cause en est qu'elles impliquent un pacte avec la nature, impossible pour un chrétien puisque le mythe de la chute d'Adam et Eve est la traduction de ce pacte. Sans doute lorsque l'antichrist Nitche écrit : "Le philosophe est un arbre.", il pense à l'arbre par lequel le serpent, symbole de la culture de vie, piège Eve, qui piège ensuite Adam.

    - Shakespeare montre comment les élites chrétiennes ont restauré ce pacte, pour le besoin de l'élitisme, qui lui est d'ordre naturel : cette trahison d'ordre civil constitue un des axes de la montée en puissance de l'antéchrist au cours de l'histoire occidentale. Assez clairement les épîtres de Paul désignent une puissance, non pas antichrétienne apparemment, mais qui feint d'être du côté de Dieu.

    - La civilisation est une notion essentiellement païenne. L'évangile de Judas découvert récemment révèle d'ailleurs un Judas "platonicien", ce qui est la marque de toutes les fausses doctrines judéo-chrétiennes. Or le Sphinx, emblème démoniaque de la civilisation, invite à estimer la civilisation comme l'homme épris de civilisation lui-même, en fonction de son âge.

    Autrement dit, les millénarismes nazi ou démocratique politiques sont des abstractions irrecevables du point de vue satanique, et Nitche les rejette pour cette raison. Ils sont dépourvus de lien avec la nature et se fondent sur les hypothèses les plus religieuses et les moins probables. La conscience chrétienne leur accorde encore moins de crédit, puisqu'il s'agit là d'un détournement odieux de la charité chrétienne, transformée en compassion démagogique et utilisée afin de procurer une légitimité à des élites occidentales captieuses.

    En réalité la civilisation occidentale est morte depuis longtemps. Elle domine d'ailleurs sur les vivants à la manière dont les morts dominent sur les vivants. Vous ne sentez pas l'odeur du Danemark ? Shakespeare a porté le coup de grâce à l'art occidental. Croyez-moi, il ne s'en relèvera pas. La polytechnique, c'est-à-dire l'art au niveau de la brute républicaine galonnée, se fera elle-même sauter le caisson. Si ça se trouve la terre elle-même, mère chérie des Allemands, providence des imbéciles, est elle-même déjà crevée et nous vivons comme des parasites des liqueurs de son cadavre.

  • Education nationale

    Nombre de collèges et lycées parisiens ont l'aspect de véritables prisons. Moi qui ai eu en province, vers treize ou quatorze ans, la sensation d'étouffer dans le cadre scolaire, à cause de sa pédérastie et de sa mélancolie latentes, je ne sais pas comment j'aurais réagi à cet emprisonnement sévère et justifié par les femmes, comme tous les régimes militaires ou disciplinaires.

    Les mères sont avant tout dangereuses pour leurs enfants à cause du masochisme qu'elles leurs inculquent, et qui est décelable au stade identitaire ultime chez les néo-nazis défenseurs de la civilisation comme Breivik, hommes-soldats, c'est-à-dire hommes-femelles.

    Dans la perspective élitiste républicaine, la pédagogie revêt une importance cruciale. Moins dévotement, on observe comme s'élabore au sein des institutions pédagogiques l'éternel retour de la connerie, et à quel point les institutions actuelles, sous couvert d'humanisme, entretiennent le sentimentalisme, et donc la bestialité et la tragédie futures. La tartufferie règne.

    Ce système scolaire disciplinaire carcéral était prédestiné à être facilement vaincu par les promesses mercantiles d'évasion vers des paradis artificiels. L'austère et mélancolique bourgeoisie parisienne a préparé le triomphe des semi-libertins de Mai-68 (semi-libertins, parce qu'ils sont presque tous devenus de gentils papys-gâteau).

    La volonté du ministre de l'Education nationale de rétablir la morale est une plaisanterie de mauvais goût. Ce ministre a écrit il y a quelques années sur la mafia : il ferait bien d'examiner les rapports, non seulement crapuleux, mais aussi éthiques, que la République entretient avec la mafia ; est-ce que la semeuse républicaine n'est pas très proche de la "madone" des truands siciliens ?

    Dans les milieux bourgeois, la plupart des gamins sont aux trousses de leurs mères à travers la première jeune fille en fleur qui passe : quasiment aliénés dès la naissance. D'ailleurs parfaitement serviles et prêts à se soumettre à la discipline masochiste qu'on leur imposera.

    Dans la population moins "proustienne" des gamins de banlieue, on sait parfaitement que l'ordre public le plus sûr est assuré par les gangs les mieux organisés, qui procurent à leurs petites mains le travail que la République ne fournit plus. Sans la riche clientèle parisienne, le trafic ne marcherait pas.

    Concrètement, c'est dans l'incitation au travail que tient le secret et l'effectivité de l'éthique et de la morale, pourquoi elles sont aussi féminines. Justifiant le travail, c'est comme si la femme se justifiait elle-même. La société féministe est donc pénétrée de l'idée de travail, en même temps que cette société est incapable de fournir un travail décent à ses sectateurs.

    L'enseignement de la morale républicaine, à ce stade, ne consiste plus que dans une défense désespérée de la propriété privée ou publique, conçue comme sacrée et mystique dans la République, comme dans les clans mafieux.

  • Marx pas mort

    (Emprunt au fanzine "Au trou !?")

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    Marx dérange tous ceux qui préfèrent continuer de vivre dans leurs rêves ; il menace de les réveiller. Dès lors qu'une élite communique au peuple le goût du rêve, elle accentue son emprise sur lui, et l'entraîne sur la voie de l'avilissement. Dorénavant, la publicité joue un rôle décisif dans le maintien de l'ordre.

    Le néo-païen Carl Jung veut s'attaquer à l'inconscient, au-delà des besoins du diagnostic médical. Sous l'influence de la logique chrétienne jusqu'à ce point, il conçoit que le bonheur n'est pas une fin en soi ; et le bonheur n'est d'ailleurs qu'un état hasardeux ou temporaire. De fait Marx traduit l'épicurisme, concentré sur le bonheur, comme l'absence de pensée, et le signe de la décadence grecque. L'aspiration de l'homme à la pleine conscience s'observe, dit Jung, au fait que même lorsque l'homme accomplit des actes manifestement inconscients, qui lui sont dictés par une volonté extérieure à la sienne, familiales ou sociales, par exemple, il rechigne à l'admettre et se déclare libre, confondant la volonté avec la liberté. Sans doute les femmes consultent-elles plus volontiers des psychothérapeutes ou des confesseurs que les hommes, parce qu'elles estiment que le ressort de l'action se situe dans l'âme, tandis que les hommes ont plus confiance dans leur corps. Mais on ne peut séparer le corps de l'âme, et l'âme du corps, et les religions animistes qui postulent que l'âme survit au corps ne font que la théorie d'une volonté sublime ou spirituelle. On comprend qu'un tel système de pensée soit fait pour exciter le sens du devoir.

    En réalité la volonté ne mène à rien, et se laisse guider par l'absurdité, ou à peu près n'importe quel type de récompense bas de gamme.

    Jung cherche donc à savoir ce qui fait obstacle à la pleine conscience et pourquoi le patient, une fois "dénoué", et le poids d'un déterminisme beaucoup trop pesant pour son âme ou ses épaules ôté, ne poursuit pas sa quête vers la pleine conscience, mais s'arrête au bonheur ou à un équilibre somme toute précaire ? Il faut dire à ce point ce que Jung ne dit pas, à savoir que le déterminisme ou le devoir de l'élite est d'une nature particulière, puisqu'il consiste à indiquer au peuple le sens ésotérique du devoir, ou celui de l'ordre social. Jung ignore ou feint de ne pas voir à quel point l'ordre social se nourrit du rêve et de l'inconscient, et que moins les limites d'une société sont circonscrites, plus elle pèse son poids de corps et d'âmes, plus celle-ci s'oblige à ressembler toujours plus à un gigantesque hôpital psychiatrique. La nécessité finit par faire loi, et la nécessité est la loi de la jungle. Tandis que Marx a vu l'irresponsabilité des élites, à traiter l'homme comme un chien avide de récompenses.

     

  • Nazisme & pornographie

    Anne Sinclair, la copine de DSK, dit assumer sa relation sentimentale avec l'ex-directeur du FMI. Rien d'étonnant à cela, le libertinage a toujours été en vogue dans les castes dirigeantes, y compris du temps où la Rome des papes était puissante.

    Parallèlement, des moeurs strictes et contrôlées sont systématiquement imposées aux classes laborieuses. L'hédonisme en Occident n'est possible qu'en vertu de l'esclavage industriel dans les pays du tiers-monde. "Mai 68" sonne le glas de la lutte des classes, dont Marx avait déjà expliqué un siècle auparavant qu'elle a perdu sa valeur explicative de l'évolution sociale en Europe, du fait de la mondialisation.

    Anne Sinclair ajoute que la discrétion serait souhaitable en matière de moeurs. Que la transparence est un principe totalitaire. Et de mentionner le nom de... Georges Orwell.

    Ce ne sont pas les moeurs de Mme Sinclair et de son régulier qui sont odieux - ils ne font que refléter une position sociale, comme toutes les sortes de sexualités -, c'est leur façon de prendre l'auditoire pour une bande d'imbéciles, ainsi que les journalistes qui sollicitent l'avis de ce couple démoniaque, désireux d'être sous les feux de la rampe, mais ne voulant pas s'y brûler - une sorte de satanisme de sous-préfecture.

    Je ne me rappelle pas Mme Sinclair protestant contre le fait que des quidams soient jetés en pâture à la télé, leurs moeurs disséqués, exposés, exploités, divulgués, entrecoupés de pauses publicitaires. Mme Sinclair fait preuve d'humanisme à l'égard d'elle-même.

    Et Georges Orwell n'a rien à voir avec la comédie cynique que la caste publicitaire et médiatique joue aux Français. Contrairement à nombre de moralistes allemands nazis ou républicains, Georges Orwell ne se réclame pas du mensonge, mais de la vérité. De plus Orwell n'ignore pas ce que la maille juridique extrêmement serrée des républiques totalitaires modernes signifie : l'opacité, présentée comme la transparence. Si Anne Sinclair et DSK sont victimes d'un système - ce qui peut prêter à sourire -, ce n'est pas d'un système transparent mais le plus opaque possible : le journalisme, moins indépendant qu'il n'a jamais été. Un fait significatif le prouve : les chaînes d'Etat, directement contrôlées par lui, n'ont pas une liberté de parole moins grande que les chaînes privatisées. Deux possibilités : 1/ou bien l'Etat républicain est une personne morale transparente... 2/ou bien jamais l'expression publique n'a jamais été autant "sous contrôle" en France. C'est bien sûr la seconde proposition qui est vraie.

    Evidemment, en tant que défenseur de la propriété, ordonné à cette fin, l'Etat républicain ne peut pas être transparent. La défense de la propriété est la première entrave à la transparence. Georges Orwell est marxiste. Rien à voir avec un pervers manipulateur à la tête d'une banque mondiale pour les pauvres.

    - Si elle n'est pas citée parmi les valeurs républicaines ou nazies, la pornographie en fait partie, au même titre que la prostitution sacrée dans certains royaumes antiques. Elle est d'ailleurs un point de différend majeur entre l'islam et le culte républicain. La minorité musulmane accuse la République d'encourager la prostitution, tandis que les dépositaires des valeurs républicaines sonnantes et trébuchantes accusent l'islam d'être brutal à l'égard des femmes. On est obligé de rappeler ici les 40.000 Arabes assassinés en Irak, sans faire de détail, par la nation la plus féministe au monde.

    Pourquoi peut-on dire que le nazisme est pornographique, et que la République française médiatico-politique emprunte le même chemin ? "La prostituée, le soldat et le prêtre"  : cette triade permet de résumer les trois caractéristiques du nazisme, guère éloigné de la modernité selon Baudelaire ou Rilke. Le soudard se bat pour une femme, ou une idée de la femme, qui n'est pure chez le terroriste musulman qu'en raison de son éducation puritaine ; d'ailleurs la prostitution sacrée indique que la pureté peut s'attacher à l'idée de prostitution, dès lors que celle-ci affiche une vocation sociale, exactement comme le soudard ou le soldat devient un héros malgré ses crimes, du fait de leur destination sociale. Ce n'est pas dieu qui permet le crime sexuel ou militaire, mais le prêtre dans l'intérêt de la société.

    Quelques prêtres ou prêtresses républicaines demeurent encore hostiles à la prostitution. Le moins qu'on puisse dire, c'est que leur avis compte aussi peu que celui des musulmans de France. Aussi que ces prêcheurs dans le vide n'ont rien compris au féminisme, son rôle principalement mercantile. La société civile a largement entériné le fait de la prostitution sacrée, en commençant par l'élite médiatique, instigatrice d'un néo-nazisme encore plus totalitaire que le précédent.

    Dans la triade du soldat, de la prostituée et du prêtre, les deux premiers ont en commun l'esprit de sacrifice aveugle, qui leur est inculqué par le troisième, au profit de la société. Celui-ci peut être qualifié de "démiurge" (non au profit de dieu, et le prêtre chrétien qui dit le contraire doit être regardé comme un suppôt de Satan) ; la pornographie, inculquée principalement par la publicité et le cinéma, reflète la soumission au régime de guerre économique des gosses de ce pays, dont l'élite républicaine prétend cyniquement être inquiète. Mais il n'en est rien. L'élite française, composée de vieux branleurs scélérats n'a de cesse de contribuer au déluge par ses mensonges et malversations. Les gosses sont les premiers jetés sur le bûcher des vanités républicaines.

    Il faut ajouter l'ignominie des médias qui consiste à s'abriter derrière les victimes de la choa, comme si tous les juifs étaient des propagandistes nazis.

    N'écoutez pas les médias qui vantent les mérite de tel ou tel petit connard de dix-sept ans qui, sur ordre de Moscou, a tiré à bout portant dans le dos d'un officier allemand, après avoir picolé pour se donner du courage. Ce courage-là, vanté par les médias, c'est précisément celui que la religion ou la publicité donne. Le sacrifice du prolo a le grand mérite, en l'occurrence, de servir le bourgeois. Bernanos : "La Libération est un mensonge plus grand que l'Occupation encore" : censuré. Prise de conscience interdite. Crime passionnel au profit de la nation encouragé.

    Flanquons plutôt les médias par terre. Voilà une action moins vaine pour les militants de Le Pen ou Mélenchon, que celle qui consiste à passer au kärcher le blason de la République, sans se rendre compte qu'elle a déjà crevé depuis longtemps.

  • Brave Old France

    La question de la remontée du "Front National" et de ses conséquences électorales pour la gauche aux prochaines régionales n'a d'intérêt que pour la clique des journalistes-boutiquiers qui fait la pluie et le beau temps, voudrait pour cette raison exercer un droit de censure sur les blogues, et valse-hésite à se positionner en termes de carrière (bobo de droite ou de gauche ?) ; cette question ne passionne que les vieillards qui -à 90 %-, vont bourrer pieusement les urnes à chaque fois de leurs petits voeux de papier blanc comme monsieur tronche bobonne : avec le sentiment du devoir accompli. L'impuissance politique est sur le mode de l'impuissance sexuelle. Pouvoir intense de séduction de la politique sur les femelles.

    Pavé de bonnes intentions, l'enfer ressemble à un bureau de vote. Mon dégoût de la religion (que je crois "100 % français"), m'a toujours fait éprouver le sentiment, chaque fois que j'ai pénétré dans un tel bureau, d'entrer dans une petite synagogue de Satan, vu les bobines de pharisiens ou de publicains que tirent généralement les bonnes femmes scrutatrices des deux sexes dans ces lieux d'aisance, gonflées de l'importance de leur jeu de rôle.

    Le "secret de l'urne", c'est typiquement l'hypocrisie bourgeoise badigeonnée de chaux. Liberté d'expression ? Ah, on peut tout dire en France selon cette tête de noeud de Jean-François Kahn ? Alors ne chions pas seulement sur les flics, au ras du caniveau, mais aussi sur la déesse Marianne, femme-tronc grotesque sortie du sac de farces et attrapes républicaines, qui n'est qu'une grosse vache à lait sacrée. Même les petits partis anarchistes en France (ainsi que "Charlie Hebdo" et "Siné Hebdo") ne font rien d'autre que sucer le lait de cette salope qui porte le Capital en bandoulière.

    Que Xavier Matthieu saccage une préfecture, et alors la République ressort ses espèces sacrées, qui sont exactement les mêmes que celle de n'importe quel banquier suisse capitaliste : l'or et l'argent.

    Est-ce que la jeunesse n'a pas mieux à faire que "d'emmerder le Front National" pour le compte de tel ou tel gouvernement de droite gaulliste ou de gauche soixante-huitarde ? Est-ce que Sartre, en qui sont réunis l'esprit soixante-huitard et l'esprit gaulliste ne trempe pas les mains dans la politique par pur goût de la merde, comme dit Céline ? Plus efficace encore que le gâtisme gaulliste pour maintenir dans un état de dépendance, le gagatisme sexuel de Cohn-Bendit. La révolution sexuelle est un produit capitaliste et les anars façon Siné sucent l'Oncle Sam non moins que Sarkozy. Et même : lui est payé pour ça.

    Les péripéties économiques font d'ailleurs que le vote FN profite désormais alternativement à la droite et à la gauche, et que ce parti est donc désormais parfaitement intégré à la mécanique horlogère électorale telle que la prônait déjà Maître Jacques Attali il y a quinze ans, dont les Etats-Unis fournissent le modèle : l'alternance pour ne rien changer.

    Les gazettes trompent leurs lecteurs quand elles prétendent que Sarkozy a fait perdre son pouvoir de provocation à Le Pen. C'est la conjoncture économique qui a démodé Le Pen. Sarkozy n'a fait que suivre le tempo.

    Quant à Le Pen lui-même, il est assez amusant de constater que c'est -en tant que provocateur- la même corrosion que les anarchistes façon Siné qu'il a subie, celle de l'argent. Au fil du temps, son idéologie de petit propriétaire, de politiquement incorrecte qu'elle était dans le contexte industriel est (re)devenue "bien portée".

    La planche à billets tourne à fond désormais, pendant que de la cathédrale capitaliste monte une prière pour que ce dérapage ne soit qu'une syncope et pas la Chute finale.