Je boycotte symboliquement depuis quelques années cette fête satanique, qui résume bien l’esprit occidental.
Tel ou tel athée, cultivant la vertu, pourra voir dans la fête de Noël un gaspillage indécent et hypocrite, compte tenu de la manie occidentale de se gargariser des «Droits de l’Homme» ou d’invoquer des principes écologistes.
L'athée ou le païen peut respirer et sentir «l’odeur de pourriture du Danemark», sensible dès lors que l’on prend un peu de recul sur une culture reposant sur le calcul.
Au chrétien seul est dévoilée la manœuvre de Satan à travers la culture occidentale, le pourquoi de cet extraordinaire gaspillage, qui défie la raison elle-même.
La stratégie de Satan consiste à dissimuler la foi chrétienne véritable derrière l’écran de fumée de la culture «judéo-chrétienne».
L’homme viril, c’est-à-dire vertueux, par opposition à l’homme efféminé (Adam) qui cède à la tentation et court ainsi à sa perte, cet homme verra dans ce Noël pédophile une célébration du vice et rejettera ainsi le christianisme au nom de la vertu.
Néanmoins la stratégie ou la ruse de Satan a ses limites. Elles ont déjà été atteintes plusieurs fois, dans la mesure où l’on peut tenir les grands charniers du XXe siècle pour le produit de la culture occidentale. Je n’en referai pas la démonstration ici, mais "l’esprit du totalitarisme", qu’il soit soviétique, nazi ou démocrate-chrétien, est similaire à "l’esprit de Noël".
A vrai dire le boycott exige peu d’efforts, car il n’y a pas de fête plus sinistre que la fête de Noël, qui fait aux gosses les yeux doux comme la mort fait les yeux doux au soldat.