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schizophrénie

  • Le Christ-thérapeute

    Le désir de bonheur est une source d'hypocrisie inépuisable. La plupart des violeurs promettent le bonheur à leurs victimes, pour peu qu'ils aient un peu d'éducation. Celles-ci se laissent d'autant plus prendre au piège qu'elles sont malheureuses ou frustrées, vu qu'on pêche plus facilement des truites affamées que des truites repues.

    Les sociétés libérales, peuplées d'hommes frustrés, souvent envieux du bonheur d'autres sociétés passées ou virtuelles, prouvent que la quête du bonheur compte plus, comme ciment social, que le résultat lui-même : le plaisir. Comme j'ai l'habitude de dire, qu'est-ce que la promesse de démocratie à côté d'une bonne bouteille de vin ? Un plan foireux. Le totalitarisme est essentiellement démocratique.

    Les élites politiques ou économiques, en raison de leur position sociale, mathématiquement, sont plus exposées à la folie et à la schizophrénie que les castes inférieures. Le pouvoir empêche de se connaître complètement et rend aveugle sur soi-même. La folie sociale est d'abord un problème de riches entre eux, qui les touche particulièrement.

    Pour l'aider à vaincre sa folie, Jésus propose au jeune homme pieux -mais riche- de se délester de sa fortune sur le champ. C'est une thérapie que les médecins n'osent pas proposer à leurs patients : pourtant elle permet de soigner le plus petit symptôme de possession. Tant qu'on n'est pas pauvre, on n'est pas vraiment soi-même. Probablement si les médecins-psychiatres ne vont pas jusqu'à vouloir soigner véritablement l'âme de leurs patients, ou rarement, et se comportent plutôt en matons de l'asile d'aliénés libéraux, c'est parce qu'ils ne savent pas bien eux-mêmes pourquoi ils sont médecins et ils devraient soigner leurs patients ? Tout ça est aussi ténébreux que la cure et le confessionnal d'autrefois.