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Le Prince charmant avec une grosse bite

J’ai reçu deux courriels de lecteurs de mon blogue ce matin. De Virginie, qui se dit surprise que je puisse apprécier Houellebecq, qu’elle considère comme un romancier médiocre…

Virginie, d’abord Houellebecq n’est pas un romancier, c’est un philosophe. Un moraliste, plus exactement. Une sorte de Cioran, en plus “fleur bleue” (ça commence par des partouzes avec des petites putes exotiques, mais ça finit par une love story avec une jolie Quinocéenne bien de chez nous). C’est déjà pas si mal d'être le dernier penseur français. Le roman, c’est une couverture, ses personnages n’existent pas, c'est des stéréotypes. Il est bien obligé de faire semblant de pas être sérieux, Houellebecq, sinon il passerait son temps au tribunal. En réalité, y'a pas plus sincère, plus naïf, plus grave que Houellebecq.

Il est informaticien au départ, et j'ai remarqué que ces gens-là sont généralement peu portés sur la gaudriole. Leur passe-temps favori, c’est de refaire le monde. Tu vas m’objecter son succès médiatique. C’est quand même un peu arrivé par hasard, tout ce pognon, toutes ces gonzesses, même s’il les a accueillis à bras ouverts (le jour où il ne vendra plus, il en aura bien besoin de cet argent pour se protéger, l'exil ça coûte cher).

Cette blonde, chez Monoprix, qui fait la queue, porte une jupe écrue qui dévoile par transparence un joli cul. Charnu, mais pas seulement : charismatique ! À part ça, elle est assez commune. Voilà pourquoi elle montre ses fesses. Pourtant, je suis sûr qu’elle aussi rêve du Prince charmant, mais d'un prince charmant avec une grosse bite. Elle vit avec son temps, je le sens bien. Mademoiselle finit par se retourner pour relever ses filets - je la regarde, elle rougit. Et pourtant je vous jure que son string noir se détache nettement, pas seulement à contre-jour ! Prince charmant ou satyre ? That is the question… Houellebecq a raison, les femmes se compliquent de plus en plus.

À mon deuxième correspondant, affublons-le du surnom de Popol puisqu’il ne veut pas que je mentionne son nom, je répondrai demain. Je suis vanné. Si ça continue, il va falloir que j'embauche une secrétaire.

Commentaires

  • Salut Lapinos,

    J'aime bien le style impertinent de ton journal.

    Pour la peine, je t'ai mis dans mes liens.

    Une question me taraude : pourquoi ce pseudo de Lapinos?

    J'espère que ce n'est pas en rapport avec tes prouesses sexuelles...

    A bientot

    Sophie

  • Tu as raison, Sophie, même si je déteste ça, les mises au point, faut que j'en fasse une. Sur mon pseudo. Je ne voudrais pas qu'on confonde Lapinos et Lapinot. Lapinot est le héros d'une bédé consternante qui paraît dans 20 minutes en ce moment (le quotidien gratuit). Un truc fait par un bobo pour les bobos.

    Je tiens beaucoup au suffixe grec de mon pseudo hergéen. LapinOS, pas LapinOT, qu'on se le dise !

  • Je connais malheureusement Lapinot pour l'avoir lu dans 20 mlinutes et je le trouve effectivement pathétique.

    Surtout qu'au détour d'une page, le dessinateur n'hésite pas à faire dans l'antiaméricanisme primaire, tout ce que je déteste.

    Donc peut-être un truc de bobo mais auquel je n'adhère pas.

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