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Passage des troupes en revue

Il y a les hussards, Nimier, Déon, Laurent, Blondin, écrivant debout, j’ai envie de dire “droit dans leurs bottes”, mais l’expression a été galvaudée, impatients d’en finir avec les charmes chancelants d’une époque scélérate.
Il y a ceux qui préféreraient être des spahis dans le désert, comme Patrick Besson.

Et puis il y a les zouaves. Hier soir, n’ayant plus après une journée harassante d’autre désir que celui d’allumer la télé et de m’affaler devant, j’ai pu admirer la belle charge du zouave Tillinac dans la petite arène de Franck-Olivier Giesbert. Pontifical, le zouave, ça va de soi. On le sentait piaffer à la seule évocation des fumées de Mai 68, et, dès que le signal fut donné, il n’attendit pas pour fondre sur Wolinski, Philippe Val et François Hollande, bousculant cézigues comme un possédé. Surpris par tant de hargne sur un plateau de télévision, par ce piétinement sauvage d’éthique médiatique, les trois compères se débandèrent, rougissant et balbutiant ; oubliant même de traiter de nazi ce zouave. C'était quand même la moindre des choses de la part d’un dialecticien de la trempe de Philippe Val ! Excitée par l’odeur de poudre, Elisabeth Lévy, flanquée d’une blonde dont je n’ai pas bien compris l’usage, portait ensuite le coup de grâce aux ex-révolutionnaires.

Comme Jacques Chirac son maître, Tillinac a des idées simples, des goûts contestables et des idéaux à la portée de tout le monde, mais mâtin quel cador !

Commentaires

  • Bonsoir,
    "J'aime beaucoup ce que vous faîtes".
    Vous voulez pas m'envoyer votre adresse mail, qu'on discute tranquillement ?
    Bien à vous
    Bruno Deniel-Laurent

  • Il me semble que vous êtes l'auteur d'un chapitre intéressant sur Simone Weil, n'est-ce pas ? Mais sur ce sujet, je ne pourrai pas vous donner la réplique, car je n'ai que peu de goût pour les anorexiques, fussent-elles mystiques.

  • A propos de "droit dans ses bottes", j'ai entendu au journal de France 2 un militant UMP qui parlait d'être "carré dans ses bottes", soit de "se carrer" soit de "avoir l'esprit carré".
    Devinez qui a laissé son esprit dans ses bottes !...

  • La Blonde chez FoG c'est Aude Lancelin du Nouvel Obs et vous devriez la lire de temps à autre ça mettrait un peu de cacao dans vos pages et vos interventions chez PA, mais "On a beau donner du cacao à une vache, elle ne donne pas de chocolat".

  • Désolé, dans le Nouvel Obs je ne lis que la chronique de B. Franck, de temps en temps. Mais votre proverbe bobo est charmant.

  • Franck et ses recettes de cuisine depuis 10 ans, c'est comme le supplément Spécial Cadeaux du Monde des Livres...

    Votre premier émoi (émulsion ou pas?) avec une grosse slave me rappelle celui de sollers (inondation génésique)avec sa poissonnière ou sa charcutière, tout dépend où se trouve notre révolutionnaire, un peu comme vous.
    A demain pour l'épisode de la seconde naissance: ah l'écriture! et après demain :la révélation par le blog!

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