Ce raz-de-marée indien, c’était vraiment de l’extrait d’apocalypse !
J’avoue, j’ai guetté le signe de Jonas, mais il ne s’est pas passé trois jours avant que Kouchner ne débarque sur les ondes radio pour aider ses concitoyens à prendre la mesure du cataclysme – avec sa gueule d’acteur politique poudrée de riz, préparant les prochaines élections.
Parions qu’à l’heure de la parousie, plus difficile à prévoir par nos satellites modernes qu’un cyclone, un tremblement de terre ou une journée ensoleillée à Brest, il y aura des bobos pour se saisir de leurs caméscopes et zoomer sur les quatre cavaliers de saint Jean. Comme ces touristes en slips vautrés sur les plages de Thaïlande et d’ailleurs, filmant la déferlante qui va les engloutir. Sous hypnose.
Commentaires
merci à toi pour cette "parousia"...j'ai bien aimé
« On écrit avant tout pour placer un homme devant une question ou une image, et la regarder ensemble. Écrire des romans, il n’y a pas d’acte plus fraternel ».
Paul Gadenne à propos de La Plage de Scheveningen, revue Sud, n° 76 (mai 1988), p. 7. (trouvé chez le stalker)
est-ce qu'on ne filme pas la déferlante qui va nous engloutir pour la même raison?
Non, on filme parce qu'on a acheté un caméscope.
...Ou un nouveau maillot de bain (à montrer absolument aux copains/ines)