C’est seulement rendu aux trois-quarts de ce roman de Félicien Marceau que je saisis enfin qu’il est censé se dérouler aujourd’hui, lorsque le téléphone portable de François sonne dans sa poche, le trahissant. Je croyais que nous étions en 1960. C’est cette politesse dans les manières et le langage des protagonistes qui m’avait abusé. Il y a comme un hiatus.
Dans le même genre de roman futile, je préfère celui de Patrick Besson : Lettre à un ami disparu.
Besson s’embarrasse sans doute un peu trop de considérations psychologiques, mais certaines, à mon goût, ne manquent pas de saveur : « Il était paresseux. Il avait beaucoup de mal à se lever le matin et le chocolat, surtout quand il le préparait, lourd, sucré et crémeux, n’a jamais donné à personne le désir de conquérir le monde. Il donne plutôt celui de se recoucher. »
Commentaires
Et bien je trouve que le chocolat, lourd, sucré et crémeux, surtout crémeux, est une raison idéale pour une sieste de crapule heureuse.
D'ailleurs j'en bois un tous les soirs.
Quelle marque ?
J'achète le mien chez un chocolatier du 7 ème : JP Hévin, av. de la Motte-Picquet.
Je mets un peu d'eau dans le lait, et bien évidemment je ne sucre pas.
Z'êtes amateur ?
Ben mince, tu t'embêtes pas Mamzelle. Je serais bien bête de faire la fine gueule. Je te tends mon bol, mais sers-le moi "sec" s'il-te-plaît.
D'un coup sec ? Z'avez raison, y'a que comme ça que c'est bon :)
Je peux vous en offrir en guise d'etrennes, histoire de vous faire goûter, mais vous vous le préparerez vous-même ! Suffit que vous me filiez une adresse postale.
Mais non, pas d'un coup sec, sans ajouter d'eau, quoi…
C'est bien ce que je dis, quand on ne mouille pas, c'est forcément à sec.
Mais j'y tremperais bien mon biscuit quand même, etc., etc.
À ce petit jeu-là de calembours fins, tu es sûre de gagner d'avance, Mamzelle, et je préfère me rendre tout de suite.
Tu dis préférer te rendre mais tu ne le fais pas puisque tu as d'ores et déjà avancé un calembour en introduction à ton message. Ce sont des méthodes bien fâcheuses...
Toi, t'es pas le dernier des… (à moins que si ?)