Déjà dans Pauline à la plage, Arielle n’est guère sensuelle, une vraie poupée de porcelaine froide, elle promène sur la plage blanche de Rohmer un regard reptilien de bête à sang froid. L’injection de diverses substances destinées à lui conserver un air de jeunesse éternelle et un régime sévère n’ont fait qu’accentuer sont côté serpent.
Mais dans le fond, je l’aime bien, Arielle, car il n’y a pas que la beauté physique qui compte chez une femme. Et qu’elle est belle dans son dévouement à son époux. Non contente d’avoir consenti à tourner dans l'assommante fantaisie filmée de son mari, elle le défend du mieux qu’elle peut contre son biographe, Philippe Cohen. Sans trop s’emporter, sans jamais citer le nom de l’auteur, comme le lui a conseillé Bernard ; mieux vaut feindre l’indifférence pour ne pas faire résonner la grosse caisse médiatique. On n’apprend pas au vieux singe à faire la moue !
Ça vaut le coup, non, d’essuyer quelques critiques fondées, si c’est pour être défendu avec autant de passion amoureuse par sa femme ? Pourtant, j’ai senti BHL un tantinet désarmé, comme un flic poursuivant un voyou qui s’aperçoit tout à coup qu’il a oublié de charger son 9 millimètres. Car, même si BHL n’est pas philosophe à reculer devant un aussi petit paradoxe, ça va pas être facile d’accuser Cohen d’antisémitisme.
J’ai consulté le menu proposé par Cohen et je l’ai trouvé plutôt alléchant, en voici un aperçu :
- Né avec une cuiller en bois dans la bouche ;
- Un homme de paroles ;
- “Le plus beau décolleté de Paris” ;
- La République des lettres expliquée à ma fille (fictienquête) ;
- Justine, ou la vertu de la littérature pipolisée.
Commentaires
Cela semble gentil, comme petite note, et pourtant c'est d'une bien réjouissante cruauté !
Arielle illustre bien la laideur des femmes-poissons, qui avec leur nez coupé, leurs lèvres exagérées et leur peau translucide sans ride ni fossette, créent ni plus ni moins un nouveau type humain. Même Deneuve, même Béart y passent... J'espère ne jamais apprendre que Binoche se met à son tour à leur ressembler.
Personnellement je ne m'arrête pas à d'aussi puériles considérations (à savoir celles se limitant au physique -reconstitué ou non- ). Mais le simple fait de savoir qu'elle a déclaré "Je n'ai jamais voulu me perpétuer. Je veux être la dernière de mon genre. La survie de l'espèce ne m'intéresse pas. (Rires.) Mais j'adore les enfants, et j'aime être maternelle avec la part enfantine que chacun garde en soi !" me conforte dans l'idée que je me fais d'une bécasse(in, parce qu'il parait que c'est très mode).
Je suis vraiment désolée de te le dire mais j'ai un peu parcouru ton journal (j'ai rapidement arrêté car c'était fatigant!) et je trouve ton style, ta prose et tes idées assez pénibles. Bon courage quand même!
Cordialement
Oui, bon courage : il va t'en falloir, maintenant que tu sais que tu n'as ni l'approbation, ni le soutien (essentiels) de Samson...
En même temps il peut encore tenter sa chance avec Dalila; tout n'est pas joué !
Cependant je vois que Samson est une femme, à en juger par son accord (d'Eon).
Cela laisse présager le pire pour Dalila. Méfiance. Cependant Lapinos, je ne connais pas (fermement) vos goûts en la matière !
Bon et comment fait on ?
En route !
http://esa.nbed.nb.ca/mat/Critiques%20de%20livre/jesypage.htm
DalilO,peut-être(humour élucubrationesque).
Lapinos, félicitations pour ton gif.
Il ferait craquer Arielle je n'en doute pas, et peut-être même ta nouvelle admiratrice secrète (qui aime bien...), à moins que cela ne la tienne en garde..?
Je me désolidarise complètement des lapins de fromage+ qui ressemblent à des écureuils et ont l'air d'être de parfaits bobos.
Chère Pimpeleu, serais-tu une de ces allumeuses, secrètes ou pas, qui tentent de m'enflammer pour de vrai ? À quoi bon ?
Pour répondre à ta question Lapinos, je dirai... non, je ne pense pas. Mais je ne m'étais pas vraiment posé la question. Maintenant que tu le dis, je crois que j'aimerais assez que tu t'enflammes. D'ailleurs si tu jettes un petit coup d'oeil aux commentaires féminins, qui sont en minorité (masochistes?), tu verras que je ne suis probablement pas la seule. Enfin, Mam'zelle me désaprouvera peut-être...
Pour en revenir à ta réaction, elle me surprend un peu j'avoue. Alors pour éviter toute confusion, je tiens à te dire que l'admiratrice secrète dont je parle ça n'est pas moi, mais Samson. J'aurais aussi bien pu écrire "admiratrice refoulée", "lapinophile qui s'ignore" ou que sais-je... mais personnellement je ne prends pas la peine de laisser de critique aussi inconsistante qu'inutile dans les blogs que je n'aime pas. Y'aurait bien trop de travail.
Alors oui, finalement j'en suis peut-être une, d'allumeuse.
"A quoi bon?", si tu poses la question c'est que tu n'es définitivement pas joueur (à ton âge, quelle tristesse!)
Il n'y a rien à gagner en effet, mais surtout il n'y a rien à perdre. Le but c'est de jouer, voilà tout.
Pimpeleu, je n'avais pas compris que tu me parlais de Samson ! Et je croyais que tu étais l'auteur de ces missives mystérieuses que je reçois en ce moment sur ma boîte Hotmail. Il y a maldonne.
Lapinos, je t'en prie, ne prend donc pas la peine de t'excuser pour cette méprise...
Mais allez, comme je ne suis pas revencharde, je te donne une astuce pour débusquer l'expéditeur des missives (ne ments pas, tu brûles de savoir qui c'est): tu pourrais rendre publique les fameuses lettres! Non seulement ça a quelques chances de ne pas foirer, mais en plus ça aurait toute les chances de satisfaire à ma curiosité, qui est là plutôt en éveil, je dois dire.
Pimpeleu, je n'aime rien tant que changer les règles du jeu au cours de la partie…
Oui, enfin avoue que le hasard t'as un tout petit peu aidé...