Rimbaud par-ci, Rimbaud par-là, c’est à vous dégoûter. Rimbaud, "mystique contrarié" ? Inverti, même. Rimbaud du temps où la pédérastie sentait le soufre, avant de sentir l’eau de toilettes…
Sonnet du trou du cul
Obscur et froncé comme un œillet violet,
Il respire humblement tapi parmi la mousse,
Humide encor d’amour qui suit la fuite douce
Des fesses blanches jusqu’au cœur de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait,
Ont pleuré sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse,
Pour s’aller perdre où la pente les appelait.
Mon rêve s’abouchera souvent à sa ventouse,
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C'est l'olive pâmée et la flûte caline,
Le tube d'où descend la céleste praline,
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos.
Bref, pas étonnant qu’Arthur ait fini abscons…
Commentaires
Les deux aventures prépondérantes de l'homme consistent à entrer dans la vie, puis à en sortir. Ici ou là, Rimbaud fut particulièrement à son avantage.
C'est l'olive pâmée et la flûte caline,
Le tube d'où descend la céleste praline,
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos
Et puis bon, je ne sais si cela est fait exprès, mais il y a des inexactitudes.
J'avais noté ça sur deux bouts de papier et perdu l'un.
Mais heureusement, j'ai un ange gardien virtuel qui veille sur moi et l'a retrouvé.
Donc ce n'est pas la fuite mais la rampe (douce).
Ce n'est pas le bord mais le coeur de l'ourlet.
Ce n'est pas le vent mais l'autan.
Et puis le tercet que je vous ai soumis était le dernier et non l'avant dernier.
Il se trouve que j'aime beaucoup ce poème.
Beurk !
Verlaine, la victime ?
Je vous interdis, enfin !
Chut.
Verlaine ! Vous valez mieux que ce petit con... Vous avez ma condescendance en tout cas... Bien à vous pauvre Lélian.