Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

In Memoriam

Quand il y a de l’air autour de St-Lazare, comme aujourd’hui, qu’il sent le steack grillé et les fleurs – quelles fleurs, je n’en sais foutre rien, car je ne suis ni poète ni jardinier ; et je ne sais pas non plus d’où vient ce parfum de fleurs tenace – mais que, malgré tout ça, les filles continuent de faire semblant de baiser en prenant la pilule, rien de tel pour l’oublier qu’une chanson paillarde.

La première que j’ai apprise, c’est l’“Avion" ; c’est Stéphane Cornet, mon ennemi juré de Cinquième qui la chantait dans les vestiaires qui puaient la transpi de mômes, avant d’aller courir. Après, il avait moins envie de chanter, eh, eh.

« L’avion, l’avion, l’avion,
çà fait lever les yeux,
La femme, la femme, la femme,
çà fait lever la queue (bis)
Bite au cul s’écrie la baronne
en voyant les couilles du baron.
Je préfère les avoir dans mon cul
que d’les voir traîner dans la rue (bis). »

J’essayai de l’apprendre à mon petit frère pour qu’il épate mes parents avec, mais je n’y arrivai pas.

La deuxième, c’est mon pote de fac, André, un baronnet porté sur les jolies duchesses, qui la chantait le mieux, c’est-à-dire très mal, mais c’était drôle, fallait toujours qu’il grimpe sur la table, même lorsque c’était un guéridon. Il débordait de joie.

« Le bordel dans le bois,
Ah, ah, le bordel dans le bois (bis)
C'est là qu’on boit.

Dans le bordel,
Savez-vous ce qu’il y a ?
Il y a une chambre,
La chambre est dans le bordel,
Et le bordel dans le bois.

Et dans cette chambre,
Savez-vous ce qu'il y a ?
Il y a un lit,
Le lit est dans la chambre,
La chambre est dans le bordel,
Et le bordel dans le bois.
… La femme est dans le lit…
… Le con est dans la femme…
… Le vit est dans le con…
… Le sperme est dans le vit…
… Le germe est dans le sperme…
… Le plaisir est dans dans le germe…
… Il n'y a plus rien dans le plaisir… »

Au plaisir, André…

Commentaires

  • La deuxième me fait penser à Spinoza. Je crois que nous sommes, dans ces quelques mots très près de l'essence de l'être. Le néant, le désir, la jouissance et tout le bordel derrière. Vous ne connaissez pas "la petite Huguette ", Lapinos ?

  • "les filles continuent de faire semblant de baiser, comme elles disent, en prenant la pilule"
    Je crois que j'ai perdu mon décodeur Lapinos... (ou ai-je peur de comprendre...?)

    J'ai vu que tu avais enlevé ta myrtille à grandes oreilles, c'est dommage.

  • Je connais aussi la petite Huguette, Marie-Cécile, mais elle a moins marqué ma jeunesse que d'autres.
    Sur Marie-Cécile il n'y en a pas de chansons paillardes, si ?

  • Je m'étais embrouillé, Pimpeleu, te voilà rassurée ?

  • Beaucoup oui... car je t'avoue qu'à la goutte d'or, les jeunes filles n'emploient pas un tel vocabulaire! :)

  • Quant à la myrtille, j'ai dû l'écraser, pour pas qu'il m'arrive ça :
    http://www.hautetfort.com/journalsansprozac/

  • mouarf..

  • Sluuurrp ! sluurrp !

  • Y'a pas, Lapinos, y'a pas... avec marre he, cesse il, on voit arriver une éjaculation précoce ou un simple renoncement. Déprimant pour ma libido exacerbée.

  • Merde. Je devrais peut-être pas parler comme ça à un lapin...

  • Mais vous ne me parlez pas, je crois, vous vous adressez à vous-même, plutôt.

  • Ah ! Tout de même ! Il se réveille, l'animal ! Un jour il vient me grignoter l'orteil et il se tire pour éviter les baffes ! Chais pas bien, vous détalez. Donc, je réflêchis à haute voix au moyen de vous choper par les oreilles. A pas peur, je me s'occupe très bien des lapins pleins de poils partout. "Par devant, par dessus, par dessous". Comme dit la chanson. Ce qui m'emmerde, Lapinos, c'est que chez vous, je ne trouve rien qui dépasse pour m'accrocher. Mais ça me branche bien quand même. Alors je passe de temps en temps pour vous faire coucou en cherchant vaguement la poignée. C'est où ?

  • Marie-Cécile, vous êtes une buse ! Aussi ne me suis-je pas attardé sur votre blogue. Et depuis, je me terre dans mon terrier, sans porte (ni poignée).

  • On le sait où elle est, sa poignée.

  • COMMENT DOIS-JE ENTENDRE LE MOT "BUSE", FOUTU LAPIN ?
    Allez, lapinos, sortez de là ou je vais vous chercher par la peau du dos ! Et ça m'agace de ne pouvoir vous imaginer qu'en rongeur. Blanc, qui plus est. Mais pas les yeux rouges. Quand même. Lapinos, faites pas le con. J'ai des outils de forage dernier cri. Un lapin sait faire la buse, c'est dans ses gènes (quand on est un homme, bien entendu); alors décollez, je vous attends. Zêtes pas la moitié d'un con, Lapinos.

  • Elle va finir par la voir.. la peau du lapin. Et pas forcément en sortant la quincaillerie lourde !

  • Sur ma virilité, vous n'êtes pas la première à émettre des doutes. Et si Lapinos était une fille ? etc. etc. Je connais la chanson !
    Je ne m'abaisserai pas à les dissiper.

    Et vous, portez-vous vraiment un aussi joli prénom, Marie-Cécile ?

  • je cherche à t'envoyer un mail, m'sieur lapinos... je ne peux te poster ici ce que j'ai à te "dire"...mon mail est ici en lien, pourrais tu me contacter par ce biais ?! -nv.voisin(at)wanadoo.fr-

    d'avance merci :)

  • Je n'émets pas de doutes sur votre virilité, je pense sincèrement que vous êtes un lapin mâle. Lorsque je parle d'homme, c'est de l'espèce. Ne soyez pas vil flatteur. Marie-Cécile est bien mon prénom. Guillory, mon nom, sémiologue, ma profession, emmerdeuse, ma vocation. J'ai bien aimé votre manière d'égratigner ma toile. C'était bien vu et drôle. J'ai vu que vous dessiniez, vous barbouillez, aussi ?
    mc.guillory@free.fr

  • Je ne répondrai pas avant de connaître la signification de ce cryptogramme maçonnique :)

  • Oui, je dessine, Marie-Cécile, en barbouillant le moins possible.
    Mais, de temps en temps, puisqu'il faut bien vivre, et que je ne connais que très peu d'esthètes, j'éjacule un peu de terre de Sienne brûlée sur un fond bleu de Prusse transparent. Puis, grossièrement, avec la main gauche, je tire une forme connue de ce magma, que je souligne au blanc de Titane (vous savez, les crétins ont quand même besoin de repères, au bout d'un moment).
    Je procède toujours de la même façon. Le plus dur, c'est d'adresser ensuite la parole à un galeriste. Par chance, aujourd'hui, on peut fourguer ses… sa production, sur e-Bay.

    Mais j'ai trop de respect humain pour vous montrer ça ! En revanche, lorsque j'aurais achevé cette chasse au croco, en 3x2 d'après Rubens, pour mon salon, peut-être vous la ferais-je voir. Aimez-vous Rubens ?

  • Mes excuses pour faire désordre, mais se pourrait-il que l'odeur entêtante de la flore urbaine provienne des marronniers en fleurs ? Y en a des roses ou des blanches.

Les commentaires sont fermés.