Comme elle encaissait sans broncher, « Dis, simule un peu ! », je lui dis, agacé par ce manque de coquetterie.
Évidemment, nous, les hommes, ou ce qu’il en reste, nous débordons toujours de vie et, pour celles qui se fient aux apparences, elles boivent du petit lait, s’enorgueillissent de nous ravir…
Petites dindes, elles se fourrent le d. dans l’o. jusqu’au coude ! Si la franchise est une vertu masculine, on nous a quand même appris la politesse. Parole, il est des cas ennuyeux où l’on se répète !
De là à dire que nous préférons la levrette par courtoisie, il n’y a qu’un pas que je franchis sincèrement.
Oui !! Oui !! la simulation, je vous le dis, c’est la bonne manière du sexe, et ceux qui ne simulent pas - ne serait-ce qu’un chouïa - sont des goujats, que dis-je, des SALOPES !!
Le “droit à l’orgasme”, y’a pas plus con. C’est à cause de réclamations comme ça qu’on a des écrivains déboussolés tel que Houellebecq (et non pas l’inverse) !
Moi, quand je rencontre une femme qui en veut, son orgasme, je le lui prends et j’en fais une cocotte en papier buvard, non mais, faut pas s'exagérer ! Je sais, c’est mal vu ; qu'on me traite de peine-à-faire-jouir, je m'en fous.
Et cette confidence de Suzanna m’avait ému :
« Moi, je simule tout le temps ! », en rougissant sur le canapé, avant de me le prouver. Je ne peux pas en dire autant…
Commentaires
Tu veux que je te fasse un éloge de la stimulation ?
Tiens tiens... ça me dit quelque chose. Dommage qu'elle ait les dents carriées.
Dis, je n'ai pas bien compris le coup de la levrette courtoise, tu serais gentil et bienaimable de me l'expliquer.
Bonne journée !
Les lapines ne vont pas chez le dentiste !
Je sens comme une odeur de chaperon grillé flotter sur mon blogue ces jours-ci…
Est-ce vous, Lapinos, qui vous amusez à usurper mon «identité» ? La Justine précédente n'est pas moi...
Ne m'en veuillez pas de cette niche, d'avoir joué au coucou dans votre nid vide. Je suis persuadé que vous avez le sens de l'humour, Justine.
Ainsi donc ce n'était qu'un filet à papillon(s)... petit polisson. (Ça va, là, niveau humour ?)
Prenez garde Monsieur de Garenne que les chaperons grillés vous transforment littéralement en chapon...
[Justine, je suis bien heureuse de vous croiser en ces lieux et je regrette votre jardin dans lequel j'avais grand plaisir à me promener]
[Décidemment ... il faut lire "ne" vous ...
Douteriez-vous de mon lance-flammes, Princesse ?
Lapin, laissez-là vos dames un instant (pardon, mesdames) et suivez le Uhlan en son salon où l'on vous attend sur Sainte-Beuve...
Malgré tout le respect que je dois à Ste-Beuve, il peut bien attendre, alors que ces dames, elles, ne sont pas éternelles…
Uhlan, laissez-moi encore un peu avec elles, s'il-vous-plaît.
Quelle jolie photo! Ronde et maigre à la fois. Pouvez-vous en étendre le champ?
La photo ne laisse pas de doute pourtant sur l'option choisie...
Je hais la photo !
????
Qu'est ce qui vous prend tout a coup ?
Et vous ? Vous ne deviez revenir qu'en octobre ?!
En matière de lance, Ami Lancelot, je pensais qu'en bon herbivore, vous goûtiez plutôt de la roquette...
Ah... les faux departs.... C'est la tout l'Art de la simulation - moi qui vous croyez expert en la matiere!!!
pouah pour la photo!! mais bon "simuler " qd on est a la fougue de la jeunesse..c'est pas très orthodoxe!!
Vous mettez ma modestie à rude épreuve, ma Reine…
http://www.donatoart.com/paintings/lancelot.jpg
(je voulais dire quand on a la fougue de la jeunesse..excuses)
La fougue de la jeunesse est une notion assez floue, Gretel. Tu ne confondrais pas avec l'éjaculation précoce, par hasard ?
"Mon Dieu gentil Lapin que vous être kitsch! Sans vous offenser, permettez que je m'exclaffe."
[elle s'esclaffe]
"Qu'est-ce donc que cette toile bariolée? "
[elle montre la toile d'un geste méprisant]
"Cette chose est tout juste bonne à être couverture de roman de gare ne trouvez-vous pas ?"
[elle s'en retourne]
J'avais pourtant choisi ce tableau dans le style troubadour cher à votre XIXe et fait taire pour vous plaire mon net penchant pour le siècle d'avant.
Mon XIXe vous dîtes ami ? Vous voulez me faire perdre la tête ? Je prèfère la garder bien droite et les XVIIe (fin) et XVIIIe, à cet égard, me paraîssent plus sûrs. A certaines obscurités terrifiantes, je préfère les lumières ami.
Garder la tete droite au XVIIIe Madame, ce ne fut pas donne a tout le monde... En cela, le XIXe est bien moins dangereux!
Pour le voir, encore faut-il avoir survécu à la terreur Madame!
C'est bien ce que je sous-entendais.
Je vous concède que j'aurais du préciser pour certains: "le XVII (fin) et XVIII (jusqu'à la révolution) ..."
Ah si seulement je m'étais lancée dans le cirage (et la brosse à reluire).... j'aurais fait fortune !
«Même narcissime, même bornerie, même impuissance, babillage, même vide. D'autres poncifs à peine, c'est tout. On se conforme, on se fait reluire, on se rabâche, ici et là, exactement.»
Céline, Mea Culpa.
Vous lisez Céline, vous ?
Faut croire que oui, Lapinos... Et vous, que lisez-vous si ce n'est deux trois lignes d'infâmes ouvrages, dans les rayons de la FNAC, un œil sur la page, l'autre sur les fesses de la donzelle qui feuillette Titof quelques mètres plus loin ?
(De vous à moi vous devez posséder un fameux strabisme.)
Deux ou trois petites lignes par-ci par-là font un long roman, Justine (je m'abstiens pourtant de loucher dans votre direction pour ne pas vous choquer).