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Au bout de la nuit

Est-ce que Marcel Duchamp reconnaîtrait son urinoir dans tout ce bric-à-brac de gadgets subventionnés ? Pas si sûr. Car entre le clown et les charlatans, on note l'absence totale de rire chez ces derniers, complètement crispés sur leurs boniments. Seul le fou-rire plane au-dessus de ce sentencieux triturage de merde.

Ce type, indécrottablement sain d'esprit, qui ne peut s'empêcher de pisser dans le Duchamp quand il va au musée, ils appellent les flics pour le faire coffrer, ces bâtards. C'est un conte moderne et merveilleux (d'Andersen).

Quelle âme sensible ne se tordrait pas devant ce spectacle, l'industriel Arnault singeant Vivant Denon, Karl Lagerfeld en Cocteau, Bertrand l'Élu se prenant pour Laurent le Magnifique ?

Les ténèbres les plus noires sont accueillantes à côté de ce genre de nuit blanchie.

Commentaires

  • France2 annonçait sa soirée spéciale consacrée à l'événement avec cette phrase suavement susurrée : "Quand la culture fait du bruit"... Quel beau résumé.
    (Pour quelqu'un qui ne regarde presque pas la télé, je passe mon temps à en parler, c'est effrayant.)

  • Ton héros s'appelle Pierre Pinocely, Lapinos, je l'ai retrouvé :
    http://droitetcriminologie.over-blog.com/article-516673.html

  • Le parallélisme a ses limites Lapin. Certaines des moeurs italiennes de Bertrand l'Elu n'auraient sans doute pas trouvé grâce aux yeux du Prince...

  • Sous les Médicis, la fécondité importait plus que l'orientation sexuelle, Madame.

  • "Sous" : quel bon choix pour parler des Médicis!

  • Bergamote ne prend qu'un "t" cher Monsieur Lapin.

  • Merci d'avoir relevé ce lapsus, Cyrielle.

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