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Le goût des femmes virtuelles

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Transport en commun forcé avec une jeune Eurasienne ce matin. Ça pousse et ça tremble de toute part et la pucelle ne peut faire autrement que de se caler au creux de mon épaule.

À mon hommage discret à sa beauté, ses yeux vitraux, ses lèvres rouge vif, ses chevilles graciles et arquées, elle répond poliment par un sourire à peine perceptible, rosit sous son métissage original. Ah, le charme spécial des étrangères ! Quoi qu'elles fassent, quoi qu'elles pensent, quoi qu'elles disent, d'où qu'elles viennent, sauf d'Amsterdam, bien entendu, un peu du nécessaire mystère subsiste. Pareil pour les femmes virtuelles. Et les filles ordinaires, françaises et abonnées à Marie-Claire, ne font pas le poids.
Surtout ne pas communiquer avec elle verbalement. Tout doit passer par le regard pour que l'illusion de l'amour dure. Tout s'achève à "La Motte-Piquet". C'était bon…

« S'ajoute une force plus ténébreuse. Pour les guerriers de ce temps, bardés de fer et de cuir et qui vivaient entre eux, les femmes qu'ils croisaient étaient des êtres étranges. Ils les supposaient reliées par de sensibles attaches aux puissances invisibles, capables d'attirer le mal - pour cela ils les redoutaient -, mais aussi le bien - pour cela ils les vénéraient. Ils attribuaient en effet au féminin un pouvoir secret, très précieux, le pouvoir d'intercéder en leur faveur auprès du Père, du juge. (…) »

Curieux mélange de science historique marxiste et de simplicité médiévale, le style de Duby. Dames du XIIe siècle… Je me dis que je devrais lire ça dans le métro, dans un souci de provocation permanente.

Commentaires

  • Tu lui as même pas mis la main aux fesses à ta peinture Ming ? Tu es vraiment trop ...

  • Non Driout, j'ai décidé de redevenir puceau. C'est moins d'emmerdements, comme vous savez, je crois. Vous n'êtes pas bisexuel comme Jean-Pierre Coffe, si ?

  • Les affaires ne marchent pas si bien que ça, Lapinos ? Faites-vous moine. Peut-être que le silence mettrait un baume à votre désespoir.

  • Bisexuel, tout de suite les grands mots !

    La littérature te perdra ... je sais bien que les femmes aiment qu'on leur raconte des histoires mais vient quand même le moment où il faut leur faire l'amour après les avoir aguichées avec ses petites histoires !

    Puisque tu parlais de Maurras, je te rappelle le mot de Clemenceau quand on lui parlait de l'Action française qui soi-disant voulait renverser la République alias la Gueuse : " Quand on veut violer une femme, on ne la prévient pas ! "

    Les crimes de l'amour ne sont pas des crimes, mon Lapinou ...

  • Ce que vous êtes fleur bleue, Driout.

  • Comment ça, Lapinos, le fouriériste que vous êtes n'a pas lu "Métro Ciel" ? — un tout petit livre paru en poche au mois de juin chez Actes Sud Babel.
    Très, très bon voyage !


    Ecce Femina

  • Un tramway nommé désir ? Eh ! Il tombe à point nommé le jour de l'inauguration de celui de la petite ceinture ! Je me dépêche...

  • Même si je préfère acheter mes bouquins ailleurs pour ne pas enrichir le grand capital, Claire, j'avoue que je fréquente surtout la Fnac (et les Puces) où j'ai découvert par le plus grand des hasards votre Journal. Quelques semaines plus tard, repassant par le même rayon, j'ai vu que ce journal était toujours là, mais hermétiquement emballé cette fois.
    Ça doit être le fait de votre éditeur. J'ai donc eu beaucoup de chance.
    J'avoue que je suis curieux de savoir combien d'exemplaires vous avez pu en vendre, de ce Journal ; j'ai peur que la réalité de l'édition décrite par Chardonne n'ait évolué dans le sens de la peau de chagrin. Au fait vous connaissez Chardonne ? Je veux dire son meilleur titre : "Lettres à Roger Nimier" ?

  • Sur un petit violon
    et pour quelques spectateurs...

  • Petite mise en place hélas, mais pas de retours !

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