La Madone du Planning
Jusqu'à la voir, j'imaginais Caroline Fourest en bonne femme acariâtre, desséchée comme ses idées. Elle devait forcément être atteinte de frigidité.
Quand je la vis pour la première fois, non pas en vrai mais à la télé, ce fut une révélation ! Tout d'un coup je compris pourquoi le microcosme médiatique bruissait du nom croustillant de Caroline Fourest. Car si cette gonzesse n'apporte rien de neuf aux vieilles idées malthusiennes et féministes cent fois récusées par la science mais sacrément coriaces - en revanche sa télégénie frappe d'emblée. Ainsi le secret de sa rhétorique était là !
"La Madone du Planning", c'est pour faire un jeu de mot : en réalité la comparaison avec Jeanne d'Arc s'impose. Caroline Fourest s'habille en mec et on lit dans ses yeux clairs la détermination d'une nana affranchie. S'ils ne manquaient pas désespérément d'imagination, les fiers pédés de la "Gay pride" devraient la faire défiler en tête de leur carnaval, déguisée en Jeanne d'Arc, à califourchon sur une jument rose (ou verte). Elle serait parfaite dans le rôle.
Pas question d'apparition divine pour Caroline, bien sûr, en revanche je me suis laissé dire que le diable lui est apparu une fois en songe : grand, blond, avec un œil de verre. De sa voix caverneuse, il faisait capoter les idéaux d'égalité des sexes et de fraternité au plumard ; comme dans les dessins de Cabu, il portait des bottes allemandes bien cirées et piétinait la liberté d'avorter, crrritch, avec une impavidité tout bonnement effrayante !
Des diablotins portant qui des mitres, qui des képis, l'escortaient, agitant des sonnettes de curé, des crécelles, faisant un vacarme de tous les dieux monothéistes, à faire abjurer la saine laïcité à un instituteur de la FEN !!
Et Caroline se réveillait, car elle ne croit pas aux apparitions, en nage : inquiète, à peine vêtue d'un blouson de cuir, prête à en découdre, elle se rendait sans plus attendre à l'Assemblée nationale pour l'avertir du danger et lui apporter son aide. Là Jean-Louis Debré lui remettait le "Prix du Livre politique" et la confortait dans son courageux combat à venir contre la calotte et le bandeau noir de Le Pen, le pirate de la politique française.
Je suis convaincu que les petites fantassines des plannings de France doivent lui emboîter le pas, à Caroline, sans se poser de questions, avec une ferveur toute religieuse, et que leur combat est complètement fanatique et désintéressé.
Commentaires
Que cette sinistre conne soit présentée comme une référence de morale et de culture, en dit long sur notre époque.
J'ai lu son "Frère Tariq" qui est tellement mal écrit, si peu argumenté, qu'il nous rendrait presque les islamistes sympathiques. Avec des adversaires de cette taille, Ben Laden n'a pas grand chose à redouter.
Vous ne voyez pas la principale différence, Cadichon, entre les islamistes et Caroline Fourest ? Les islamistes représentent une petite minorité qui n'a guère l'occasion de s'exprimer ; Caroline Fourest, elle, a beau faire croire que ses idéaux féministes sont menacés, elle a tribune libre dans les médias, c'est où elle veut, quand elle veut.
Le Prix du livre politique 2005 lui a été remis par Jean-Louis Debré et lui a été décerné par une quinzaine de journalistes du gratin de la presse et des médias parisiens. Ils adorent ce genre de jeune gonzesse au regard pur, c'est vrai, elle est parfaite pour couvrir toutes leurs turpitudes, leur manque total de sincérité.
Comment Lapinos tu ne crois plus aux vierges ?
"Les vierges de trente ans" un beau roman de Lapinos, best-seller 2007, mieux que le Littell !
une petite devinette pour ceux chez qui cette phrase ferait écho:
"Quand nous serons tous de grands citoyens, ne deviendrons-nous pas, malgré les aises d'une vie triviale, le peuple le plus ennuyeux, le plus ennuyé, le moins artiste, le plus malheureux qu'il y aura sur la terre"
Eh bien, au hasard, je dirais… Balzac, bien que je le connaisse très mal, n'ayant lu que "Le Colonel Chabert", "Eugénie Grandet", "La Peau de chagrin" et "Physiologie du Mariage".
@Cadichon :
Tu n'as pas du lire Frère Tariq pour écrire des bêtises pareilles. Enfin, les avis c'est comme les trous du cul : tout le monde en a un. Pas vrai ?