Bien que la gauche soit ridiculisée par des types foireux comme Finkielkraut, Onfray, BHL, Enthoven, Philippe Val, Redeker, Sollers, etc. - n’oublions pas qu’à droite il y a des gugusses comme Zemmour, Tilinac, Dantec, d’Ormesson, qui, s’ils sont peut-être plus sympathiques, sont tout aussi inutiles, quelques vrais historiens comme Claude Allègre ou Emmanuel Leroy-Ladurie surnagent, et ils sont plutôt étiquettés "de gauche" que "de droite".
Il y en a d’autres moins connus, évidemment ; les médias sont hostiles aux gens sérieux, et les gens sérieux le leur rendent bien. Suffit de voir Allègre sur un plateau de télé : on a l’impression qu’il va se jeter sur l’animateur et lui bouffer les deux oreilles. Dommage qu’il se retienne. On manque de tueurs de journalistes en série dans ce pays.
Dans la droite nationaliste, le fait que certains se réfèrent impudemment à Chateaubriand, Tocqueville ou Ozanam montre bien qu’on y déraisonne là aussi à plein tube, malgré l'indépendance de Le Pen. Ozanam il y a cent ans je veux bien, mais maintenant les ravages du libéralisme sont évidents.
Ce qui est étonnant dans cette droite nationaliste, c'est le nombre d'américanophiles décadents, voire de russophiles rêveurs, et le petit nombre d'Européens.
Mais ni la gauche ni l’extrême-gauche ne sont marxistes. Toutes les bourdieuseries et le situationnisme imbécile, non seulement ne sont pas marxistes, mais ce fatras bobo contribue à faire écran au marxisme.
Si la gauche était marxiste, elle ne dépeindrait pas Hitler comme le grand Satan mais comme un capitaliste ordinaire ou presque, un peu plus sincèrement socialiste, en concurrence avec d’autres nations capitalistes et inquiet comme les autres capitalistes, un peu plus étant donné la proximité de l’URSS, par la montée en puissance de la nation russe.
Au lieu de ça la gauche se sert de l’hécatombe des Juifs pour renforcer le discours idéologique.
Et qu’on ne dise pas que je suis obsédé par les Juifs et les nazis : on ne peut pas allumer la télé, publique ou privée, sans tomber sur un reportage qui exploite de façon obscène les crimes des nazis ; et bientôt ce qui fait office de littérature n'abordera plus que ce seul sujet. Bientôt les généalogistes de France et de Navarre seront sollicités de tous les côtés par des écrivains en herbe à la recherche d'un ancêtre juif afin de glaner un minimum de crédibilité. Des écrivains en herbe toujours plus nombreux vu qu'aujourd'hui être écrivain c'est un peu comme jouer au loto.
Commentaires
Je ne partage pas votre détestation de Finkielkraut (c'est en partie grâce à lui - et à son excellente émission du samedi - que, voici dix ans, j'ai ouvert les yeux sur les mensonges idéologiques et les falsifications historiques dans lesquels avaient été baignées mes études). Néanmoins, je trouve vos derniers articles réjouissants et revigorants.
"Aujourd'hui être écrivain c'est un peu comme jouer au loto" : belle trouvaille !
Mais que pensez-vous de la critique du marxisme effectuée par Jules Monnerot dans les années 1960 ? (disqualification de la notion de valeur travail, etc.) Je me demande si le meilleur de la pensée de Marx, ce qui nourrit les analyses d'Alain Soral par exemple, n'existait pas déjà chez certains de ses prédecesseurs, mais je n'ai guère de connaissances sur le sujet.
Même BHL cite Péguy, Baudelaire, François Furet à l'appui de son américanisme niais, encore plus stupide que celui de Tocqueville, quand même perplexe devant le phénomène de l'égalitarisme.
Finkielkraut pourrait bien citer Bloy ou saint Jean de la Croix, je ne changerais pas d'avis : il apporte sa pierre au grand n'importe quoi idéologique. Il n'a même pas le mérite de la sincérité et du courage comme Muray, largement déconnant lui aussi, première victime du symptôme qu'il tente de décrire.
Je n'ai rien contre les repentis, ceux qui changent d'avis et admettent qu'ils se sont trompés, mais ce n'est pas le cas de Finkielkraut, qui a gardé plus ou moins le même réseau de relation, sans lequel on n'aurait jamais entendu parler de lui en dehors d'une classe de lycée de banlieue. Finkielkraut s'est juste spécialisé dans un créneau porteur en ce moment, la nostalgie. Le marketing philosophique ne m'intéresse pas.
Les vrais réactionnaires ne sont pas nostalgiques, ils sont modernes. A tel point que c'est un réactionnaire, Baudelaire, qui est l'inventeur de l'idée de modernité. Même si certaines des niaiseries philosophiques de Proust sont contenues dans Baudelaire (Proust qui est exactement ce que les descendants des nazis raffolent en littérature.), Baudelaire a quand même une vision supérieure à Proust, plus éclairée, de la civilisation.
- En fait de trouvaille, il s'agit d'une réalité économique. Aujourd'hui un "roman de la rentrée" ne coûte rien à produire, très très peu de pognon, vu qu'avec la numérisation on peut se contenter d'un tirage minimum et éviter les pertes. Un jeune romancier, c'est très con, trop content d'être publié, ça ne réclame rien à son éditeur. 3% par bouquin, faites le calcul. Le papier, l'encre, que dalle.
Les chances de décrocher le jackpot sont faibles. Connaissant les goûts (de merde) de PPDA ou de Guillaume Durand, on peut un peu accroître sa chance, mais quoi qu'il en soit le jeu en vaut la chandelle, aussi les éditeurs encouragent-ils leur personnel, l'entourage, un maximum de monde à écrire un premier roman. Avec pour principal argument de vente la photo de l'écrivaine en couverture, gironde si possible, quoi qu'avec le numérique on arrive à transformer un boudin en jolie saucisse. D'où l'avalanche de navets à chaque rentrée, 700 cette année, dont Patrick Besson a le culot de dire que c'est un signe de bonne santé de la littérature française.
Quand le numérique ne suffit pas, on peut toujours faire la clownesse comme Amélie Nothomb.
Heureusement, il y a Lapinos. Qui, lui, a tout compris.
Lapinos va nous sauver.
Lapinos au pouvoir!
Je sais que vous êtes plutôt enclin à gober les billevesées de Jacques Attali, Gloups, mais même votre foi de charbonnier dans la démocratie capitaliste, je parviendrai à la vaincre. Vous fuirez ou vous vous convertirez au catholicisme révolutionnaire. Car il n'y a que deux mobiles à l'idéologie, l'ignorance ou la lâcheté.
Que penses tu de ce que les historiens de chez nous appelle "idéologie islamiste", ami Lapinos ?
Je suis assez bien pourvu en lâcheté, il faut dire. En idéologie je ne crois pas. Et en crédulité pour les âneries d'Attali, alors là, vraiment très très peu.
Le coup de la loi Galland, ça n'est pas de lui.
Je n'ai pas de foi particulière dans la démocratie capitaliste, mais je crois comprendre comment elle fonctionne un peu mieux que vous, et je crois que vous ne saisissez pas véritablement les ressorts dramatiques de notre époque.
Sinon je suis catholique, c'est-à-dire que je crois à la transformation de l'homme. C'est peut-être ce que vous entendez par "révolutionnaire"? J'espère que vous n'avez pas la grossièreté de défendre une quelconque transformation sociale?
"Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu", Lapinos. Ca ne veut pas dire que César soit le Mal, même s'il n'est incontestablement pas le Bien.
C'est vrai, ça, pourquoi irais-je défendre une quelconque idée de transformation sociale ? Il est tellement évident que la démocratie capitaliste durera mille ans et que les masses prolétaires d'Asie et d'Inde n'ont qu'une envie : demeurer les esclaves de l'Occident le plus longtemps possible.
Je ne suis pas certain de piger ce qui vous distingue au plan idéologique de ce guignol de Jacques Attali. Il me paraît juste un peu moins optimiste, en coulisse (en public, le pessimisme est mauvais pour la croissance).
Je ne serais pas étonné, Gloups, que vous ayez le culot de tirer Gabriel Marcel et l'existentialisme chrétien des poubelles de l'histoire pour tenter de le faire passer pour un machin moderne.
Sur la célèbre réplique de Jésus aux pharisiens qui tentaient de le piéger, votre explication de texte est hors sujet. Un séminariste de deuxième année vous dirait que cela signifie principalement que le Royaume de Dieu n'est pas sur terre. N'en déduisez pas que toute action politique est vaine et que ce monde terrestre n'est qu'une vaste salle d'attente, Gloups, ou saint Paul risque de descendre pour vous botter les fesses.
(Sais pas de quoi tu parles, Gretel ?)
Tiens, c'est marrant, avant Finkielkraut était un fervent sarkozyste, il est à présent un clown qui penche à gauche...
Dans votre prochaine note, il sera militant LCR, sans doute.
Un catho marxiste, on aura tout vu !
Ah oui, c'est vrai que pour vous Sarkozy est de droite. Mon discours n'est pas toujours très facile à comprendre pour un idéologue, excusez-moi. Vous êtes le pendant des bobos de gauche, Paratext, qui prétendent que la politique de Clinton est différente de celle de Bush, que Kennedy est plus pacifiste que Bush, etc., le genre d'illusions que l'histoire balaye.
Au strict plan idéologique, il est plus rigoureux de dire que Finkielkraut est de gauche, c'est ce qu'il affirme haut et fort lui même de peur de se griller complètement dans les milieux intellos. Ce mec est un superstitieux, un fétichiste, on le devine au premier coup d'œil.
En réalité, on ne voit pas bien ce qui le distingue de BHL, qui se met à citer Péguy lui aussi - ces mecs peuvent tout se permettre face à des journalistes comme Guillaume Durand, Ardisson, Taddéi ou Philippe Tesson.
Puisque vous êtes un fan de Finkielkraut, Paratext, expliquez-moi en quelques mots ce qu'est le "mendésisme", que je rigole un peu.
Ce que le clan de gauche reproche à Sarkozy, c'est de sacrifier l'idéologie sur l'autel de la tactique électorale, de mettre en danger le système binaire gauche-droite avec le coup de bluff de l'unité nationale, "par-delà gauche et droite". Par-delà gauche et droite il y a Le Pen, voilà ce que pensent certains à gauche.
Sur le fond, les politiques sont les mêmes. Entre Jospin et Sarkozy, Chirac, Villepin, ça se joue à des détails. S'il faut choisir, même si Jospin, ce trotskyste converti au libéralisme avec sa prétention intellectuelle est imbitable, il est quand même moins décadent que Sarkozy et sa bande de publicitaires immondes. Sylviane Agacinski est une idéologue aussi, mais au moins elle sait rédiger des fiches de lecture, contrairement à Finkielkraut.
Je me suis penché sur votre blogue, Paratext, qui prétendait cerner le problème de l'Éducation nationale. Deux lignes m'ont suffi pour comprendre que vous êtes un pur idéologue, à côté de la plaque. Peut-être êtes vous sincère, contrairement à Finkielkraut, mais ce n'est pas mon problème.
Croyant, marxiste (!), miso, tu les collectionnes Lapinos !
Il semblerait que tu vaux pas guère plus cher que tes ami(e)s de chez la Charbinière.
Sfumata, çà veut dire quoi ? Comprends pas...
Croyant et marxiste: comment tu fais pour pas tomber à la renverse ?
T'as quand même 2 qualités, il semblerait: un certain anticapitalisme et des bonnes critiques Télé.
C'est parce que tu passes pas sur les plateaux ?
Regardez les choses en face, Lapinos, vous n'êtes pas moins idéologue que ceux que vous critiquez. La seule différence est que vous vous êtes créé votre système à vous, mais vous en êtes aussi prisonnier que le dernier des trostkos.
L'idéologue, c'est l'autre, comme d'hab.
Connaît pas votre Marcel.
La réplique du Christ signifie bel et bien que toute action politique est vaine, mais certainement pas que la terre est une salle d'attente. La politique n'est pas le seul mode de transformation de l'homme. C'est même le moins efficace, et de très loin.
Etre révolutionnaire, ce n'est pas un choix, c'est une pathologie.
Au moins on est d'accord en gros sur l'analyse de l'échiquier politique français. Mais ça il faut dire qu'il faut vraiment être complètement lobotomisé pour ne pas le voir. Cette illusion d'une droite et d'une gauche, qui relève exclusivement d'une logique de brassards, est un sujet perpétuel d'étonnement pour moi.
Bien vu sur Kennedy/Bush.
Un anarchiste ? Qu'est-ce qui réalise l'anarchie, en dehors du capitalisme ? D'ailleurs les "anarchistes" bénéficient de la complaisance du système démocratique en place.
De vrais anars comme Brassens ou Marcel Aymé, à ma connaissance il n'y en a plus. Bertrand Cantat ? Un bobo jugé par des bobos et qui bénéficie de la complaisance des juges. Cantat est un chanteur petit bourgeois à deux balles. Même Doc Gynéco est plus provocateur, c'est pour dire.
La dernière anar avec qui j'ai causé, de militante féministe sincère elle est passée à pute virtuelle capitaliste. C'était prévisible.
Le PS et les syndicalistes corporatistes savent parfaitement manipuler les anarchistes. Je l'ai observé en direct lors des manifs anti-CPE, les quelques anars sincères ont été lâchés par la gauche dès qu'ils ont eu ce qu'ils voulaient. Alors les médias ont permis aux flics de les embarquer. Ils ne comprenaient pas ce qui leur arrivait, ces pauvres cons.
Je note aussi la virulence des anars contre les cathos et le FN, deux groupuscules qui n'ont aucun pouvoir en France et qui sont parmi les seuls à ne pas être sponsorisés par Lagardère & Cie.
Par comparaison avec le marxisme d'un suppôt du capitalisme comme Alain Minc ou du marxisme d'anarchistes utopiques et manipulés par les démocrates, mon marxisme catholique m'apparaît comme très cohérent. Lisez Saint-Simon, vous comprendrez mieux.
Étant marxiste je serai le dernier, Gloups, à prétendre être pur de toute idéologie. C'est justement cette lucidité qui fait que la praxis de Marx est moderne, quand celle de Nitche est idiote, plus idiote que Rousseau encore.
Car même si Rousseau est incapable d'énoncer une idée politique cohérente, du moins Rousseau a-t-il compris, contrairement à vous, que la politique c'est tout. L'homme est un animal politique, Rousseau comme Maurras, que vous méprisez, au moins, ce sont des Occidentaux. Vous vous n'êtes qu'un bonze, Gloups, c'est-à-dire dans le meilleur des cas un ascète, dans le pire une bourgeoise qui fait de l'aquagym ou du yoga.
La politique est le seul moyen de transformation de l'homme vers le haut, en effet. Lorsqu'on désire évoluer vers le singe, le capitalisme, c'est-à-dire l'anarchie, l'existentialisme, la démocratie - les noms d'oiseaux ne manquent pas - bref le refus de la politique, sont une autre voie possible. Vous êtes cerné. Ne vous reste plus qu'à vous rendre ou à fuir, je ne fais pas de prisonniers.
Lapinos, que vous surplombiez l'Histoire de votre haute sature et soyez le seul à pénétrer la véritable nature des choses, cela est un point sur lequel je ne vais pas essayer de vous détromper car vous en tirez un plaisir manifeste et Dieu sait si vous en avez beaucoup d'autres. Mais à force de vouloir infamer quiconque n'est pas de votre avis en le tançant d'être un idéologue et en réduisant tout à cette étiquette bien pratique, on s'attend presque à ce que dans la lancée, vous nous proposiez d'acheter à prix d'or les indulgences que vous nous aurez concocté. Bref, vous perdez d'un coup toutte la crédibilité qui peut ne pas vous faire défaut par ailleurs et par d'autres aspects.
Quant à mon blogue, sur lequel vous avez eu la mansuétude de vous pencher, je me gausse : je suis bien sûr ému et honoré que vous en ayez lu deux lignes afin d'en juger dans sa totalité. La méthode est belle, mais encore faudrait-il qu'elle ait un semblant d'efficacité. Hors, quand vous dites que celui-ci "prétendait cerner le problème de l'Éducation nationale", vous prouvez une fois encore que vous maniez souvent des arguments qui n'ont aucune réalité sinon celle que votre esprit torturé lui donne. Encore une preuve, s'il en fallait, que vous êtes prompt à chausser les grosses bottes du cuistre sans craindre un seul instant le ridicule.
Ecoutes, je te trouve bien manichéen !
Et puis dire que les anars sont manipulés, tu me fais rire.
C'est plutôt les marxistes qui le sont ou plutôt leurs descendants: les communistes, l'extrème-gauche. Même les socialos il y a bien longtemps étaient empreints d'idées marxistes, de matérialisme historique...
Rappelle-toi cette célèbre querelle entre Marx et Bakounine dès le départ dans la 1ière Internationale.
Où t'as vu que les anars bénéficiaient de la complaisance démocratique: on est les premiers à se faire taper dessus.
Où t'as vu que Cantat était anar ? Noir désir n'a jamais voulu faire un concert de soutien pour les anars. Brassens a écrit un temps dans la presse libertaire et puis le show-biz l'a emporté...
Maintenant, moi, catholique ET marxiste, çà me dépasse. J'hallucine ! St Simon est évidemment imbuvable. Vaut mieux lire Fourier ou Babeuf.
Le problème du marxisme est connu: il a engendré Lénine, Staline (on a échappé de peu à Trotski), Mao, Fidel Castro, etc, et toutes les dégénérescences du communisme.
Y'a peut-être un truc où on peut s'entendre: c'est pour cartonner la Charbinières et son quarteron d'ultras royalistes cathos intégristes super craignos.
Je me permets de "causer" (terrible mot de la langue française, vous ne trouvez pas?) un peu ici, vu que je suis lancé.
Je trouve que, Mr Lapinos (on peut se tutoyer? dans le doute, je continue de vouvoyer), vous avez une vision assez puissante du monde, et en vérité très marxiste, non pas comme les syndicalistes débiles que vous critiquez si bien, mais véritablement marxiste. D'ailleurs, je crois que il n'y a que vous et Marx.
Mais, justement, il y a cet anti-capitalisme que je trouve du à une mauvaise, tout du moins défaillante, lecture des écrits libéraux à travers le temps. Je crois que si vous aviez mieux lu des auteurs libéraux, peut-être auriez-vous été libéral.
Par exemple, il se voit que vous détestez la démocratie petite-bourgeoise (comme on pourrait l'appeler)...eh bien, par exemple, des auteurs comme Benjamin Constant, purement libéraux, la détestaient autant. D'ailleurs, les développements modernes du libéralisme la détestent tout autant. Je parle surtout du catallarchisme de David Friedman et Patri Friedman, qui justement ne se basent sur aucun dogmes pour batir la "société idéale" - même pas la propriété privée.
Moi, je rêve d'un système complètement libre ou les individus coopèrent librement pour générer les structures socialaes, sans État et sans maître, ou tout le monde serait libre d'être salarié ou non, vivre dans une structure avec propriété commune ou non, vivre libre de faire ce qu'il veut donc. Et pour y arriver, je pense qu'il faut réussir à réduire l'État en créant des poches, des micro-mondes de résistance, qu'ils nous faut des esprits libres, puissants et géniaux pour nous amener dans ce monde des infinies multiplicités, dans ce monde presque animal, libéré de toute aliénation.
Voilà ce que je pense. Maintenant...et vous?
Paratext : quand je dis deux lignes, c'est vrai que je suis indulgent.
Alayn : je ne connais pas tous les anars, c'est vrai. Quand est-ce qu'il y en a qui ont été mis en taule dernièrement et pourquoi ? Il me semble que les skin-heads du PSG sont plus surveillés par les flics que les anars, qu'ils sentent plus le soufre, mais je peux me tromper. Pour moi les anars, ce sont les mecs qui font le service d'ordre des bobos de l'UNEF.
Je ne déteste pas Fourier, il me fait marrer, mais c'est Simone Weil qui opère la jonction avec le catholicisme, qui creuse le problème de l'oppression capitaliste, le cynisme et l'immoralité quasiment absolue de ce système, même si çà et là on sent chez Simone Weil l'influence néfaste de la philosophie décadente d'Alain.
Je répète ma question : qu'est-ce qui mieux que le capitalisme peut RÉALISER l'anarchie ? Démocrates et anarchistes sont antisociaux, au contraire des marxistes et des catholiques.
Je ne suis pas sûr qu'idéologiquement les royalistes soient si éloignés de vous. Vous en avez en commun de croire en une utopie. La monarchie utopique des maurassiens ne me paraît pas si éloignée de l'anarchie et de la démocratie.
Si la question du fonctionnement de l'État une fois l'État bourgeois abattu n'intéresse pas Marx, ce n'est pas parce qu'il est "anar", c'est parce que le marxisme est avant tout une méthode, une morale de l'action, et non une utopie.
- Spendius : Marx a lu longuement les économistes libéraux et les a jugés passionnants. Mais il les domine en démontrant leur simplisme, le caractère mystérieux de l'argent. En tant que catholique lecteur de Bloy (familier des anars, les vrais, ceux d'il y a cent ans) ça m'a frappé. On pense à Shakespeare aussi. Depuis le XIXe les auteurs libéraux s'efforcent de faire de l'argent une chose banale, neutre. Ce n'est évidemment pas le cas.
A propos de la démocratie, elle n'est que la couverture idéologique du capitalisme, Marx le démontre aussi. Et les historiens à sa suite qui qualifient la révolution française de 1789 à juste titre de révolution bourgeoise. Elle a dérapé dans l'anarchie et dans le sang, mais la classe bourgeoise n'a pas tardé à reprendre la main, pour le plus grand malheur de la civilisation : Baudelaire, Delacroix, ont très bien discerné eux aussi, d'instinct, la barbarie du capitalisme.
La méthode marxiste conserve toute sa valeur. Ne commettez pas l'erreur de tomber dans l'utopie antihistorique, le royalisme, la démocratie, l'anarchie, le fouriérisme, le jacquattalisme…
Je vous rappelle en outre que je suis catholique, l'espérance m'est donc donnée. Qu'est-ce donc que le communisme bien flou de Marx en dehors de son espérance à lui, ce qui l'a aidé à tenir, à supporter une vie pauvre et émaillée de souffrances terribles, puisqu'il a perdu presque tous ses proches un à un ?
Nietzsche l'avait remarqué, que les différences entre catholicisme et christianisme sont minimes. Mais bon, il détestait le christianisme et le communisme...
Justement, beaucoup de grand capitalistes et de grands libéraux (j'insiste sur le fait que Smith n'est pas pour moi un libéral) détestaient la démocratie aussi.
Justement, les derniers développements du libéralisme sont arrivés à la conclusion que la monnaie elle-même doit être complètement déréglementée, libre, il ne devrait pas y avoir de monnaie officielle. Impressionant non?
Je vous conseillerais de lire Deleuze, c'est un très bon penseur qui réactualise ce qu'on appelle la gauche dans une perspective individuelle de libération, et - je vous rassure - il est de très loin supérieur à Bourdieu et ses niaiseries.
D'ailleurs, remarquez que si je me définit comme agoriste (mouvement issu du libéralisme, et aussi - même si ils tentent de le nier - du marxisme), donc toujours un peu libéral, cela ne m'empêche pas de prendre le pseudo d'un célèbre esclave dépeint par Flaubert dans Salammbô.
Bonjour Lapinos ! Oui, effectivement j'ai bien l'impression que tu ne connais rien à l'anarchisme. Je t'invite à venir voir de quoi il en retourne sur mon blog "anarchie23".
Ce qui m'incite à dire çà, c'est que tu mélanges tout: tu vois les anars qui font le service d'ordre des bobos de l'UNEF" ! ?
Tu racontes n'importe quoi, excuses-moi de te le dire. Peut-être pour faire sensation ? Mais çà tient pas la route.
"Les anarchistes sont antisociaux": oui, véritablement, tu ne connais rien à l'anarchisme !
Tu nous dit également: "Si la question du fonctionnement de l'Etat une fois l'Etat bourgeois abattu n'intéresse pas Marx" ; excuses-moi, c'est bien tout le contraire.
Le fonctionnement de l'Etat marxiste par la "dictature du prolétariat", t'as oublié ? Le soit-disant "déperrissement" de l'Etat ensuite quand les masses seront éduquées... Voilà les buts et les moyens et la doctrine du marxisme. On a vu ce que çà a donné: une fois au pouvoir, ils se sont accrochés au pouvoir (Staline, Mao, Castro, Lénine, etc...) Si Marx aurait eu le pouvoir, il aurait certainement fait pareil.
D'où sur ce point, la profonde divergence de toujours entre les marxistes et les anarchistes.
Le fédéralisme libertaire que tu considères comme une "utopie"; là aussi tu fait erreur. C'est tout autant "une méthode" de changement de la société mais totalement opposée à celle du marxisme.
Salutations Anarchistes
Citer Nitche s'imposait. Il est en effet tout le contraire du marxisme et du christianisme, il ne fait que systématiser les idées déjà assez idiotes de Rousseau (Rousseau n'est pas idiot, ce sont seulement ses idées qui le sont, tandis que Nitche…)
Un héraut de la liberté qui finit à l'asile, tout est dit. L'abbé Mugnier, un démocrate-chrétien qui admirait beaucoup Nitche, jusque-là c'est encore assez logique, est allé lui rendre visite à l'asile. Il a compris la leçon, quand même.
Les démocrates et les anarchistes ont en commun ce rêve de vouloir liquider l'État et la politique. Les démocrates sont en train de le réaliser parce qu'ils s'appuient, eux, contrairement aux anarchistes, sur une force plus concrète, le capitalisme.
La dictature du prolétariat de Marx, qui a toujours freiné ses camarades communistes allemands en leur expliquant qu'il était trop tôt, qu'ils seraient réprimés, et c'est ce qui s'est passé, la dictature du prolétariat de Marx c'est son rêve, son idéal, il a consacré des centaines de pages à démonter l'engrenage capitaliste, quelqu'unes seulement à décrire son rêve. C'est typique des utopistes comme Maurras, Rousseau, de décrire les rouages de l'État, de la société idéale. Marx n'est pas un vrai utopiste. Pas plus que Thomas More, que je ne peux que conseiller à deux utopistes tels que vous, Alayn et Spendius.
Heu...l'utopiste, je pense que c'est toi ! Avec un programme catho-marxiste, non ?
Mais moi, çà ne me gêne pas d'être aussi un utopiste surtout quand on sait que l'utopie (quand certaines deviennent réalités) çà fait plutôt avancer la société.
Marx n'est pas un vrai utopiste, t'as pas totalement tort là parce qu'il s'est bien planté !
Tout comme Spendius, je te conseille Deleuze. Et puis, lui, au moins il sait écrire Nietzche correctement. Mais ne t'inquiètes pas, je ne défendrais pas plus un libéral (qui sont tout sauf anticapitaliste) qu'un marxiste.
On a toujours pas bien compris comment un marxiste peut-être catho ou l'inverse.
Marx disait: "la religion, c'est l'opium du peuple". Sur ce coup-là, il avait pas tort.
Hormis toi, apparemment, les cathos vomissent le communisme.
T'es un drôle de lapinos !
S'il vous plait, messieurs. Et le pensieur de l'éternel retour ne s'écrit ni Nitche, mais pas non plus Nietzche : C'est Nietzsche. Ne nous chamaillons pas.
Nietzsche détestait Rousseau, comme Marx, et comme les démocrates-chrétiens, justement par ce qu'ils sont...démocrates et chrétiens.
Ah, et la "liberté"...faire de Nietzsche un émancipateur anarchiste comme il est sous-entendu dans votre discours est une grossière erreur: Nietzsche était un aristocrate. Mais néanmoins, on peut en effet "intégrer" Nietzsche dans une perspective de gauche, tout du moins c'est mon avis, étayé par le fait que Deleuze justement a réussi à le faire.
(Je n'aime pas Thomas More, par contre j'aime Érasme)
Le problème, toujours démontré (et quand on dit démontré c'est donc que c'est vrai, on ne peut pas le nier) par les économistes de l'École Autrichienne, c'est que les analyses de Marx sont faussées...ce sont purement et simplement des sophismes économiques, bizarrement inspirés de Smith, un autre grand sophiste.
Salutations ni anarchistes, ni marxistes, mais amicales,
Spendius.
(le penseur pardon)
Oui, merci Spendius, j'ai oublié le s.
Nietzsche n'a jamais été anar. Ou du moins considéré comme tel par les anars.
Les anars n'ont jamais dit non plus qu'il était facho même si les fachos ont tenté de le récupérer.
Du coup, on entends plus Lapinos !
Mais c'est vrai qu'il est en interview avec Drieu La Rochelle ! arf ! arf !)
Faisons gaffe ! ils pourraient remonter le Parti de Doriot.
Vous vous êtes trahi, Alayn, vous avez les mêmes obsessions que BHL, ce suppôt du capitalisme : "ils vont remonter le parti de Doriot". Lui n'est pas sincère : vous avez la différence entre les anars et les démocrates.
Comprenez-moi bien les gars : d'un côté il y a les soviets, les anarchistes, les démocrates-chrétiens, les royalistes maurassiens, les protestants, les libéraux, les capitalistes, les nazis, BHL : tous des utopistes avec plus ou moins de sang sur les mains.
De l'autre côté il y a les catholiques et les "communistes", au sens de Drieu, je préfère dire les marxistes. Ceux-là seuls sont réactionnaires (pas au sens de Marx, au sens français) et donc modernes.
Ce que Drieu veut dire c'est que saint Paul a fourni les Grecs et la politique aux chrétiens, et que Marx restitue les Grecs et la politique à l'Occident et au monde après que Luther l'a vendue aux princes allemands en échange de leur protection.
- Vous ne connaissez pas les cathos, Alayn, alors je traduis pour vous : les cathos vomissent le communisme (ce n'est plus vrai aujourd'hui où les démocrates-chrétiens avalent tout) = les catholiques sont les ennemis politiques des orthodoxes.
De ce point de vue là, il n'y a aucune différence avec les protestants qui savent être terre à terre quand leurs intérêts sont en jeu. La politique allemande, à commencer par celle d'Hitler, est déterminée par la haine des russes/orthodoxes/communistes.
Désolé de causer histoire et géographie, camarades, mais je suis marxiste.
(Nitche, dont je francise l'orthographe, étant donné qu'il a pillé les moralistes français pour en faire n'importe quoi je ne me gêne pas, est complètement décadent.)
Salut Lapinos ! T'as pas compris mon humour. Tu crois que je pense comme BHL: tu te trompes. Je vomis BHL également.
Remonter le parti de Doriot, c'était de l'humour !
Ce qui l'est moins, c'est ton admiration pour Drieu, c'est même très craignos.
Moi, l'histoire et la géo, j'adore alors y'a pas de problèmes:
Les marxistes n'ont pas de sang sur les mains: j'hallucine ! Staline, Lénine, Castro, Mao, etc...
En plus, tu serais réac: c'est le bouquet !
Pour Nietzsche (qu'on ne francise pas): Vous dites qu'il est décadent...C'est une dynamite, et c'est pour ça qu'il n'est pas décadent. Car le monde n'est nullement basée sur qu'on pourrait appelé "la morale catholique", mais sur la force, l'animalité et dès que la morale devient omniprésente et la puissance pourrit, quand "Eros dégénère en vice", c'est là ou le monde devient décadent...et c'est là ou Marx ramène sa gueule.
Le Grand Soir est une illusion. Même si vos idées peuvent être intéressantes, elles se basent sur une logique défaillante, logique défaillante que vous acceptez néanmoins très bien, étant donné que avez une foi peut-être un peu trop débordante, mal canalisée, désespérante, et donc finalement peu puissante, en d'autres termes: Je crois que votre passion effrénée pour Drieu la Rochelle ne vous a pas porté à l'imiter en tout points.
"Oui, merci Spendius, j'ai oublié le s.
Nietzsche n'a jamais été anar. Ou du moins considéré comme tel par les anars.
Les anars n'ont jamais dit non plus qu'il était facho même si les fachos ont tenté de le récupérer."
Je le sais très bien, mais malheureusement, dans votre mouvement (dont je me suis - je vous prie de me pardonner - plusieurs fois moqué), il existe des gens qui le croient. D'une manière générale, je crois qu'il y a (excusez la comparaison !) un système de classe chez les anarchistes, avec les bons, les cons, les pseudo-subversifs, etc qui se "combattent"...et les bons, ils sont de moins en moins présent.
Vous voulez un conseil? Devenez réactionnaire.
Pour les fautes, priez d'en excuser les plus grosses : n'est nullement basé - on pourrait appeler - les différences entre communisme et christianisme - je crois que votre passion effrénée pour Drieu la Rochelle vous a porté à l'imiter en tout point.
Et pour les autres, eh bien si vous êtes si exigent que cela, allez vous faire foutre.
J'ai le droit de déconner moi aussi non?,
Spendius, votre serviteur
- Le marxisme concerne assez peu la Russie soviétique, qui ne connaissait pas le capitalisme ni n'avait de prolétariat. Ce que Lénine a réussi, c'est un coup d'État, en utilisant les faiblesses du régime tsariste. Le marxisme n'est pas un mode d'emploi pour faire un coup d'État, c'est un antidote contre la démocratie et les utopies en général.
- Je n'ai pas une admiration sans borne pour Drieu, ne serait-ce que parce que Drieu apprécie Nitche. Je prends Drieu pour ce qu'il est, à savoir l'anti-BHL : autant BHL est plein de préjugés et ne se préoccupe que de se faire remarquer pour imposer son nom et ses bouquins - et il y arrive, ce con -, autant Drieu essaie de se débarrasser de ses préjugés et de faire bénéficier modestement de ses lumières ses lecteurs. Or Drieu se passionne pour les idéologies et les religions, il les compare entre elles, et lorsqu'il fait cette remarque que le marxisme et le christianisme sont deux réalismes, que saint Paul et Marx se ressemblent, je dis que c'est très bien observé, mieux que Drieu ne le pense lui-même vu qu'il a en tête lorsqu'il pense au christianisme les spéculations oiseuses de Pascal qui n'est pas très catholique en réalité et plaît d'ailleurs beaucoup aux protestants. Là où vous avez tort, comme Drieu, de prendre Nitche au sérieux, c'est que le combat de l'espèce ou de l'individu au sein de l'espèce pour la survie, cause de la sélection et de l'évolution, est une idée fausse, abandonnée par les néo-évolutionnistes eux-mêmes au profit d'une autre explication qui a de quoi faire sourire un scientifique sérieux : le hasard serait la cause de la sélection des espèces. Bref, la décadence de Nitche, c'est qu'il n'est pas scientifique.
(L'athéisme de Marx, emprunté à Feuerbach, et celui de Nitche, ne se ressemblent que de loin. C'est un point intéressant sur lequel je reviendrai plus tard.)
Et là ou vous avez tort, c'est de croire que Nietzsche soutient cette idée. Par contre, Marx était un évolutionniste, il a d'ailleurs écrit une lettre enthousiaste à Engels après la sortie des travaux de Darwin.
Donc, vous voyez, vos spéculations philosophiques ne m'intéressent pas vraiment, car sur le domaine économique, le marxisme est une abstraction sans valeur et conduirait à une fin catastrophique de l'humanité. Savoir que Marx ressemble à Saint Paul ne m'intéresse pas (et c'est d'ailleurs faux, étant donné que d'autres grands catholiques - comme Chesterton - soutiendront des idées fortement libérales, développant même des concepts anarcho-capitalistes, basés sur des encycliques de la Sainte Église Catholique et Apostolique Romaine, et le catholicisme qui est une des bases du libéralisme comme l'ont démontré et les historiens actuels et les anciens), car là ou l'Épitre aux Romains, aux Galates ou aux Corinthiens sont très intéressants, le Capital est un tissus de fumisteries.
"Le marxisme concerne assez peu la Russie soviétique, qui ne connaissait pas le capitalisme ni n'avait de prolétariat. Ce que Lénine a réussi, c'est un coup d'État, en utilisant les faiblesses du régime tsariste. Le marxisme n'est pas un mode d'emploi pour faire un coup d'État, c'est un antidote contre la démocratie et les utopies en général."
8 des 10 mesures du Manifeste du Parti Communiste ont été appliquées par l'Allemagne Nazi (la 1ière et la 3ième ne l'ont pas été, à savoir l'abolition de l'héritage et l'expropriation de la propriété foncière et l'affectation de la rente foncière aux dépenses de l'État)
Il faut donc être réellement scientifique, non pas comme Marx, mais comme Pauli, Schrödinger ou Weyl, et si vous vous réclamez de la Raison, vous devez rester cohérent avec celle-ci.
Marx a passé vingt ans de sa vie à étudier les économistes classiques anglais et à démontrer, justement, qu'ils étaient trop abstraits.
Une chose est de s'enthousiasmer pour les travaux de Darwin et, comme Nitche, de fonder sa pensée sur le combat des espèces, le "struggle for life", théorie pour expliquer la sélection naturelle invalidée par la science ensuite. L'évolution constatée par Marx est une évolution politique et sociale, et une évolution vers le bas puisque Marx prédit la mort de la politique, tuée par le capitalisme. Ce que Marx n'avait pas prévu, c'est que la manne pétrolière et la bombe A viendraient renforcer l'hégémonie fragile des États-Unis. La parenthèse est en train de se refermer.
Il fait plus que ça: Il salue les travaux de Darwin, qui donne l'unique base plus ou moins rationnelle pour son socialisme dit scientifique: Beau paradoxe.
(et sur le point économico-sociale, le communisme, c'est la dictature des plus forts sur les plus faibles)
Tandis que Nietzsche, lui, il est à des années lumières de Darwin, je le répète, cela n'a été qu'une de se lectures, comme il a aussi lu Feuerbach par exemple...