La seule proposition de la commission Attali qui paraît raisonnable et ne relève pas de la volonté de singer bêtement la décadence des Etats-Unis, c’est la proposition de revenir sur le principe juridique de précaution. Imbécillité typiquement démocratique. L’éthique substituée à la morale.
L’embrouillamini juridique, en général, s’il fait la fortune des avocats les plus habiles à couper les cheveux en quatre, d'abrutis entraînés à fouiller les entrailles de la procédure, cet embrouillamini a pour principal effet d’encombrer les prétoires et de détourner la justice de la justice.
Probablement cette idée à contre-courant a-t-elle été soufflée à Attali par quelqu’un d’autre, n’exerçant pas la profession officielle de bouffon de la République diplômé de l'X. Si les polytechniciens s’étaient mêlés un peu plus de polytechnique et un peu moins d’économie ou de politique au cours des dernières décades, la France serait peut-être dans un état moral un peu moins piteux. Elle serait sûrement moins ridicule.
Jacques Attali comprend-il qu’il se tire une balle dans le pied avec cette proposition ? Il croit probablement qu’on injecterait ainsi un peu plus de libéralisme dans les rouages de la machine capitaliste, alors que ce qu’il tient pour un frein au “business” n’est en réalité qu’un des corollaires du fonctionnement capitalistique de l’économie. C’est le capitalisme qui dissout le lien entre la cause et l’effet, et par conséquent la responsabilité. Les arcanes juridiques ne sont que le reflet des arcanes monétaires et financiers. Si on a passé la mesure pour verser dans l’absurdité démocratique, c’est précisément parce qu’on a délaissé l’économie pour ne plus s’intéresser qu’à la plus-value et aux flux monétaires.
Le législateur légifère sans tenir compte de la réalité, comme les cartels produisent sans tenir compte de la demande.
Les premiers à s’entourer d’une armée d’avocats idiots, ce sont les banquiers et les industriels. La défense du consommateur n’est qu’une réaction sans commune mesure. Le BVP et le CSA, a-t-on jamais inventé des institutions moins efficaces et plus hypocrites ?
Le bon sens est la chose du monde la moins répandue désormais, et il faudrait que l’Occident, y compris la France, s’en accommode coûte que coûte ? Et merdre à la fin, merdre à tous ces foutus bâtards capitalistes !
Commentaires
Vous voyez, ce qu'un profane comme vous en économie dit comme idioties, à tout confondre avec le capitalisme dont il n'a lu aucun auteur...c'est ce que j'essaie de vous démontrer.
Oui, vous essayez de démontrer que la crise des "subprimes" n'a pas de réalité, par exemple, ce qui prouve bien que vous avez les pieds sur terre.
En plus de profane, vous ne saisissez pas les subtilités: Je n'ai jamais voulu démontrer que la crise des subprimes n'est pas une réalité, je la connaissais certainement autant que vous sinon plus et j'en connais les résultats, simplement, lier une crise économique au capitalisme relève d'une idiotie sans nom, soulignant la méconnaissance de l'économie moderne de celui qui la profère. Une crise telle que les subprimes est liée à ce qu'on pourrait appeler des "anomalies" économiques, liées elles-même aux aléas de l'homme, et non pas au capitalisme, qui n'a strictement rien à voir avec cela, comme elle n'a rien à voir avec le patronat. Déjà que Marx fait l'erreur de lier le capitalisme aux patrons, me faire le coup de dire qu'il a réussi à prédire ce que ces mêmes patrons allaient faire 150 plus tard en invoquant "la complexité, l'irrationalité du capitalisme" (...), c'est me prendre (et prendre tout les autres) pour un con.
Marx est un économiste (un bien piètre économiste, mais économiste quand même), c'est pas Nostradamus. Il a fait une pâte informe et excessivement grande pour être considérée comme utile pour la science économique, et dans cette même pâte, il fourre tout ce que le prolétaire classique pense de l'économie bourgeoise, il remue, il cuit, et il nous sort le Capital. C'est sur qu'à force de tout foutre dedans, on va bien y retrouver un hic économique "prédit" par Marx - on dit mensongèrement que ce "hic" est cyclique, et hop, Marx est un génie.
C'est tout.
On peut voir la "titrisation" de ces créances immobilières qui se sont avérées "pourries" comme une anomalie du système capitaliste. Marx fait de ce genre de procédé une caractéristique du système au contraire, qui tend vers l'opacité (et entraîne l'opacité du système juridique ; qui dit opacité du système juridique dit fin de la responsabilité et de la justice).
Vous faites observer que Marx est un macro-économiste et pas un micro-économiste. C'est exactement ce que je dis, il n'y a plus de macro-économistes, de politique économique, il n'y a plus que des comptables, comme ceux du FMI qui ont entraîné l'Argentine dans la faillite.
"On peut voir la "titrisation" de ces créances immobilières qui se sont avérées "pourries" comme une anomalie du système capitaliste."
Non, on peut pas voir. C'est juste un pont que les marxistes lancent au hasard, mais qui n'aboutit pas.
"Vous faites observer que Marx est un macro-économiste et pas un micro-économiste"
Au même titre que Keynes, oui. Donc, c'est exactement le contraire: Ce qu'il n'y a plus, c'est des "micro-économistes" (bon, pour rigoler je dis) véritables, héhé.
", comme ceux du FMI qui ont entraîné l'Argentine dans la faillite."
Oui, bizarrement, ce même FMI que David Friedman - économiste capitaliste - n'aime pas.
Pardon, mais ce phénomène de "titrisation", sans tenir compte de la valeur et du risque de l'investissement, sans savoir même dans quoi on investit, est typique de la finance actuelle ; si ça ne l'est pas, il faut me démontrer en quoi.
Evidemment les capitalistes n'aiment plus du tout ce genre d'actions immobilières pourries, après le bouillon que les banques viennent de boire. Mais soyez-sûr qu'ils se dépêcheront d'inventer un mécanisme aussi foireux prochainement. Il y a tout un tas d'escrocs dans la finance qui se feront un plaisir d'inventer une nouvelle arnaque.
Vous me faites penser à Claude Bébéar aussi, Spendius, qui avoue que des milliards d'argent sale sont blanchis à Wall Street, comment pourrait-il le nier ?, mais à part ça le capitalisme va très bien, Madame la Marquise.
L'affaire du Crédit lyonnais est là pour rappeler la sagesse particulière des capitalistes français. Après leur mémorable banqueroute et le plan de sauvetage basé sur la contribution de l'Etat, la première décision du "nouveau" Crédit lyonnais a été d'investir dans... le Tour de France.
Et le capitalisme n'a rien a voir avec la finance actuelle: La démonstration du non-capitalisme de notre époque, je l'ai faite moi-même, basée sur des vrais auteurs libéraux, Molinari en premier. Je vous recommanderais la lecture des Soirées de Saint Lazare, vous apprendrez un peu...
[LE CAPITALISME REEL, CA SUFFIT COMME CA, VOUS VOUDRIEZ PAS NON PLUS QUE JE ME PENCHE SUR LE CAPITALISME DE VOS RÊVES ? - JE COUPE COURT A VOS DELIRES.]
"LE VRAI CAPITALISME, C'EST CELUI DONT J'ESSAIE DE VOUS APPRENDRE, ET C'EST VOUS QUI VOUS FAITES UN CAPITALISME DANS VOS REVES - ET C'EST DONC VOUS, LE DELIRANT."
Vous êtes mon prof, maintenant?
Encore une fois, le délirant, le bobo,le totalitaire (même pas capable de répondre à un post, il faut mettre la réponse dedans le post).
Dans mes rêves, il n'y a pas de capitalisme en général. Mais rêves sont gentillets. Des paysages magnifiques. Je rêves beaucoup de fjords, tiens. Mais pas de capitalisme.
Le capitalisme, c'est un système économique qui a été pensé par DES VRAIS ÉCONOMISTES, DES ESPRITS FINS ET INTELLIGENTS, BIEN LOIN DE MARX. L'ANALYSE QUE VOUS FAITES DU SYSTÈME ACTUELLE EST BASÉE SUR UN ENSEMBLE DE SOPHISMES ÉCONOMIQUES ET SUR UNE INCROYABLE INCULTURE. Si vous étiez plus au courant de ce qu'est l'économie et de ses avancées, vous saurez ce qu'est le libéralisme et vous saurez ce qu'il fait réellement, vous comprendrez pourquoi LES PAYS LIBÉRAUX, LES PAYS LIBRES SONT PLUS RICHES ET PROSPÈRES QUE LES AUTRES (et je ne parle pas des États-Unis, étatistes et néo-conservateur, je parle de vrais exemples, bien entendu inconnus, comme l'Islande médiévale, les micro-sociétés agoristes, etc), POURQUOI LE LIBÉRALISME, EN CLAIR, LA LIBERTÉ, (ET LE CAPITALISME DÉCOULANT) A RENDU TOUTES LES SOCIÉTÉS TOUCHÉES PAR LUI PLUS PAISIBLES, PLUS GRANDES, POURQUOI LE LIBÉRALISME ET LE CAPITALISME EST EXACTEMENT LE CONTRAIRE DE VOTRE VISION FANTASME, DE VOTRE CAPITALISME, DU CAPITALISME DE VOS RÊVES.
"Prenez-en de la graine, tartuffe."