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Boycott

En ce qui me concerne j'ai décidé de boycotter le 1er Avril. Les canulards de Sarkozy ou de son opposition tout le restant de l'année ne suffisent-ils pas amplement à nous faire marrer sans qu'il soit nécessaire d'inventer de fausses informations dans la presse aujourd'hui ?

J'ai beaucoup goûté personnellement le discours du président de la ligue de football : « Nous sommes tous des Ch'tis ! » après que des supporters de Lens s'étaient fait traiter de mongoliens par d'autres supporters du club de St-Germain-en-Laye. Il est de bon ton de se moquer des mitres et des crosses, du voile musulman, du carrosse de la Reine d'Angleterre, mais la morale laïque sombre souvent dans le ridicule elle aussi. Après le pin's pour communier avec les victimes du sida, celui pour communier avec les victimes du Front-National, bientôt le pin's en forme de bock ou de frite pour communier avec les victimes du parisiannisme ?

Pas difficile pourtant de comprendre que la bande de crétins du PSG sortait tout droit de voir le film de Dany Boon qui véhicule sur les gens du Nord et les autres tout un tas de clichés grossiers.



Commentaires

  • Tu vas rire Lapin, ma gentille ex-gothique demeure en pays ch'ti... aucun rapport!?
    Inutile de te dire que ce que j'ai entendu dire après coup de cet évènement cinématographique majeur de la seconde moitié du troisième tiers du quatrième quart du cinquième semestre de la huitième année du vingt et unième siècle, je l'ai déjà oublié.

    Les clichés c'est drôle au cinéma, pour ceux qui ont la passion d'aller rêver d'un monde meilleur dans le noir et la promiscuité, mais dans la vie, ça perturbe le bon voisinage... On va pas tarder d'entendre les Ch'tis se plaindre comme des Niçois! Tu vois le filon, Les Ch'ti II, le retour de vacances; ça se jouerait vers Lyon sous l'arbitrage des canuts, sur une aire d'abstraction autoroutière, la famille provençale estrosarkosiste en Nissan Xtrail 2.2 DCI, de méchants riches, se retrouvent à déjeuner à côté de la gentille famille ch'ti en Picasso... leurs enfants tomberaient amoureux... bon, j'arrête là, je t'entends bailler d'ici.

    Brice de Nice est un poil plus subtil, je trouve.

  • Vous avez raison, votre blog étant une farce éternellement réitérée. (Moi aussi, j'ai du mordant, les mecs! non?)

  • Ce qui est actuellement tordant, c'est toute la compassionalite aigue doublée d'une hypocrisie sans nul-égard. Car dans leur étendard à lieux communs de petits Darwiniens tendance "Maxime Brunerie lit Heidegger au quatrième étage du Furet du Nord", les gentils supporters explicitèrent nombre de dégueulis autrefois chasse gardée des bobos. Il n'y a pas si longtemps de cela, les Guignols déféquaient sur les vilains pôvres Nordistes électeurs Frontistes habitant des terres de sinistrose, Libé éructait sur les populeux inconséquemment Eurosceptiques et les frères Dardenne ressuscitaient Zola qui n'en demandait pourtant pas autant. Quelle farce.

  • Il n'y a rien d'illogique à ce que les supporteurs du PSG soient "heideggeriens" ; le football, c'est un peu la fin de l'Histoire, non ?

    Ah, j'ai entendu l'autre jour un joueur du PSG, un certain Bernard Mendy balancer à une caméra : "Ce qui ne tue pas rend plus fort !"

    L'existentialisme, c'est la morale des dragueurs et des supporteurs de foot du PSG.
    Sans vouloir vexer Fodio, je ne serais pas plus surpris que ça si on voyait fleurir sur les banderoles du "cop Boulogne" des jeux de mots lacaniens. Comme dit Marx les idées de la classe bourgeoise dominante finissent par être celles des chômeurs ou des classes les plus modestes.

  • "Ah, j'ai entendu l'autre jour un joueur du PSG, un certain Bernard Mendy balancer à une caméra : "Ce qui ne tue pas rend plus fort !"

    Et moi j'avais foutu une baffe à un gamin dans le temps, qui m'avait dit qu'il fallait tendre l'autre joue et qui l'a fait. J'en ai foutu une autre, encore plus forte, et je pense qu'il a renié son catholicisme depuis.

    Si l'Église catholique a pu subsister durant ce temps, c'est bien en se basant sur l'ignorance des gens, mon ami.

  • Pour moi c'est bien plutôt l'ignorance du clergé aujourd'hui qui fait que les églises se sont peu à peu vidées. Il n'est peu ou prou plus un seul curé aujourd'hui qui ne gobe les niaiseries freudiennes ou néo-darwiniennes. Une pensée scientifique nulle, une pensée politique nulle, une pensée artistique nulle, comment voulez-vous attirer des ouailles avec un tas de syllogismes vaguement parfumé à l'encens ?

    Il y a certainement plus de Spendius dans l'Eglise catholique en France aujourd'hui que de Lapinos, c'est une certitude. Personnellement je suis en bute à l'hostilité des curés démocrates-chrétiens depuis que j'ai une dizaine d'années environ et que je vomis le petit catéchisme laïcard.
    Sans Baudelaire, Bloy ou Waugh, il y a longtemps que j'aurais apostasié et que je me serais converti à l'islam, par exemple, où on ne se contente pas de croire que 2+2=4, et où est bien placé pour savoir que le capitalisme n'est le meilleur des mondes qu'à condition d'être du bon côté du manche.

  • Je parle pas du catholicisme moderne dont je me contrefous totalement, et qui de toute façon n'existe plus, je parlais de l'ancien catholicisme, qui se basait sur l'ignorance des personnes pour survivre.

    Il y a des Spendius dans l'Église catholique? Ca m'étonnerait, le Spendius est trop individualiste pour entrer dans quelque église que ce soit, sauf si c'est pour en prendre la tête, renverser tout dogme et proclamer l'adoration perpétuelle des fidèles à leur nouveau maître.

    Le Lapinos lui, est une espèce qui est féconde en notre temps: elle existe sur les bases de ce qu'elle critique (comme les artistes actuels critiquent le "capitalisme" sur lequel ils gagnent leur fric, vous critiquez le capitalisme sans lequel votre parole "subversive" ne dépasserait par votre quartier).
    Scientifiquement il soutient ni les créationnistes ni les évolutionnistes, sait pas ou il se situe dans ce merdier mais croit que c'est certainement mieux que les deux premières options, politiquement aimerait bien être sacré Empereur communiste, et artistiquement soutient tout les types qui sont aussi perdus que lui.

  • Quant aux spiriti spendi, on découvre dès lors que leur confiteor, on le connaissait déjà quand ils étaient légion...
    écoutons le bien une dernière fois avant que par la grâce de Dieu tu le ramènes au bercail, mon Lapin:

    "Il y a des Spendius dans l'Église catholique? Ca m'étonnerait, le Spendius est trop individualiste pour entrer dans quelque église que ce soit, sauf si c'est pour en prendre la tête, renverser tout dogme et proclamer l'adoration perpétuelle des fidèles à leur nouveau maître."

    Vade retro spenditi, volvo à la messe ce matin, je prierai pour l'âme égarée qui se cache derrière ce prénom emprunté et abusé de Spendius (Flaubert doit s'en retourner dans sa tombe, Seigneur)

  • Flaubert était anti-catholique aussi, et trop individualiste pour rentrer dans quelque mouvement que ce soit, à l'image de Spendius dans lequel il se reconnaissait partiellement... Mais de toute façon, avez-vous lu Flaubert...J'imagine que c'est plus Nothomb votre truc, étant donné votre modernité éclatante et votre manie du "consensus" ("rentrer au bercail"), propre aux gauchistes en tout genre - Flaubert voyait déjà la montée de ce genre de pensée en son temps, peut-être est-ce l'auteur qui as le mieux compris ce genre de phénomènes de mode et d'idées reçues, plus que Baudelaire et son catholicisme artificiel (c'est toujours l'impression que j'ai en le lisant, que sa foi est artificielle) et Barbey et son catholicisme lui simplement pourrissant (d'ailleurs Flaubert se considérait comme un ennemi de Barbey).

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