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Le goût bourgeois

C'est marre de toutes ces odes à la beauté de Carla Bruni dans les médias !

Il faut bien que quelqu'un le proclame, à la fin, que Carla n'est qu'un boudin, un boudin maigre, mais un boudin quand même. Est-ce de voir tous ces cadavres et tous ces camps de travail à la télé qui a donné aux téléspectateurs le goût du fil de fer ? A moins que ça ne vienne du puritanisme laïc, de l'anorexie-boulimie capitaliste ?

Quand je pense que Patrick Besson a couché avec cette gonzesse ! Il faut avoir du vice ! Ce devait être une manière de défi sado-masochiste pour lui, étant donné qu'il doit bien peser cent kilos de plus qu'elle.

Une femme qui n'a pas de forme... Ici j'ouvre une parenthèse : avoir une forme ne signifie pas avoir des formes, être grosse, mais avoir une ligne fascinante. Une forte poitrine, par exemple, est plutôt nuisible. Un peintre classique diminuera la poitrine (ou le sexe masculin) pour obtenir une création plus harmonieuse, pour ne pas briser sa ligne abstraite. Une forte poitrine nuit à la gravité (cf. les cours du professeur P.). Le pire étant une fille maigre à forte poitrine, le modèle capitaliste. Déduire le régime social du XVIe siècle de la peinture du XVIe siècle, comme la majorité des contemporains, c'est rabaisser la peinture au niveau de la photographie ou du trompe-l'oeil.

La femme, chez les maîtres, n'est ni excessivement grosse ni excessivement maigre. Si Rubens ou Boucher en rajoutent un peu ici ou là, c'est à leur caractère flamand qu'il faut l'attribuer, qui joue des effets de coloris et de carnation à un point que la peinture italienne ne cherche pas à atteindre, ayant à sa portée d'autres moyens. Mais Rubens ne confère pas de valeur mystique à la couleur ou à la lumière, comme Hegel fait naïvement, puis les ultimes crétins Klee ou Rothko (etc., etc.), ésotériques imbéciles programmés.

Une femme qui n'a pas de forme (l'allure, le port en font partie) peut tenter de compenser par le vêtement ou l'expression. La chirurgie esthétique à laquelle Carla Sarkozy a visiblement eu recours est le meilleur moyen de tuer l'expressivité, de surmonter son squelette d'une tête de mort. Carla c'est "Fantômette à l'Elysée". La femme transparente. Du concept, de l'essence de femme, sans aucune féminité.

 

 

Commentaires

  • Carla mince ? Pas du cul. L'a un derrière de caissière cette coincée au rire bridé.

  • A des gars comme vous le fil de fer ne suffit pas : il leur en faut du barbelé.

  • Et puis je vous signale que le procédé photographique a pour effet de "tasser" les modèles ; l'industrie du luxe contraint pour cette raison ses esclaves à des régimes draconiens. Dans la réalité, Carla est plus morbide encore.

  • Sous titre de l'article : "pour une femme communiste"

    A part ça, Carla Bruni est moche, oui.

  • Selon moi, si l'on veut être honnête intellectuellement, il vaut mieux dire : Selon moi, un tel ou une telle est moche, plutôt que de décréter ceci ou cela et lancer des anathèmes, lesquels — selon moi — n'amaigrissent, ne rapetissent, n'amochent que leurs auteurs.

  • Le discours libéral totalitaire met toujours la tolérance en avant. On connaît la chanson. D'ailleurs les jeunes filles exploitées par l'industrie de la mode ne sont pas des esclaves décharnées, ce sont des muses. Karl Lagerfeld n'est pas un gauleiter cultivé qui aime lire Bossuet, mais un artiste. A d'autres.

  • Ca n'en fait pas votre méthode de critique intelligente, Lapin. C'est au même niveau que Nabe comme raisonnement "Les autres sont tolérants, je vais donc faire exactement l'inverse". J'imagine que c'est la dialectique...

  • "Il faut bien que quelqu'un le proclame, à la fin, que Carla n'est qu'un boudin, un boudin maigre, mais un boudin quand même."

    C'est fait depuis longtemps mais par des gens que peut-être vous n'êtes pas enclin à lire.
    Ici par exemple :

    http://ethnocide.blogspot.com/2008/02/de-la-vraie-beaut.html

  • Pardon mais je crois que les "Identitaires nitchéens" sont aussi peu enclins à me lire que l'inverse.

    Voici pourquoi : parce que la laideur de Carla Bruni n'a rien à voir avec le "goût homosexuel" de tel ou tel couturier. L'homosexualité n'existe que dans la mentalité des identitaires, des laïcs, et dans la mentalité de Carla Bruni elle-même. L'homosexualité, seul un crétin laïc l'ignore, est une invention de la pensée libérale du XIXe.
    Pour un "homme du XVIIIe", l'identité comme l'homosexualité sont pures fadaises.

    La laideur de Carla Bruni est le produit du prêt-à-porter laïque. Le reste relève du fantasme platonique.

  • La laideur de Carla Bruni est le produit de ses parents. Le reste relève de discussions jalouses entres frustrés qui aimeraient bien se la taper quand même, car les dominatrices, c'est cool.

  • Voilà le généticien qui parle. Comme si Carla ne s'était pas fait refaire le visage et astreinte à devenir un haricot vert pour le besoin de ses différentes causes humanitaires.

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