Le gauchiste de service d''Europe 1', Frédéric Bonneau, reproche à Sarkozy de n'avoir pas su orthographier le nom de Barak Obama sur son petit mot de félicitations ; ça doit être encore un fils de connard d'instituteur laïc ce Bonneau (mes bêtes noires avec les bonnes soeurs démocrates-chrétiennes) qui ne sait même pas qu'on peut orthographier à sa guise en français les noms propres étrangers puisqu'ils sont étrangers. Lorsque je vois un Bled ou un Bescherelle, je sors mon arbalète. Je me rappelle mes camarades de classe dans la cour occupés à répéter comme des bonzes leurs conjugaisons et leurs règles de grammaire au lieu de regarder les jambes des filles. Est-ce que ça les a rendu moins crétins ? Apparemment pas.
A ce qu'on voit la gauche n'est toujours pas prête à laisser passer le moindre détail à la droite. C'est ce qui s'appelle une gauche de combat.
Commentaires
Eh ben, tu devrais regarder davantage les jambes des filles et les commenter au lieu de conjuguer les arcanes obamiens et libéralo-socialo et répéter ta leçon marxiste ! (Ou tu préfères devenir crétin comme tes petits camarades d'école ?)
Préfère les dessiner ou les caresser que les commenter, les jambes des filles.
C'est pour ça que vous écrivez Bonnaud, Bonneau ?
C'est parce que j'ai entendu son nom à la radio, et que par association avec 'bonneteau' je me suis dirigé vers la mauvaise orthographe.
Dites-moi vous qui êtes un expert, étant donné que le cinéma est un procès et non un véritable language, le milieu des cinéphiles en principe doit être infesté d'obsédés de l'orthographe, qu'ils souffrent de leur graphie illégale comme d'une lèpre ou au contraire qu'ils arborent leur propreté comme la croix de guerre... non ?
"Est-ce que ça les a rendu moins crétins ?"
> les a rendus (moins crétins)
Amicalement !
oui mais c'est la droite qui a remis septembre 2008 le bled et ses pratiques d'ânes à la mode dans les école
La droite, la gauche, le centre, tout ça fait aussi partie des conventions laïques au même titre que l'orthographe. La répartition des sièges à l'Assemblée et la conjugaison : sujets passionnants pour les poètes et les philosophes.
Je ne sais pas, je ne fréquente pas le milieu.
Sinon, j'ai longtemps zappé les propos peut-être pertinents d'une blogueuse et d'un blogueur parce qu'ils orthographiaient systématiquement Muray, Murray, ce qui prouvaient au moins qu'ils ne l'avaient pas lu, et ne parlaient que par ouïe-dire. Ce qui m'exaspère.
Le bourgeois est un crétin légaliste. Le bourgeois viole les lois qu’il impose aux autres. Cela au moment même où il cherche à ameuter les foules sur l’infraction faite à ses propres lois.
Exemple de bourgeois crétinisé par ses propres phobies légalistes :
‘‘Sinon, j'ai longtemps zappé les propos peut-être pertinents d'une blogueuse et d'un blogueur parce qu'ils orthographiaient systématiquement Muray, Murray, ce qui prouvaient [sic] au moins qu'ils ne l'avaient pas lu, et ne parlaient que par ouïe-dire. Ce qui m'exaspère.’’
Non pas ‘‘ce qui prouvaient…’’ mais CE QUI PROUVAIT…
Le fait qu’ils orthographiaient… prouvait que…
Reste à prouver que ce fait prouve quelque chose. Systématiquement ? c’est quatre, vingt, deux mille fois ?
Qu’est-ce qui empêche de penser autrement ? Rien. Le fait d’écrire Murray au lieu de Muray, ne peut-il pas viser à cracher à la gueule des idolâtres de ce crétin de Muret ?
Un bourgeois sait toujours tout. C’est pour cela qu’il déteste la science.
Tenez, une hypothèse scientifique : si notre bourgeois a ‘‘zappé’’ des propos ‘‘peut-être pertinents’’, en focalisant sur l’orthographe, c’est peut-être que l’impertinence des dits propos était bien trop angoissante pour notre brave bourgeois.
À vérifier…
Yacedjaz, je ne vous permets pas de me traiter de bourgeois. Et il s'avère que je suis de par ma profession, un "scientifique", ce qui réduit à néant, s'il en était besoin, vos syllogismes d'opérette.
J'ai effectivement fait une faute d'orthographe, dans un commentaire de blog écrit à la va-vite, mais le sujet de mes deux commentaires était, il me semble, l'othographe des noms propres. Lorsqu'on se targue d'aimer ou de de haïr un écrivain qu'on n'est pas foutu d'orthographier, c'est tout simplement que l'on mime sa déférence ou sa détestation. Un peu comme vous et les "prolétaires" en somme.
Enfin, rassurez-vous, les propos dont je parle n'étaient pas angoissants pour un sou : ce n'était que de la prose néo-réac en simili-ironie, d'extrême-droite ou d'extrême gauche, je ne sais plus, enfin vous devriez vous y retrouver.
Continuez de vérifier, c'est un domaine où vous excellez.
Je n'ai pas lu tout Murray : quelques poèmes, quelques articles, son bouquin sur Céline. C'est typiquement le genre de lecture des bobos de droite qui veulent faire croire qu'ils ont une cervelle comme les bobos de gauche.
Lisez plutôt Simone Weil ; même si ce n'est pas Aristote ou Marx, elle a le mérite en quelques phrases de résumer l'époque :
- Les gaullistes ne sont qu'une bande de comploteurs sans honneur, comme elle a pu le constater 'de visu' à Londre.
- Il est complètement crétin de pleurer séparément les victimes juives des camps de travail.
- Les curés jansénistes d'aujourd'hui, à force de mépriser systématiquement la science et l'art, en savent à peine plus sur la religion catholique qu'une jeune catéchumène venue du socialisme qui désire être instruite.
Vous conviendrez qu'il n'y a pas là de quoi divertir beaucoup de bobos ni de cinéphiles.
Lisez-donc "Le XIXè siècle à travers les âges", de Muray, nous en reparlerons alors.
Merci du conseil de lecture, mais il se trouve que Simone Weil (et je ne vous ferai pas quant à moi l'affront de l'orthographier autrement) a fait partie, avec Hannah Arendt, de mes lectures assidues d'il y a quelques années.
Enfin, vous n'ignorez sans doute pas qu'il n'y a pas plus conformiste et convenu, aujourd'hui, que de taper sur le premier bobo qui passe : lisez donc (pas trop longtemps, c'est vite irritant) Télérama ou Technikart, vous les verrez tout aussi acharnés que vous sur ce sujet.
Quand on a les mêmes haines que ses ennemis, c'est que l'on joue, n'est-ce pas ? Ou alors que les mots ne veulent plus rien dire...
Là où vous démarquez vraiment, et il n'y a guère que là je le crains, c'est en tapant sur les cinéphiles, en général bien en cour à notre époque relativiste, mais comme vous le faites en généralisant, et en rejetant tout le cinéma dans la foulée, vous prouvez d'abord votre inculture en la matière.
Tentez Chabrol dans un premier temps.
Vous ne devriez pas prendre "Télérama" au pied de la lettre : un bobo qui n'est pas plus ou moins cinéphile, ça n'existe pas. Surtout Chabrol : Chabrol c'est la propagande qui consiste à dire : "Voyez comment sont les bourgeois, nous on n'est pas comme ça" - une sorte d'anti-Flaubert en quelque sorte puisque Flaubert avoue, lui : 'Madame Bovary, c'est moi.'
Chabrol a avoué publiquement que Le Pen le faisait bien marrer quand ils étaient étudiants ensemble, mais il se garde bien de dire ça dans ses films, sans quoi ils ne seraient pas distribués et les lecteurs de 'Télérama' n'iraient pas les voir.
Que l'épithète 'bobo' ait perdu la connotation positive qu'il avait au début, vous ne m'apprenez rien.
(Vous pouvez orthographier Simone Weil comme bon vous semble, mais si vous voulez me faire plaisir ne la confondez pas avec la petite dinde ultra-conformiste Jeanne Arendt et sa philosophie heidegerienne à l'usage des militants de l'UMP.)
‘‘Continuez de vérifier, c'est un domaine où vous excellez.’’
Un révolutionnaire ne peut que rechercher l’excellence. Car seule la vérité rend libre.
‘‘Yacedjaz, je ne vous permets pas de me traiter de bourgeois.’’
Le qualificatif ‘‘bourgeois’’, n’est pas en soi une insulte. Si on entend par insulte : acte ou parole qui vise à outrager ou constitue un outrage. (D’ailleurs le délit d’outrage à autorité de l’État, est la preuve manifeste que la ‘‘démocratie’’ n’est que dictature du Capital.)
‘‘Bourgeois’’, c’est avant tout la qualification d’une position de classe. Mais peut-être qu’en tant que ‘‘scientifique de profession’’, vous ignorez la science de Marx et la réalité de la lutte des classes ?
La position de classe qui est involontairement la mienne, c’est ‘‘prolétaire’’.
Je suis UN prolétaire socialement et politiquement. Ce qui veut dire :
1) socialement :
Mes conditions sociales d’existence font de moi, indépendamment de ma volonté et de ma conscience, un prolétaire. Je n’ai que ma force de travail et zéro capital.
Je dois me vendre, mettre à disposition ma force de travail pour exploitation comme la majorité de mes frères et sœurs de tous les pays, à un proxénète qu’on désigne sous le vocable de patron ou de chef, si je ne veux pas crever et veux retourner le lendemain me vendre à nouveau.
Que ce proxénète soit la pire des crapules, la médiocrité incarnée, qu’il ne sache rien faire de ses dix doigts, rien produire avec son corps ou avec son esprit, ou qu’il soit sympathique peu importe.
Tant qu’il dispose de capitaux, en tant que propriétaire des moyens sociaux de production de la vie sociale… il est mon dieu, mon roi, mon maître, mon exploiteur.
Enfin, il lui faut tout de même toute la violence armée et instituée et intériorisée de l’État pour que son pouvoir s’exerçât sur moi.
Car si je lui mets un coup de tête au grassouillet et impuissant patron, c’est toute une armée d’analphabètes à cran qui viendra me rappeler la LOI du maître : tu n’as qu’un droit celui d’être exploité ! tu ne tueras point ton maître !
2) politiquement :
J’ai acquis volontairement par le travail théorique et les luttes pratiques la CONSCIENCE des conditions historiques qui ont déterminé mon existence sociale, et celle de toute ma classe sociale.
J’ai une conscience de classe. Je ne crois plus que J’AI des problèmes psychologiques, sociologiques, neurobiologiques, métaphysiques, littéraires, cinéphiliques, etc.
Non !
La vérité rend libre : l’exploitation de l’homme par l’homme est la cause réelle de tous NOS maux physiques et spirituels.
Il s’agit DONC de DÉTRUIRE la classe bourgeoise, la dernière classe d’exploiteurs, avant qu’elle n’anéantisse l’humanité par sa bêtise de classe dominante.
Il faut DONC en finir avec cette société bourgeoise où l’enrichissement d’une MINORITÉ D’EXPLOITEURS est la condition de l’asservissement, et donc de l’abrutissement, de TOUS.
Il NOUS faut détruire cette société bourgeoise pour construire une association de libres producteurs où l’épanouissement de CHACUN est la condition de l’épanouissement de TOUS.
C’est ça, où l’espèce humaine va finir comme les dinosaures : restera quelques fossiles, mais plus personne pour les extraire des roches sédimentaires !
Ce slogan : « je suis de par ma profession, un ‘‘scientifique’’ », est un slogan bourgeois par excellence.
Ne vous était-il jamais venu à l’esprit que seule la classe bourgeoise a pu avoir l’impudence de prostituer la science, d’en faire un esclavage salarial ?
De rendre l’activité scientifique de recherche et de production du vrai, non seulement inaccessible au plus grand nombre, car trop dangereux pour sa domination, mais encore de l’aliéner à l’intérêt du Capital ?
‘‘ce qui réduit à néant, s'il en était besoin, vos syllogismes d'opérette.’’
Pas du tout, au contraire. C’est par contrainte, et par promesse de récompense sociale, que vous en êtes venu à la science, non par amour de la vérité.
Ensuite ce que vous appelez ‘‘science’’ n’est qu’une infime partie de la Science.
Car comment peut-on se dire ‘‘scientifique’’ alors qu’on ignore tout des conditions sociales de sa propre existence, et de l’histoire qui nous y a conduit ?
Si vous appelez ‘‘scientifique’’ des ‘‘types’’ qui participent sans le savoir à l’industrie du meurtre de masse, ou de l’abrutissement des masses, alors on ne parle pas de la même activité. Et tout ça pour du pognon et/ou des médailles !
Le théoricien bourgeois (ou au service de la bourgeoisie) doit évacuer de sa théorie, et lui-même théorisant et toute l’activité humaine sociale rendant historiquement possible son activité de théorisation.
Le bourgeois ne peut pas justifier sa domination de classe. Le bourgeois ne peut que la masquer, et à lui-même et à tous ceux qu’il exploite.
"J’ai une conscience de classe. Je ne crois plus que J’AI des problèmes psychologiques, sociologiques, neurobiologiques, métaphysiques, littéraires, cinéphiliques, etc."
Tout le problème est là. Vous êtes un réductionniste comme tant d'autres. et ainsi pour vous, sur la foi d'un commentaire de quelque slignes, je suis un "bourgeois", et vous, par négation de tout votre être et focalisation sur votre seule valeur économique, un "prolétaire".
Je n'ai pour vous qu'un souhait : que la vie vous enlève cette gourme et vous apprenne nuances et paradoxes.
Votre dernier commentaire, encore plus absurde que les précédents car je vous rappelle que vous ignorez tout de moi, a croisé le mien. J'y réponds donc :
Que savez-vous de mes connaissances de l'histoire sociale ?
Que savez-vous des motivations qui m'ont conduit à faire des études scientifiques ?
Et pour le reste, à part quelques savants fous isolés sur des îles ou des dilettantes abonnés à Science et vie, comment peut-on être scientifique autrement que "professionnellement", quand on y voue son existence ?
‘‘J'ai effectivement fait une faute d'orthographe, dans un commentaire de blog écrit à la va-vite, mais le sujet de mes deux commentaires était, il me semble, l'othographe [sic] des noms propres.’’
Une erreur de grammaire, serait plus juste que ‘‘faute’’ d’orthographe.
La notion de faute, présuppose un ordre qui punit ou récompense, donc l’arbitraire de l’autorité de la classe dominante et les luttes, au sein de la classe, pour la ‘‘distinction’’. Elle présuppose un ordre MORALE.
Alors que la notion d’erreur, implique un ordre de la vérité, donc de la SCIENCE de nos déterminations. L'ordre de la nécessité.
Je tentais de vous faire prendre conscience de vos CONTRADICTIONS, non de vous blâmer pour des ‘‘fautes’’ qui n’en sont nullement !
‘‘Un peu comme vous et les "prolétaires" en somme.’’
Là, j’avoue n’avoir rien compris. Qu’est-ce que vous vouliez dire ?
Je signale à l'attention de Maubreuil au cas où il serait ingénieur que la mécanique et la ballistique ne sont pas pour un marxiste des disciplines plus scientifiques que la boulangerie ou le ping-pong.
Pas plus que le cinéma n'a de rapport avec l'art, c'est-à-dire avec la compréhension et la création de formes nouvelles, l'ingéniérie capitaliste n'est une science. La physique sans métaphysique, pour Marx ça n'existe pas. Le matérialisme de Marx est le même que celui d'Aristote (il faut l'épais crétinisme germanique d'Heidegger pour interpréter Aristote comme le père de l'existentialisme.)
Si "le cinéma n'a pas de rapport avec l'art", comment voulez-vous qu'on discute ?
Sinon, je ne suis pas ingénieur.
Cherchant à faire la preuve que le cinéma est un art, c'est-à-dire qu'il est créateur de formes et non purement informel comme je le prétends au contraire, Malraux dit que l'art dans le cinéma tient à la possibilité de varier le cadrage pour l'opérateur.
Auparavant, toujours selon Malraux, astreint à des plans fixes, le cinéma n'était pas un art. On dispose d'un critère, c'est déjà pas mal étant donné que les philosophes capitalistes se contentent généralement d'asséner leurs opinions sans les justifier.
Autrement dit, arasé de l'emphase gaulliste de Malraux destinée à épater les foules de crétins qui boivent ses paroles le petit doigt sur la couture du pantalon, l'art peut se réduire à un point de vue subjectif pour Malraux. Ici on voit que Malraux confond le fétichiste ou le collectionneur avec l'artiste.
J'ai pris Malraux comme exemple, étant donné que je ne connais pas de penseur capitaliste supérieur. Hegel est un cran au-dessus, ne serait-ce que du fait de la plus grande structuration de sa pensée, mais le cinéma aurait très certainement filé la nausée à Hegel. On voit bien que même les nazis ne prennent pas très au sérieux le cinéma "en tant qu'art".
De la science capitaliste on peut dire la même chose, qu'elle est "informelle" et "cinématique". Ainsi c'est un point de vue totalement subjectif qui va amener Einstein dans sa théorie pompeusement baptisée "théorie de la relativité générale", à affirmer à la fois que la lumière a une vitesse limitée de 300000km/s et qu'elle a une vitesse absolue.
La science et l'art capitalistes sont l'un comme l'autre binaires et statiques.
Ce qui est plus intéressant au plan de l'esthétique marxiste, c'est qu'on observe que l'esprit cinématique ou photographique apparaissent dans l'époque moderne bien avant la naissance de la photographie et du cinéma sur le plan purement technique. La pourriture du royaume de Danemark est progressive. C'est ce que veut dire Ezra Pound lorqu'il dit que Monet préfigure le cinéma. Il faut bien voir le cinéma pris comme art et la photographie comme des symptômes de débilité du capitalisme, non pas comme des causes.
Dialectiquement faire de Rembrandt un "cinéaste" est faux, dans la mesure où Rembrandt possède un sens de la forme qu'aucun cinéaste n'approche de loin ; mais c'est vrai qu'on peut déceler dans l'art de Rembrandt un glissement vers l'algèbre, le début d'un divertissement mortel.