Le Président Lebrun a laissé le souvenir d'un loufoque à l'Elysée. Sarkozy laissera plutôt le souvenir, lui, d'une loufoquerie interprétée comme une preuve de bon sens par le personnel médiatique.
Quant au dévôt Fillon avec sa tronche de clystère pour annoncer 0,3 % de croissance en 2009, il agit sur moi comme un répulsif, ou le portrait d'un pharmacien par Flaubert. Me vient à l'esprit en l'entendant cette répartie de cour de récréation : "Touche à ton cul t'auras des verrues."