En poésie ne valent que les empêcheurs de tourner en rond, Baudelaire, Céline. Tout le reste n'est que branle-bas : Nitche, Cioran, Valéry, j'en passe et des pires. Sans Homère attaché à la Vérité et à la Science, Nitche n'aurait même jamais existé qui n'est qu'une parodie.
A quoi s'attaque Céline directement, c'est à la trigonométrie de Descartes. Ca permet de situer Sartre, dont la carrière ne connaît qu'un bref instant de lucidité, vers la fin de "Les Mots", lorsqu'il se rend compte que toute sa vie se résume à une pirouette et que le cartésianisme qu'il croyait avoir laissé derrière lui est en réalité juste devant, et que ses grands calculs prétentieux ne l'ont conduit qu'à un tout petit décalage.
Je me suis toujours demandé ce que les adolescentes de mon lycée pouvaient bien trouver à "Les Mots" ? Maintenant je le sais, "Les Mots" c'était pour elles quelque chose comme l'aventure, du Rimbaud "light".