Nul hasard si le 'Principe de précaution' est promulgué par un régime d'impudicité générale où la prostitution se pratique sous l'étendard du féminisme, le vol sous le nom de l'art, l'ésotérisme pythagoricien sous le certificat de la Science moderne.
Le comble, comme je l'ai appris récemment, c'est que la Commission qui a pondu ce principe avant-gardiste fut présidée par Yves Coppens, espèce de grand primate breton incrusté dans le fauteuil confortable de la science académique, assez large pour asseoir des collèges entiers de chanoines laïcs subventionnés par le Capital.
Or, question de précaution, le médiatique énergumène se pose un peu là. Son hypothèse hâtive sur un tas d'os baptisé 'Lucy', comme quoi on était dans la présence sacrée d'un 'hominidé' (sic), non seulement cette hypothèse a été martelée comme une vérité au mépris de la prudence scientifique la plus élémentaire par la légion des enseignants laïcs pendant vingt ans, les bibliothèques pour enfants inondées des petits livres d'images pieuses du Frère Pascal Picq, mais une fois la carrière de Coppens faite, une fois l'hypothèse Lucy déchue, pas une excuse, pas une repentance, que dalle.
Au nom du principe de liberté minimum, j'aurais mérité en tant que catholique qu'on ne m'impose pas pendant toutes mes années de collège et de lycée les spéculations de la secte laïque.
Qui peut vouloir vous bourrer le mou avec autant de 'précaution' que des types comme Coppens en mettent, si ce n'est le diable ? Quand je vois Tariq Ramadan espérer le respect minimum pour sa religion de la part du Léviathan et de ses valets, je me dis : quel naïf, ce Ramadan ! La secte laïque n'aura de cesse de convulser tant qu'elle n'aura changé le Ramadan en Sabbat.
Commentaires
Ah Lapinos, vous me faites rire parfois ! Mais c'est bon de rire :-)
Darwin permet de combler la question des origines dans la religion laïque athée. Et la question de l'avenir de l'homme.
La logique du chaos (athée) est impossible à tenir dans le domaine scientifique plus que dans aucun autre. Le singe est une hypothèse anthropocentrée, comme la théorie des probabilités. Dieu est mort pour la science laïque, mais elle n'a pas en quelque sorte l'audace de tuer l'Homme.
Ce que le moyen âge chrétien a fait, c'est d'incorporer Dieu, réalité première, à la science, comme les Grecs auparavant et sans doute les Egyptiens (pas les Romains).
La révélation de la 'structure trinitaire' de Dieu va en outre conduire les savants chrétiens à rattacher la mer à Dieu, la terre à Jésus, le Ciel à l'Esprit saint, à fonder un véritable 'structuralisme' pour parler dans le langage pédant d'aujourd'hui. 'Véritable' car le langage, lui, n'a pas par lui-même de structure. Dans le structuralisme athée, le langage vient comme l'homme de nulle part.
C'est parce que la science évolutionniste est d'une extrême fragilité et en même temps indispensable au mythe laïc qu'elle est défendue avec autant de fanatisme, avec plus de fanatisme que le membre d'une tribu guerrière ne mettra à défendre ses fétiches. Vous évoquiez l'hérésiologie chrétienne, mais jamais l'Eglise n'a promulgué l'Histoire par décrets, par exemple, comme fait l'Etat laïc totalitaire.
Si la science laïque est aussi 'intouchable', c'est que la métaphysique laïque s'y dissimule. Critiquer Darwin, c'est comme critiquer la foi laïque.
Le XVIIe siècle a brisé la dynamique du progrès. La religion laïque va bel et bien vers l'Enfer en croyant aller vers le Paradis.
Ne mettez pas trop d'essence dans votre laïcité...
Comme le capitalisme, la laïcité carbure à l'essence.
C'est pourquoi on emploie souvent le terme
de turbo-capitalisme...
Bloquez les spams d'une ville... une bonne fois pour toutes.
@ Asinius Pollion (très maladroit)
Quel sens de l'hospitalité entre poètes.
Sachez que derrière la légèreté de style
se cache bien sûr l'âme d'un velléitaire...
Ici on pend les poètes au figuier de barbarie.
Et Schopenhauer, Nietzsche et Eco d'affirmer que la Poésie est le seul moyen d'approcher une Réalité que le langage est incompétent à exprimer.
Ce doit être alors une barbarie à visage humain car, compte tenu de la taille de l'espèce, la mort du condamné ne peut provenir que de causes naturelles.
A moins, bien sûr, que vous ne contestiez la nature de causes non estampillées M. & E. (style causes de la détresse exprimée par la religion et consorts).
Votre vie doit être triste pour parler ainsi.
Dommage.
Je vous engage vivement à faire plutôt confiance à Hamlet qu'à Nietzsche, car la réalité que celui-ci ne peut approcher sans son langage ésotérique n'est autre que le diable.
Hamlet n'est pas triste. Hamlet n'est pas pusillanime, il n'est pas fou, c'est même le seul à avoir tous ses esprits et à aiguiser son glaive pour le combat autour de la Voie lactée.
(La barbarie à visage humain c'est la 'bête de la terre', opposée à celle de la mer qui jadis pourchassa Ulysse, vainqueur de Troie, afin de l'empêcher de rentrer à Ithaque.)
Oui mais avec Macbeth, c'est pas le même tabac:
"To-morrow, and to-morrow, and to-morrow, Creeps in this petty pace from day to day, To the last syllable of recorded time;
And all our yesterdays have lighted fools The way to dusty death.
Out, out, brief candle!
Life's but a walking shadow, a poor player That struts and frets his hour upon the stage,
And then is heard no more : it is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury,
Signifying nothing."
C'est vrai que c'est beau cette attirance typiquement celtique pour le chaos. Faulkner a aussi réalisé quelque chose de sublime à partir des trois derniers vers.
Mais par contre avec: "Life's but a walking shadow, a poor player That struts and frets his hour upon the stage", on ne peut pas dire qu'on nage dans le réalisme socialiste.
A moins qu'il ne s'agisse déjà du "Fantôme de la Liberté" qui fait Ouhou dès la première page du Manifeste; dans ce cas, les trois derniers vers justifient incontestablement leur place.
Ce qui distingue Hamlet, le Renaissant opprimé, n'est pas le fait qu'il soit celte mais grec, c'est-à-dire armé pour triompher du Temps, de tous ces Pollacks, de tous ces Romains, de tous ces Atlantes, de tous ces Angles, de tous ces Germains, de tous ces poètes et ces philosophes que Satan entraîne à sa guise vers l'oeil de son tourbillon, prompts à se vautrer dans la superstition.
Les efforts de Marx et Engels pour percer l'oeil de Polyphème en font sans doute possible des alliés d'Hamlet d'Elseneur contre Claudius et Polonius sous le regard de la reine Gertrude, épouse sacrée mais néanmoins stupide.
Qu'entendez-vous par "diable" dans l'oeuvre de Nietzsche ?
Une interrogation, combien de personnes ont écrit l'oeuvre de ce Nietzsche ?
Quels étaient les personnes derrière son oeuvre ?
Comment expliquer le retour vers la vie simple de Hölderlin ?
Ce qui est démoniaque de la part de Nitche, c'est de dire autant de sottises sur la Grèce, de la prendre à rebours.
Nitche exalte le cercle tandis que les hérauts comme Hamlet exaltent la sphère. Nitche c'est Polonius... ou Ophélie.