Il s’est trouvé, aux XIXe siècle et XXe siècle, une nation pour entreprendre ce qui ne s’était jamais vu depuis le commencement de l’Histoire : L’EXTINCTION DES ÂMES. Cela s’appelle la Culture allemande.
Asservir, avilir les âmes, cela ne suffisait plus au Prince des Ténèbres. Il fallait les éteindre et il y parvint. L’Allemagne prussianisée cessa d’appartenir à l’humanité. Elle devint une énorme brute féroce et elle menaça le monde entier.
Dans un livre très antérieur aux événements actuels, où mes souvenirs de 1870 étaient consignés, j’avais essayé d’avertir. On me jugea excessif, intempestif et profondément injuste. L’âme française engourdie ne sentait pas l’approche du monstre.
Le réveil a été ce qu’il devait être : l’horreur infinie et presque la mort. (…)
Léon Bloy, 1915.
'Signe rétrograde du temps', comme dirait Engels qui oeuvra avec son frère d'arme Karl Marx à faire ressortir le caractère profondément ésotérique de la 'Culture allemande' et de la Phénoménologie de l'Esprit (Satan) en particulier, il y a pire désormais aujourd'hui que la 'Culture allemande', plus ouvertement livrée à Satan encore que Hitler lui-même, il y a la 'Culture yankie', sa cinématique, son culte rendu au Temps.
Plus farouches encore que les Philistins vitupérés par Bloy en 1915, il y a aujourd'hui des chrétiens... journalistes au 'Figaro', dont la malice particulière est de mêler Bloy ou son disciple Bernanos à leurs propres spéculations que l'apocalypse déjouera.
Ajoutons que le mépris pour Bloy dans l'Eglise démocrate-chrétienne est le même que le mépris pour Marx et Engels dans les partis communistes et anticapitalistes.