Mgr Williamson, traqué comme une bête par les caméras et les journalistes, casquette de base-ball sur la tête et ray-ban devant les yeux, c'est l'image de l'Eglise elle-même, incomprise et ne comprenant rien, comme sidérée, sous la cendre.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Mgr Williamson, traqué comme une bête par les caméras et les journalistes, casquette de base-ball sur la tête et ray-ban devant les yeux, c'est l'image de l'Eglise elle-même, incomprise et ne comprenant rien, comme sidérée, sous la cendre.
Commentaires
"Williamson, l'image de l'Eglise". De deux choses l'une : ou vous dites n'importe quoi pour faire le malin en petit prof mégalomane que vous êtes, ou vous êtes une sous-raclure comme on en trouve dans les chapelles étouffantes du lefebvrisme. Non, je crois que c'est la première solution.
"Pour" Vatican II ou "Contre", à mes yeux, étant donné que les martyrs qui souffrent se tamponnent complètement de ce conciliabule, c'est la même engeance de crapauds qui se moquent des Testaments en jouant au ping-pong.
Evaluer le degré d'archaïsme entre Joseph Ratzinger et Mgr Fellay pour faire un classement n'est pas mon problème. Mon problème, c'est l'apocalypse, et en particulier ce qui y est désigné comme étant la "synagogue de Satan".
Ouvrez vous-même les yeux et vous verrez qu'en dehors de l'Eglise il y a comme une fièvre partout depuis dix ou vingt ans autour de la question "des fins dernières", du feuilleton yanki débile "Lost away" à des tas de blogues, de bouquins plus ou moins sérieux, peu importe.
Seule l'Eglise, mystérieusement, ne s'y intéresse quasiment pas, ou c'est pour dire que le visionnaire de Patmos n'est pas Jean l'Evangéliste, l'ami de Jésus, ce qui est une façon subtile de dévaloriser l'apocalypse.
Ce qui intéresse les démocrates-chrétiens du "Figaro" et d'ailleurs, je vais vous le dire, ce sont les feuilletons yankis à la con, raison supplémentaire pour moi de les traiter de suppôts de Satan.
Réaction un peu "à chaud" de votre part, je suppose, que de me traiter de "lefèbvriste" ; si vous aviez étudié les lefèbvristes de plus près comme moi, ce qu'ils écrivent, vous sauriez qu'ils n'ont jamais été capables d'opposer de véritables arguments théologiques à Rome, comme Léon Bloy sût le faire il y a un siècle, par exemple, ou Karl Marx.
On pourrait lire en chaire à Saint-Nicolas-du-Chardonnet un sermon de Luther ou de Calvin, que ces paroissiens-là n'y verraient que du feu, je vous le garantis, idem à Notre-Dame de Paris ou à Montmartre, ça va de soi. Voyez ma note d'il y a trois jours sur le Père Alain Bandelier, chroniqueur religieux dans cette espèce de "Télé-poche" satanique qu'est l'hebdomadaire "Famille chrétienne".
Pour des formules comme "Télé-poche satanique", on est prêt à vous pardonner vos accents circonflexes à la troisième personne du passé simple.
Sauf que n'est pas Léon Bloy qui veut.