Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Capitalisme et sexualité

Marx associe l'idéologie capitaliste à l'onanisme. Vu qu'il ne dépasse pas le niveau de la ceinture, il ne faut pas hésiter à saisir le capitalisme par les couilles.

De fait la pédérastie, en tant que frénésie sexuelle, est un symptôme capitaliste au même titre que l'anorexie-boulimie. Jouer sur le désir comme font les publicitaires revient à jouer sur la peur. Ceux-ci jouent donc dans le totalitarisme un rôle décisif. Que cherche la victime d'un régime totalitaire à consommer avant tout ? Une drogue. Et, le moins qu'on puisse dire c'est que les Etats capitalistes en fournissent toutes les variétés possibles à leurs gosses, afin de les maintenir le plus possible au stade anal et infantile.

Ici on voit en quoi Lévi-Strauss a joué comme Freud un rôle de légitimation du capitalisme en faisant passer l'inceste pour ce qu'il n'est pas : un interdit absolu. Le charlatanisme va chez Freud jusqu'à se référer à la mythologie grecque dont le propos est contraire aux spéculations de la religion allemande.

Le paganisme de Freud est en outre déjà présent chez saint Augustin, importateur des plus étronimes sottises pythagoriciennes (via Platon et Plotin), notamment de l'idée que l'art et la science ont un arrière-plan sexuel, alors même que cet arrière-plan sexuel est le fait de la politique et des ORGANES politiques qu'Augustin COMME Freud, puritain et libertin réunis derrière le même mobile, sacralisent. En quelque sorte on peut dire que le complot contre l'art est ourdi par la politique baroque puritaine (Même si le dégoût de la nature est plus fort chez Rembrandt que chez Rubens, on a tort de croire que la peinture de ce dernier rend hommage au corps.) ; la pornographie capitaliste ne fait que parachever un complot ancien. Sur l'essentiel le puritain et le pornocrate sont accordés : de Don Juan à Sganarelle.

Commentaires

  • Ben voilà, comme ça c'est clair! C'est vrai que certaines des postures de Freud, dans son Moïse en particulier, assez prétentieuses et narcissiques, quant à son obsession du sexe ... (l'inceste je l'aurais mis au masculin moi, c'est voulu?)
    Mais la peur oui, de l'autre sexe oui. Et de la mort qu'il symbolise, qu'il représente même puisque qui dit sexué dit mortel. Le rêve du bourgeois pédé capitaliste c'est l'état d'amibe, (et là c'est masculin pour le coup) ça ne baise pas, ça profite, et ca ne meurt pas!

  • Lévi-Strauss, Nitche, Freud, ont le même mobile, ou si tu préfères leur erreur vient du fait qu'ils sont prêts à tout sacrifier à la politique : "typisch deutsch". On a l'équivalent en France avec le métèque Maurras, comme dit à juste titre Drieu La Rochelle, Maurras qui aime la religion alors même qu'il ne croit pas en Dieu, ce qui est le tour satanique, la religion truquée des prêtres de Bel démasqués par Daniel.

    J'en veux particulièrement à Lévi-Strauss dans la mesure où il a essayé de faire croire qu'il avait lu et assimilé Marx et Engels dont le propos est exactement inverse, beaucoup plus proche du véritable sens du mythe grec.
    L'identification des Boches à Oedipe est telle que certain regrette même qu'on ait pu traduire le titre de la pièce de Sophocle en "Oedipe tyran", trouvant que "tyran" est un peu fort.
    C'est bel et bien la Renaissance qui est allé le plus loin dans l'histoire moderne, précédant Marx, dans la démystification de la politique. Bien sûr pour Shakespeare il y a plus dans l'alliance de Gertrude et de Claudius qu'un simple égarement humain. L'odeur de pourriture du Danemark, nous ne la sentons guère parce que nous sommes nés dedans. La lame de fond vient de loin, gare aux têtes et à celles des menteurs en tout premier lieu.

Les commentaires sont fermés.