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Reconnaître Satan

Si le monde se résolvait à l'affrontement des forces du bien et du mal, du ying et du yang, du noir et du blanc, alors Satan n'aurait pas de consistance.

A cette réalité du mal souvent accompli au nom du bien, et du bien commis parfois au nom du mal, le chrétien reconnaît la présence de Satan dans le monde, qu'il emporte avec lui.

A la beauté de la charogne et au charme qu'elle exerce sur le poète, Baudelaire reconnaît sa possession, ce qui revient au même. L'esthétique est la même cruche pour les gogos que l'éthique. Un seul suppôt de Satan parle ainsi plus vrai que toute la démocratie-chrétienne. Merci Baudelaire de ne pas prendre le diable pour une simple figure de style.

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