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Dans la Matrice

Tous les aliénés, pris dans la matrice, mes contemporains dont je suis séparé par une paroi de verre, à qui je fais de grands signes parce qu'ils sont dans la gueule du loup, et qui me regardent comme si j'étais moi-même complètement toqué, tous ces aliénés ont en commun de s'appuyer sur l'infini, la chose la plus meuble qui soit.

Pourquoi retrouve-t-on l'infini et la religion mathématique démoniaque chez les possédés, en particulier de nombreux prêtres catholiques ? Parce qu'il n'y a aucun système d'exploitation qui ne puisse se passer de l'infini et des mathématiques, dont l'usage s'est généralisé et imposé à cause de l'exploitation et de la compétition. La géométrie algébrique, qui est l'art de manier les paradoxes, prédispose à confondre dieu avec Satan. C'est le cas de tous les théologiens soi-disant chrétiens, par ailleurs mathématiciens.

Méfiez-vous, mes enfants, des prêtres chrétiens qui vous disent qu'il ne faut pas voir le diable partout. Paradoxalement, ce sont à peu près les mêmes qui prônent un retour absurde au moyen âge, époque portée à voir le diable partout, mais peu à le combattre utilement.

Pour un chrétien plus sérieux et peu disposé à gober le tour de saltimbanque du "voyage dans le temps", typique du millénarisme nazi ou républicain, l'omniprésence des systèmes d'exploitation suffit à attester de la présence de Satan parmi nous. D'autant plus que ces systèmes d'exploitation ont tous, sans exception, été mis en place progressivement au nom du bien social, avec un durcissement depuis le XVIIe siècle. A quoi il faut ajouter que l'Eglise romaine est la mère de cette idéologie socialiste sans fondement chrétien, l'idée de réforme sociale étant la moins évangélique de toutes. Ces paradoxes, emboîtés les uns dans les autres, sont incarnés aujourd'hui de façon exemplaire dans les Etats-Unis, nation qui se définit elle-même comme une hypothèse religieuse, mais dont il vaut mieux dire qu'elle cultive l'inconscient collectif comme aucune autre nation auparavant, peut-être même pas l'Egypte antique.

C'est de ce côté, du côté de la signalétique mathématique qu'il faut chercher les signes sataniques qui, selon l'apocalypse de Jean, marqueront les légions de Satan à la fin du temps.

Commentaires

  • Tu pourrais te servir de ce texte en guise de présentation du blog, tant il est à la fois synthétique et complet. Tu finiras anti-trinitaire, Lapin, ce qui n'est pas péjoratif, loin de là.

  • Il y a plusieurs conceptions de la trinité, dont la plus connue est le triangle 666, que l'on peut prendre comme l'énoncé d'un plan infini. Tout raisonnement spéculatif, qui nécessite de poser l'infini, permet de démontrer l'existence de Satan. Le Dr Johnson a parfaitement raison de dire que le libéralisme a été inventé par le diable. Il soumet l'homme à un raisonnement spéculatif, typiquement religieux et démoniaque. Cela explique la résistance forcenée de Shakespeare-Bacon à Copernic-Polonius, et comment les calculs de ce dernier pouvaient fournir à l'exploitation de l'homme par l'homme, c'est-à-dire à la technocratie, un cadre mystique funeste.

    - Sans parler des catholiques possédés qui adorent Marie comme une divinité païenne, je n'ai jamais rencontré de prêtre catholique romain capable de fournir une explication qui tienne debout à la conception trinitaire. Cependant, le progrès trinitaire vers la révélation ultime de la vérité, selon l'apôtre Paul, concorde avec les saintes écritures. Il est d'ailleurs antidogmatique, au sens où le dogme est conservateur, tandis qu'il n'y a pas plus persuadé que saint Paul de l'accomplissement prochain de la parole divine.

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