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Pornographie & nazisme

L'expression "économie de service" est faite pour dissimuler largement le caractère pornocratique de la société occidentale moderne ; celui-là même qui explique que les femmes et les hommes qui exercent officiellement la profession de putain s'estiment fondés à obtenir un statut social et la reconnaissance des pouvoirs publics.

On dit les putains "affranchies" et généralement lucides sur les rouages de la société, en raison de leur fréquentation du gratin politique, aussi bien que de l'homme de la rue. En l'occurrence il est plutôt naïf de la part de certaines d'espérer voir les représentants des hautes autorités éthiques céder sur ce point. Céder reviendrait à donner droit de cité à l'esclavagisme, c'est-à-dire à renoncer pratiquement à la tartufferie socialiste ordinaire; le public a beau être maintenu autant que possible dans un état d'imbécillité maximum, il ne l'est pas au point de gober très longtemps l'argument du "droit à disposer de son corps". Le masochisme lui-même est un produit typique du totalitarisme, et il arrive que certaines victimes se fassent les complices de leurs bourreaux.

Reconnaître que la société libérale est une société esclavagiste reviendrait à la priver de sa morale antinazie.

Walter Benjamin le dit mieux que moi : "Quand les prostituées se déclarent "travailleuses du sexe", le travail est devenu une prostitution."

Ou plutôt il le dit d'une manière plus concise, mais qui recèle une idéalisation du travail. W. Benjamin fut d'ailleurs assez naïf pour ne pas déceler le caractère essentiellement pornocratique du cinéma.

En réalité, comme l'enseignent les mythes juifs ou grecs, sexe et travail sont indissociables depuis la nuit des temps. La Bible parle pour décrire l'atrocité de la condition humaine d'une "femme en travail".

Les doctrines sociales doivent s'efforcer, en particulier les doctrines sociales chrétiennes les plus perfides, de redorer le blason de la condition humaine ; le "socialisme chrétien", qui ne date pas d'aujourd'hui puisqu'il est combattu par Shakespeare avec une force inégalée dans les temps modernes, recompose donc une religion chrétienne sur la base de la négation du péché originel. Rien d'étonnant à ce qu'on n'entende pas parler de l'antéchrist au sein d'Eglises chrétiennes qui ourdissent des doctrines sociales contre la parole divine.

Or la grande prostitution libérale ne serait pas ce qu'elle est, à savoir un régime de servitude inégalé dans l'histoire, dans lequel un antichrist comme Nitche est fondé à voir le triomphe de la bassesse, sans le ver de l'éthique judéo-chrétienne.

La promesse du salut chrétien a irrémédiablement dévalué la condition humaine ; c'est ce que les renégats "anthropologues judéo-chrétiens" s'efforcent de dissimuler aux peuples, pour le profit des élites dirigeantes. C'est ici le noeud du complot mondial, tel que Francis Bacon alias Shakespeare le met à jour sous une forme mythologique. Shakespeare montre que la vérité évangélique ne peut être subvertie que de l'intérieur de l'Eglise ; autrement dit que l'histoire moderne présente une analogie avec l'histoire antique, puisque la loi de Moïse fut trahie par un complot de pharisiens et de veuves. Et cette trahison consista dans l'assignation d'une vocation morale et politique à la loi de Moïse.

Il n'y a qu'une différence de degré entre l'idéologie nazie et l'idéologie libérale ; et la seconde est pire que la première, dans la mesure où elle s'avance masquée derrière l'argument de la morale judéo-chrétienne et ses produits dérivés.

 


Commentaires

  • L'argument du "droit à disposer de son corps" est principalement gobé par les femmes intelligentes ce qui arrange parfaitement les pédérastes qui goûtent ce genre de plaisir, comme dirait Baudelaire.
    Me souviens avoir fait remarquer à une jeune prof de français qu'en vendant son esprit elle valait pas mieux qu'une pute qui ne vend, elle, que son corps. J'ai eu droit à un regard outré et un argument massue: ça n'a rien à voir! comme quoi les femmes intelligentes sont encore plus connes que les autres.

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