Bien sûr il y a d'épisodiques moments de joie (et mon point de vue est celui d'un homme dans la force de l'âge), mais le vrai visage de la vie est celui d'un bourreau ; on peut donc dire que toutes ces personnes efféminées qui célèbrent la vie, à travers une poésie plus ou moins sentimentale, souffrent du syndrome de Stockholm.
Je veux dire par là que, selon le tempérament paradoxal de l'homme, sa volonté commune de mourir idiot, de confondre par exemple la culture de vie satanique avec la spiritualité chrétienne, la vie est souvent célébrée par des victimes ou des personnes malheureuses, et non seulement par quelques sadiques.
Je lisais cette semaine la nécrologie, rédigée par un journaliste, d'un de ses amis décédé prématurément d'un cancer ; en dépit des convictions athées exprimées par ce journaliste, la nécro se terminait par un : "Vive la vie... quand même.". Quel débordement de foi inutile !
Commentaires
La vie est absurde sans Dieu. On a beau l’étourdir et parfois l’assommer de joies et de voluptés fugitives, elle est insensée : intolérable même. Seules quelques âmes d’élite contemplent un tel néant sans perdre la tête – même Nietzsche n'a pas survécu à Dieu.
En ce monde toujours plus animal, les hommes se blottissent les uns contre les autres, pareils aux meutes élémentaires de l’humanité hébétées au fond de leurs grottes où des ombres inquiétantes figurent leur destinée. Parfois, les meutes s’aventurent hors de la caverne. Alors, ensorcelées par la nuit éternelle, elles danse sous les étoiles, agitant leurs flambeaux ivres.
Passer de la terreur à l'ébriété, c'est le destin de l'Espèce mortelle et désolée : une Life Pride sans fin.
Les suppôts de Satan comme Nitche obtiennent de leur maître ce qu'ils réclament : un peu plus de jouissance que la moyenne, une vie plus exaltante, et puis ils meurent, souvent assez jeunes, car la vieillesse est une indignité dans l'ordre naturel satanique. Du point de vue féminin moderne, les suppôts de Satan sont presque aussi haïssables que les chrétiens.
Pas une top chute en effet, un show must go on peut-être.
Satan n'existe pas ! Les forces occultes négatives, oui, mais positivees aussi...l'ai-delà est composé de plans.
Pour les chrétiens et les juifs, Satan est une force positive... adverse ; Satant inclut le côté lumineux de la force, non seulement le côté obscur, pour parler comme les crétins yankees néo-nazis.
Et "l'au-delà", comme vous dites, en tant que notion spatio-temporelle, est une notion caractéristique des cultures de vie sataniques égyptienne ou romaine. Il n'y a pas, dans les saintes écritures chrétiennes, d'au-delà. Le purgatoire est une invention des apostats "catholiques romains", un "emprunt" aux mondes virtuels païens qui relève de la fornication. Non seulement Satan existe, mais la plupart des hommes sont sous son emprise, la plupart des Eglises soi-disant chrétiennes sont sous sont emprise.