L'utopie en général fait l'objet de la condamnation des fainéants, c'est-à-dire de tous ceux dont les efforts sont concentrés sur les moyens d'exister ou de survivre, ne possédant ainsi pas plus d'imagination que l'animal.
Il reste que la condamnation de l'utopie politique est utile, car cette sorte d'utopie est nécessairement catastrophique. Elle s'ouvre sur l'infini et toutes les choses inconsistantes. Elle s'incline devant le Temps, ennemi de l'esprit humain.
L'utopie doit rester le domaine réservé de la science.
Commentaires
j'en étais resté au Lapinos anarchiste...il a changé ou c'est un autre Lapinos qui écrit ce blog ?
Mon approche pour me prémunir intérieurement de la tentation politique que charrie mécaniquement l'Utopisme, quand il s'achoppe à l'espoir humain, est de repousser continuellement aux calendes grecques mes espoirs en l'avènement politique de l'Utopie. Le royaume de Dieu n'est pas de ce monde, pas de ce temps. Il faudra d'abord que la fin de la récréation soit sifflée, que la bête et ses légions soient terrassés. En attendant : tout doit apparaître !